Archives de 17 novembre 2011

Energie solaire au Maroc: la Banque mondiale prête 297 millions de dollars

La Banque mondiale a annoncé jeudi avoir approuvé un total de 297 millions de dollars de prêts au Maroc pour aider à financer la construction d’un complexe de production d’électricité solaire à Ouarzazate, dans le Sud du pays.
Le Maroc avait annoncé en 2009 cet ambitieux projet, prévoyant un investissement de 9 milliards de dollars pour une capacité de 2.000 mégawatts en 2020. Le chantier doit démarrer en 2012.
La première centrale qui doit être construite, d’une capacité de 500 mégawatts, sera « parmi les plus grandes du monde », a rappelé la Banque mondiale.
Le président de l’institution d’aide au développement, Robert Zoellick, s’est félicité dans un communiqué de participer à un projet qui « démontre l’engagement du Maroc en faveur d’une croissance à faibles émissions de carbone et pourrait démontrer le potentiel énorme de l’énergie solaire au Proche-Orient et en Afrique du Nord ».
« Ce projet solaire pourrait faire avancer le potentiel de cette technologie, créer de nombreux emplois dans la région, aider l’Union européenne à atteindre ses objectifs de réduction des émissions de CO2, et approfondir l’intégration économique et énergétique autour de la Méditerranée. Il y a de nombreux gagnants », a estimé M. Zoellick.
De nombreux groupes européens sont associés au projet, avec à l’origine des entreprises allemandes, dont le réassureur Munich Re, les groupes d’énergie EON et RWE ou encore Deutsche Bank, rejoints au fur et à mesure par d’autres partenaires, dont les Italiens Enel et Terna, le Français Saint-Gobain et l’Espagnol Red Electrica.
L’Agence française de développement a annoncé en juillet une participation sous forme d’un prêt de 100 millions d’euros et d’une subvention de 300.000 euros.

AFP – soussannonces.net

Publié 17 novembre 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Développement, Ecologie

L’espagnol Sica AgriQ s’implante au Maroc

Basée à Casablanca, AgriQ Maroc, dont le capital de démarrage s’élève à
150 000 DH, compte rapidement ouvrir deux antennes à Agadir et Nador.

Ce ne sont pas uniquement les grands groupes espagnols opérant dans le BTP qui franchissent le détroit pour investir au Maroc. Sica AgriQ, entreprise spécialisée dans les analyses agronomiques et la sécurité alimentaire, vient d’y ouvrir une filiale. Basée à Casablanca, AgriQ Maroc, dont le capital de démarrage s’élève à 150 000 DH, compte rapidement ouvrir deux antennes à Agadir et Nador. La cible initiale n’est autre que les entités marocaines des groupes espagnols qui opèrent dans l’horticulture et qui collaborent déjà avec la maison mère Sica AgriQ.

La présence du groupe en Afrique se limitait au Kenya
AgriQ Maroc vient renforcer la présence africaine du groupe hispano-néerlandais, AgriQ, qui se limitait pour l’instant au Kenya. L’entité aura à en découdre avec d’autres laboratoires privés tels Laagrima, LCA Maroc ou Labomag qui ont investi au cours des dernières années ce créneau. Il faut dire que les accords de libre-échange avec les Etats-Unis, l’Union européenne et d’autres pays afro-arabes ont accru considérablement l’exigence des normes de sécurité alimentaire chez les différents intervenants de la chaîne alimentaire, qu’ils soient des producteurs agricoles, des producteurs d’aliments pour animaux, organismes de transformation ou encore des fabricants de pesticides et fertilisants.

Publié 17 novembre 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Agriculture, Entreprises

Bouygues: Un numéro gratuit vers le Maroc

L’opérateur français de télécoms Bouygues vient de lancer une offre d’appels illimités vers les fixes depuis la Bbox. Il devient ainsi le quatrième opérateur de télécoms après Free, SFR et Orange à proposer la formule. Tous les clients, qu’ils soient nouveaux ou anciens, pourront désormais effectuer des appels illimités vers les numéros fixes au Maroc depuis le téléphone fixe de leur Bbox. Cependant, les numéros à mobilité restreinte, tels que ceux de l’opérateur Wana, ne seront pas pris en compte. L’appel sera alors facturé à 0,3 euro TTC par minute.

Publié 17 novembre 2011 par Michel Terrier dans Actualité

La campagne nationale de sensibilisation antidopage : Un appel à l’implication de tous

La Commission nationale de prévention et de lutte contre le dopage (CNPLD), présidée par Dr Humiri, a organisé lundi à la salle des conférences au siège du ministère de la jeunesse et des sports, une conférence d’information sur le lancement d’une campagne nationale d’éducation et de sensibilisation antidopage, apprend-on d’un communiqué. Cette conférence a pour but d’appeler l’ensemble des intervenants sur la scène sportive nationale à s’impliquer davantage dans la lutte contre le dopage et instaurer une culture de lutte contre ce fléau qui sévit de plus en plus. Outre l’aspect informatif, la commission a souligné et mis en lumière l’aspect préventif contre le dopage qui a des répercussions néfastes sur la santé de l’usager. La campagne de sensibilisation débutera aujourd’hui le 16 novembre à Rabat et fera le tour des grandes villes marocaines, à savoir Casablanca, Fès, Marrakech avant de prendre fin le 3 décembre à Agadir. Elle ciblera principalement les jeunes adhérents des écoles de sport, les cadres techniques et médicaux en charge de la gestion des fédérations sportives ainsi que la presse nationale. Il est clair aussi que la promotion de la médecine sportive va de paire avec le développement du sport dans notre pays, a déclaré Dr. Humiri, rappelant à cet égard que le Maroc a approuvé en 2009 la Convention internationale de lutte contre le dopage. Par ailleurs, des mesures législatives drastiques ont été prises pour cette lutte contre le dopage. En termes de sanctions disciplinaires, l’article 25 stipule : «Est puni d’un emprisonnement de un à trois ans et d’une amende de 50.000 à 100.000 dirhams ou de l’une de ces deux peines seulement, le fait de prescrire, de céder, d’offrir, d’administrer ou d’appliquer à un joueur ou athlète licencié ou à un animal utilisé dans le sport une substance, de faciliter son utilisation ou d’inciter, de quelque manière que ce soit, un joueur ou athlète licencié à leur usage». A bon entendeur…

Bachir Hajjaj – aujourdhui.ma

Publié 17 novembre 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Santé, Sport

Triathlon d’Agadir : Suprématie des champions français

Il y avait une atmosphère de grande fête sportive, samedi dernier, dans la capitale du Souss où se disputait la première édition de l’Agadir Morroco Triathlon comptant pour la Coupe d’Afrique et qui a réuni 153 triathlètes, élites et amateurs, représentant 15 pays (Allemagne, Bélize, Canada, France, Espagne, Italie, Hollande, Pologne, République Tchèque, Philippines, Mexique, Russie, USA, Grande Bretagne, Maroc). Plus du tiers des participants étaient des Marocains, ce qui dénote tout l’intérêt que suscite ce sport, encore assez peu répandu au Maro. De format courte distance, soit la distance olympique (natation 1500 m ; vélo 40 km ;course à pied 10 km), ce 1er Triathlon a été organisé par la Fédération Royale marocaine du sport pour tous sous l’égide du ministère de la Jeunesse et des Sports et en partenariat avec la Fédération française de triathlon, la Wilaya d’Agadir, la commune urbaine d’Agadir, le Conseil régional du tourisme d’Agadir Souss-Massa-Drâa, et Looping evènements. Chez les élites hommes, l’équipe de France a largement dominé la course de bout en bout, plaçant trois de ses membres sur le podium : Tony Moulai (1 :55 :29 :95), Laurent Vidal (1 :55 :30 :05) et Vincent Luis (1 :55 :30 :10). Tony Moulai a déclaré qu’ «on était un peu perdu en natation, les Italiens étaient devant. Sur le vélo, le parcours était assez rude, cela roulait vite et c’était compliqué de faire exploser le peloton. On a préféré attendre la course à pied pour partir et on est resté à trois jusqu’au bout. Cette victoire est la preuve de la bonne cohésion de l’équipe de France». Deuxième de la Coupe d’Afrique à Mombasa le 8 octobre dernier, le Marocain, Medhi Essadiq, a terminé à la 4ème place (1 :56 :36 :55) et a marqué de précieux points pour sa sélection aux J.O. de Londres 2012. Pour Mehdi Essadiq, il s’est dit satisfait de la 4ème place. «L’organisation était très bonne, l’ambiance aussi. Je reviens à Agadir, c’est un peu mes origines. Le parcours était difficile surtout à vélo à cause d’une côte vraiment très dure et malgré tout, j’ai fait un bon parcours vélo. Mais en course à pied, j’avais des crampes, ce qui m’a un peu handicapé. Le public gadiri m’a beaucoup encouragé et c’est ce qui m’a motivé», a-t-il fait savoir. Chez les élites femmes, deux Françaises occupent les deux premières marches du podium: Jessica Harrison (2 :05 :51 :10) et Carole Péon (2 :05 :51 :15). La troisième place est revenue à l’Allemande Rebecca Robisch (2 :11 :20 :45). Chez les amateurs, le Français Frederic Limousin termine en tête (2 :14 :43 :25) suivi de son compatriote Farid Hamida (2 :18 :10 :60). Le Gadiri, Nabil Bouhouili (2 :20 :12 :60) termine le podium. Bons à vélo et en course à pied, les triathlètes gadiris ont été handicapés par la natation. Agadir ne disposant ni de piscine olympique, ni de clubs de natation, ces derniers n’ont pas la possibilité de s’entraîner dans des conditions optimales. A l’issue de ce triathlon, Mehdi Tazi, président de la FRMST, a déclaré à Libé que « malgré le vent, on a eu une très belle épreuve avec un plateau de très grande qualité puisqu’on a eu 4 des 20 premiers mondiaux : le vainqueur est le n° 7 mondial . On a eu aussi le Marocain Mehdi Essadiq qui a fait une très belle 4ème place, qui le conforte dans sa course aux Jeux olympiques. Rendez-vous donc le 10 novembre 2012 pour une 2ème édition du triathlon d’Agadir».

M’BAREK CHBANI – leconomiste.com

Publié 17 novembre 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Sport

Cancer du sein : Le dépistage précoce, une priorité

A travers cette initiative, l’ALSC souhaite inciter les Marocaines à être plus attentives à leurs corps et à se faire dépister avant qu’il ne soit trop tard.

Il est possible de traiter le cancer du sein grâce au dépistage précoce. Tel est le message de la nouvelle campagne de sensibilisation et de prévention de l’Association Lalla Salma de lutte contre le cancer (ALSC) qui a été lancée le 28 octobre et qui se poursuit pendant 15 jours. Cette importante campagne médiatique (spots TV, radio, affiches, dépliants dans les centres de santé, les cabinets médicaux et les hôpitaux) cible en premier lieu les femmes âgées de 45 ans et plus. A travers cette initiative, l’ALSC souhaite inciter les Marocaines à être plus attentives à leurs corps et à se faire dépister avant qu’il ne soit trop tard. Cela dit, beaucoup de cancers du sein sont diagnostiqués tardivement, comme le souligne le Pr Moulay Tahar Alaoui, président du comité scientifique de l’ALSC. On ne le répétera jamais assez : un cancer du sein dépisté assez tôt est plus facile à traiter. Au-delà de l’autopalpation, les femmes doivent impérativement à partir de 45 ans se soumettre au dépistage qui consiste à effectuer une mammographie, tous les deux ans. Un simple contrôle qui peut sauver des milliers de vies. Rappelons qu’il est possible de se faire dépister dans les 5 centres publics de traitement des cancers (Rabat, Casablanca, Oujda, Agadir et Al Hoceima) et les différents centres régionaux. «Durant les 6 premiers mois après son ouverture, plus de 1.200 femmes ont été diagnostiquées au sein du centre d’Errachidia et 72 cancers précoces ont été détectés», souligne Pr Alaoui. Au Maroc, le nombre de nouveaux cas de cancer, toute catégories confondues, est estimé à 30.500. Le cancer du sein se taille la part du lion avec 36,8%. Ces chiffres sont appelés à augmenter durant les prochaines années comme le confirme le Pr Alaoui. «Les tendances dans le monde montrent que le cancer sera en progression surtout dans les pays en voie de développement». Au Maroc, on estime que trois millions de femmes risquent d’être touchées par le cancer du sein. Leur âge moyen étant de 38 ans. Ainsi, 8 à 9% de femmes développeront ce cancer durant leur vie. Plusieurs facteurs de risques peuvent être derrière la survenue de ce type de cancer : l’âge, les antécédents familiaux, l’alimentation… Concernant l’âge, il faut relever que les deux tiers de ce cancer se développent chez des femmes de plus de 50 ans. Cette maladie est plus rare chez les femmes âgées de moins de 35 ans et reste exceptionnelle chez celles qui ont moins de 20 ans. Pour ce qui est des antécédents familiaux, une femme dont la mère ou la sœur a déjà eu un cancer du sein a deux fois plus de risque de le développer que les autres femmes. Il a également été constaté que le risque était plus élevé chez les femmes ayant eu à la fois des règles précoces et une ménopause tardive. Il existe d’autres facteurs tels que le tabagisme, le stress, les traitements hormonaux ou encore l’alcool. La consommation d’alcool, même modérée, augmente le risque de cancer du sein, selon une nouvelle étude publiée il y a quelques jours. Selon les résultats de cette étude, les femmes qui boivent en moyenne trois à six verres d’alcool par semaine ont un risque de 15% supérieur aux non buveuses.

Laila Zerrour – aujourdhui.ma

Publié 17 novembre 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Santé

Maroc, le pays qui voyage en vous

Publié 17 novembre 2011 par Michel Terrier dans Agadir, Région, Tourisme