Une merveilleuse soirée nous a été offerte hier par le Consulat général d’Espagne et l’Institut Cervantes avec un extraordinaire spectacle de Flamenco qui nous a fait plonger dans les racines de la culture espagnole.
Le Flamenco a été inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO le 16 novembre 2010.
La prestigieuse danseuse, Ursula Lopez et les musiciens nous ont subjugués pendant tout le spectacle.
Une mise en scène étonnante, minimaliste, mais très agréable à voir, un « monologue » à deux voix joué par deux excellentes actrices Mouna Belghali, Estelle Lesage. C’est du « vécu » donc évidemment subjectif.
Voici ce que l’auteure Karima El Kharraze dit de sa pièce :
« Arable raconte le parcours d’une jeune femme née de parents marocains dans la France des années 80. L’invention de soi et la filiation passent par le rapport à la langue : l’arabe marocain, ciment de la mémoire du pays d’origine et vecteur d’une poésie orale, est confronté au français, langue de la littérature et de l’Histoire à travers l’école républicaine.
Arable veut dire fertile car au lieu de nous en tenir aux racines, nous invoquons des possibles. A l’instar des poumons de mon père pleins de la terre rouge de son pays et du mastic de la chaîne de montage de Renault Flins, je porte en moi les strates de toutes les terres traversées, de la Normandie à Essaouira en passant par l’Allemagne. Arable est autant un hommage aux racines qu’aux boutures ».
Voici quelques photos prises pendant la pièce :
et une courte vidéo qui rappellera à ceux qui ont vu la pièce, quelques moments :
Le coup d’envoi de la 2e édition du Forum d’Ahwach , organisée du 13 au 17 mai par l’Association Ijariffene pour les arts populaires, a été donné, mercredi soir au Complexe culturel Jamal Addourra d’Agadir, avec la participation de plusieurs acteurs associatifs et de troupes locales et régionales.
Placée sous le signe «Ahwach: unité et diversité», cette édition prévoit un riche plateau d’activités culturelles et artistiques variées qui illustrent la volonté des organisateurs de brasser, le plus large possible, les différentes expressions d’Ahwach.
Figurent au programme nombre de conférences et d’exposés traitant notamment de «L’enfant et l’enfance dans le patrimoine oral amazigh», «Le patrimoine oral amazigh et les défis de la mondialisation» et «Le patrimoine amazigh et les mécanismes de l’animation pédagogique».
Le public aura rendez-vous avec une soirée poétique, une matinée pour enfant, une exposition donnant à voir l’habit traditionnel amazigh et des bijoux authentiques, un stand pour le livre amazigh, un autre pour les arts plastiques, en plus de la signature de deux recueils de poésie et d’une série de spectacles animés par les troupes participantes.
Cette édition, dont l’invitée d’honneur est l’artiste Fatima Tabâamrant, consacre un hommage appuyé à l’artiste Ahmad Ou Alla, un des pionniers d’Ahwach et président de la troupe d’Imintanoute, en plus de soirées musicales animées par des troupes de Tiznit, Demnate, Kelâat Mgouna, Taliouine, Ihahane, Imintanoute et Ajmak Sousss.
Le président de l’Association Ijariffene Hassan Maloumi a souligné, dans une déclaration à la MAP, que «cette manifestation s’inscrit dans le cadre de l’intérêt que nous portons aux arts d’Ahwach en tant que patrimoine culturel et en tant qu’expression du patrimoine immatériel qui lutte contre l’oubli pour demeurer un témoignage vivant et porteur d’identité et d’authenticité».
Il a relevé que l’Association s’est attelée, depuis sa création en 2006, à «réhabiliter cette composante culturelle pour l’arrimer à l’ancrage de la mémoire collective et lui permettre d’enrichir le paysage culturel, loin de toute forme de folklorisation», émettant l’espoir de voir ce Forum contribuer à découvrir les secrets d’Ahwach et d’en saisir la portée et la teneur.
Hanae Rati Taleb, artiste peintre qui vit à Mirleft présentait ce soir son exposition à l’Institut Français :
Ses oeuvres sont inspirées à la fois par le cubisme qu’elle adore et par ses origines berbères : elle peint les scènes du quotidien des femmes amazighes.
Son expression : de larges a-plats de couleurs vives et lumineuses délimités par du noir, le tout sur fond noir, bleu ou rouge.
De grands tableaux très agréables à voir sur des thèmes berbères : extraction de l’huile d’argan, visite chez la voyante ou encore un mariage. Sur ses toiles, on retrouve un motif de tapis, un bijou, un instrument de musique ou encore des éléments de l’alphabet tifinagh.
Elle a choisi ce tableau « La Voyante » pour poser pour le Blog d’Agadir.
Ses oeuvres exposées à l’Institut Français :
Cette exposition se tient à l’Institut Français d’Agadir jusqu’au 30 mai 2015
Message du poète Mohamed Ouagrar, auteur du texte qui encadre le visage de la fresque :
Mon poème Amazigh :
gigh uzun
gigh amrsal
tanikt i uzzal
yan ur ilin taDfi
gegh asn tt
ig ul inu taginant
urd wanna d ukan
igli usaru
rZmegh asn
Une approche explicative qui donne un éclairage de ce poème en langue française :
Je suis une parcelle de terre salée…
A celui qui est fade j’offre du sel…
Mon coeur issu de la parcelle qui ne donne hélas pas à n’importe quelle eau le passage.
Un an après la fresque Street Art de Talborjt, une nouvelle oeuvre d’art urbain a pris vie au centre-ville d’Agadir.
L’initiative a vu le jour le 7 mai dernier sur les murs du Stade Al Inbiaat, créant une animation festive et une profusion de couleurs sur cette partie de l’avenue Hassan II.
Convaincus de l’intérêt artistique du Street Art pour une ville d’architecture moderne comme Agadir, l’agence AZIGZAO Communication et ses partenaires artistes de PLACEBO Studio se sont alliés de nouveau pour la concrétisation de cette gigantesque fresque d’art urbain.
Sous la main de l’Artiste Abid, familier de caricatures, réalisme et calligraphie, l’identité culturelle régionale et les valeurs humaines universelles se dévoilent en esquisses féeriques et touchent le grand public.
La fresque Street Art du Stade Al Inbiaat, un autre cadeau d’AZIGZAO à la Ville d’Agadir.
Et, comme j’ai beaucoup de chance, j’ai rencontré, en prenant ces photos Mohamed Ouagrar, grand poète amazigh né à Agadir, membre de l’Union des Écrivains du Maroc et membre du Syndicat marocain du théâtre qui a écrit en tamazight le poème qui encadre le visage. Il m’enverra la traduction en lettres latines et en français du texte de ce poème que je ferai paraître sur ce blog.
Le voici devant la fresque :
«Je suis le peuple» de Anna Roussillon relate la révolution de 2011 en Egypte et les événements ultérieurs du point de vue d’une famille de paysans pauvres de la vallée de Louxor. Ph : DR
Le film égyptien «Je suis le peuple» de la réalisatrice, Anna Roussillon, a remporté, samedi à Agadir, le Grand Prix Nouzha Drissi de la 7e édition du Festival international de documentaire à Agadir (Fidadoc), qui s’est déroulée du 4 au 9 mai.
Ce film (111 min, 2014) revient sur les bouleversements ayant secoué l’Egypte dans le sillage des manifestations de janvier 2011, à travers le prisme des habitants d’un village de la vallée de Louxor qui, entre espoirs et déceptions, aspirent au changement après avoir suivi, via les écrans TV et les journaux, les événements de la Place Tahrir depuis le renversement de Hosni Moubarak jusqu’à l’élection de Mohamed Morsi.
Le prix spécial du Jury a été décerné au film libanais «Trêve» de Myriam El Hajj, le prix des Droits de l’Homme a été attribué au film jordanien «Saken» de Sandra Madi,
alors que le prix Coup de cœur de la chaîne 2M a été décerné au film algérien «Bla Cinima» du réalisateur Lamine Ammar-Khodja,
tandis que le Prix du public a été remporté par le film «Aji-Bi, femmes de l’horloge» de la réalisatrice marocaine Raja Saddiki.
Cette 7e édition a consacré un focus spécial à des territoires en pleine mutation, de la Palestine de l’intérieur comme celle en exil, oscillant entre saut dans la modernité et devoir de mémoire, l’Egypte après Tahrir, entre liberté de vote et reculades démocratiques, un continent africain turbulent et dynamique filmé sur des chemins de traverse.
Le jury était composé de Karim Boukhari (journaliste marocain), Meritxell Bragulat Vallverdu (directrice du Festival de Cinéma arabe et méditerranéen de Barcelone), Marianne Khoury (réalisatrice et productrice égyptienne), Marie-Clémence Andriamonta Paes (auteur, réalisatrice et productrice franco-malgache).
Le pays invité de cette 7e édition était la Confédération Suisse avec la présentation de 6 documentaires, alors qu’un programme thématique a été consacré aux 50 ans de l’émigration marocaine en Belgique à travers la projection de 3 films, sachant que la production documentaire catalane a été également à l’honneur avec la présence d’une importante délégation professionnelle venue de Barcelone.
Mue par le souci de renforcer son ancrage local, cette manifestation exclusivement dédiée au documentaire, a prévu des dizaines de projections qui irriguent l’ensemble du territoire de la commune d’Agadir : Complexe Jamal Adorra, Université Ibn Zohr, maisons de quartier, complexes municipaux et locaux associatifs pendant la journée, et espaces en plein air en soirée.
La sélection de cette édition a comporté aussi plusieurs courts et long-métrages réalisés par des auteurs bénéficiaires de la «Ruche documentaire», créée il y a trois ans par le Fidadoc et destinée à identifier les documentaristes marocains de demain et à les accompagner dans la concrétisation de leurs projets.
La cérémonie de clôture de cette édition s’est déroulée en présence notamment du wali de la région Souss-Massa-Drâa gouverneur de la préfecture Agadir Ida Outanane Mohamed El Yazid Zellou, du directeur du Centre cinématographique marocain Sarim Fassi Fihri et de plusieurs réalisateurs, comédiens et artistes marocains et étrangers.
Pour sa 7eme édition, le FIDADOC met de nouveau en valeur les œuvres d’auteurs émergents venus du monde entier, mais également celles de réalisateurs plus confirmés. Elle rend compte de l’invention, du renouvellement permanent des écritures documentaires au contact des nouveaux formats et des nouveaux supports, avec une attention particulière portée à la production de nos voisins du Maghreb et Machrek.
Le FIDADOC n’est pas une manifestation thématique, mais chaque année des films s’imposent d’eux-mêmes, donnant le ton, la couleur de l’édition : en 2013, la résistance héroïque des cinéastes syriens, en 2014 les relations entre femmes et hommes, en écho aux dix ans de la Moudawana.
Cette 7eme édition donnera largement la parole au(x) peuple(s) à travers les regards originaux de cinéastes locaux et étrangers sur des territoires en pleine mutation : une Palestine qui oscille entre saut dans la modernité et devoir de mémoire, une Egypte déboussolée entre avancées et reculades démocratique, un continent africain turbulent et dynamique.
De nombreux films témoignent également de la condition adolescente, à travers des jeunes femmes et jeunes hommes qui partout dans le monde, expriment leurs doutes et leurs espoirs au moment de passer à l’âge adulte.
LES FILMS EN COMPETITION INTERNATIONALE
1°) AJI-BI, FEMMES DE L’HORLOGE de Raja Saddiki Maroc / 2015 / 66 minutes
« Aji, khti, viens, ma sœur »… C’est ainsi que Marème, vingt ans, alpague ses clientes aux abords de l’ancienne médina de Casablanca pour leur poser des faux-cils et des rastas. Marème est une «Aji-bi», une esthéticienne racoleuse, vivant au sein d’une petite communauté de Sénégalaises échouées elles aussi à Casablanca. Hésitant entre installation définitive ou transit vers l’Europe, ces jeunes femmes s’organisent pour survivre dans une société marocaine à la fois généreuse et hostile.
2°) BLA CINIMA de Lamine Ammar-Khodja Algérie, France / 2014 / 82 min
Alger, quartier Meissonier, en attendant l’ouverture du cinéma Sierra Maestra fraîchement rénové, le cinéaste interroge les passants sur le cinéma. A travers des dialogues spontanés et des situations improvisées autour de la vie, du temps, du pays, ce jeune algérien engage une réflexion sur le cinéma et dresse un portrait informel de la ville d’Alger et de ses habitants.
3°) COMING OF AGE de Teboho Edkins
Afrique du Sud, Lesotho, Allemagne / 2015 / 61 min
Pendant deux ans, Teboho Edkins observe quatre adolescents en train de grandir dans les montagnes du Lesotho, en Afrique australe. Les portes de l’âge adulte s’ouvrent et se referment. Certains quittent l’école de leur village pour garder des moutons et ne feront jamais rien d’autre. Et ceux qui partent pour l’école secondaire ne reviendront peut-être pas. L’été de la jeunesse prend vite fin. Une chronique qui révèle la beauté d’une région et d’une vie faite d’amitié, d’obligations familiales et de traditions.
4°) LE CONSEIL (AL MAJLIS) de Yahya Alabdallah Jordanie, Palestine / 2014 / 80 min
Quand une école primaire pour les réfugiés palestiniens en Jordanie en Jordanie, annonce la tenue d’élections pour un Conseil des élèves, ceux-ci ont hâte voir s’ouvrir une nouvelle ère dans les relations entre les élèves et les professeurs. Une semaine après la formation du conseil, Abul âgé de 10 ans et Omar de 13 ans, veulent mettre en oeuvre leurs promesses électorales.
Leçons de démocratie pour les jeunes réfugiés palestiniens, qui découvrent rapidement la dure réalité de la corruption dans leur communauté et l’absence d’institutions crédibles…
5°) GANGBE ! de Arnaud Robert Suisse / 2015 / 58 min
Le Gangbé Brass Band du Bénin part à la conquête de Lagos, au Nigeria. Gangbé! raconte le choc de deux Afriques. Sur cette longue route qui mène dans la mégalopole, se joue l’aventure d’un continent, les nouveaux aimants culturels du Sud, le gouffre qui sépare des pays frontaliers. En rencontrant Femi Kuti et les panafricanismes contemporains, le Gangbé Brass Band travaille au corps les idées reçues. Gangbé! ne raconte pas l’éternelle quête d’Europe des Africains. Sur un mode poétique et funky, il ouvre de nouvelles pistes.
6°) JE SUIS LE PEUPLE de Anna Roussillon France, Egypte / 2014 /111 min
En janvier 2011 en Egypte les manifestations anti-gouvernementales rassemblent des dizaines de milliers de personnes dans les rues du Caire, tandis que les villageois des campagnes du Sud suivent les événements de la Place Tahrir via leurs écrans de télévision et les journaux. Du renversement de Moubarak à l’élection de Mohamed Morsi, le film suit ces bouleversements politiques du point de vue d’un village de la vallée de Louxor. Entre espoirs et déceptions, le changement se fait attendre.
7°) LA NUIT S’ACHEVE de Cyril Leuthy France, Algérie / 2015 /100 min
Commencé il y a plusieurs années en toute liberté et sans aucun moyen, ce documentaire retrace le parcours de Bernard, né à El Kouif en Algérie, au moment où il entreprend un voyage vers son enfance, accompagné par son fils, cinéaste, et le petit-ami de ce dernier. Une aventure cinématographique très intime qui souligne la complexité des relations interculturelles en Algérie, des années 50 à nos jours.
8°) PIXADORES de Amir Arsames Escandari Finlande, Danemark, Suède / 2014 / 90 min
Djan, William, Ricardo et Biscoito vivent dans les favelas de Sao Paulo, où ils sont des artistes de rue, guidés par la volonté de faire la différence. Ils grimpent sur les bâtiments les plus hauts et les plus improbables, afin d’y peindre leurs slogans et leur messages. Appelés par certains anarchistes voire criminels, eux se considèrent comme des soldats. Invités à Berlin pour une biennale artistique, ils restent fidèles à leur esprit de liberté, défiant avec panache tous les codes et toutes les règles de bienséance…
9°) SAKEN de Sandra Madi Jordanie, Palestine / 2014 / 90 min
L’histoire d’amitié entre Ibrahim, fedayin qui a combattu l’invasion des israélien dans le sud du Liban et Walid, un jeune égyptien venu trouver du travail en Jordanie laissant sa famille au pays. Sorti paralysé du conflit, Ibrahim décide un jour de rejoindre l’hôpital des vétérans de l’OLP où Walid, devient son soigneur et son confident, partageant avec son aîné des discussions passionnées sur la Palestine, l’engagement, l’amour. Saken croise les sacrifices de ces deux hommes, dont les destinées sont intimement liées.
10°) TREVE de Myriam El Hajj Liban, France / 2015 / 67 min
A Beyrouth, Riad a ouvert une boutique de matériel de chasse où ses anciens compagnons d’armes viennent se remémorer autour d’un café leurs vieux faits d’armes du temps de la guerre civile. Intervieweuse habile et tenace, la nièce de Riad, tente de remonter avec eux aux origines de cette violence, interrogeant au passage la capacité de sa génération à tourner le dos à cet héritage grégaire.
SEANCES SPECIALES
PANORAMA MAROC
Le Panorama de cette année est exclusivement composé courts et longs-métrages marocains. Quatre films d’école ou réalisés par des lauréats du Master documentaire de l’Université de Tétouan et de l’ESAV de Marrakech. Deux projets développés dans le cadre la Résidence d’écriture de Safi organisée par l’équipe du FIDADOC. Un long-métrage coproduit par notre partenaire officiel TV2M. Tous ces films sont les premiers fruits de la démarche volontariste des principaux acteurs du cinéma documentaire de notre pays en faveur du développement d’une production nationale.
LA ROUTE DU PAIN de Hicham Elladaqui
Maroc, Belgique, France / 2015 / 66 min
N’BERRA de Hajjar Setta
Maroc, 2014 /10 minutes
ON N’ARRETE PAS LE PRINTEMPS de Zahra Sadiq, Mouna Karimai,
Younes El Moumine, Houssam Azmani Maroc / 2014 / 28 minutes
TERMINUS de Med Akram Nemmassi
Maroc / 2014 / 71 minutes
FOCUS SUISSE
Le pays invité de cette 7eme édition est la Confédération suisse.
L’occasion de présenter une sélection de documentaires suisses récents, grâce au soutien de l’agence Swiss Films :
LA TERRE PROMISE de Francis Reusser (film d’ouverture) Suisse, Palestine / 2014 / 85 min
BILADI, UNE REVOLUTION de Francis Reusser
Suisse, Palestine /1970 / 63 min
CAPITAINE THOMAS SANKARA de Christophe Cupelin
Suisse, Burkina Faso / 2012 /104 min
KABOUL SONG de Lisbeth Koutchoumoff, Wolgrand Ribeiro
Suisse, Afghanistan / 2014 / 52 min
SPARTIATES de Nicolas Wadimoff
Suisse, France / 2014 / 80 min
LES 50 ANS DE L’EMIGRATION MAROCAINE EN BELGIQUE
En partenariat avec le Festival de Cinéma Méditerranéen de Bruxelles et avec le soutien des différentes institutions de la région Wallonie-Bruxelles, nous consacrerons un programme thématique aux 50 ans de l’émigration marocaine en Belgique à travers une sélection de courts et longs métrages réalisés à l’occasion de cet anniversaire :
PATIENCE, PATIENCE. T’IRAS AU PARADIS de Hadja Lahbib (film de clôture) Belgique / 2014 / 85 min
QUE SONT-ILS DEVENUS ? NOS REVES… de Fouzia Boumedian
Belgique / 2014 / 52 min
LES PETITES MAISONS Belgique / 2014 / 25 minutes
CATALOGNE
Un autre focus sera consacrée à la production documentaire catalane récente, en partenariat avec la ville de Barcelone et la région Catalogne dont le FIDADOC accueillera une importante délégation professionnelle venue participer à toutes nos activités et rencontrer leurs homologues marocains.
BUGARACH de Ventura Durall, Salvador Sunyer et Sergi Cameron Allemagne, Espagne / 2014 / 94 min
EDUCATION A L’IMAGE
Séances scolaires
Depuis la création du FIDADOC, notre salle principale accueille en matinées des projections destinées aux enfants de la ville. Ces séances animées par le comédien Ammi Driss bénéficient chaque année à plusieurs centaines d’élèves de 8 à 12 ans.
Cette année, deux courts métrages sont au programme :
POUSSES DE PRINTEMPS de Intissar Belaïd
Tunisie / 2014 / 23 min
MALEK MEANS ANGEL de Lea Hjort Mathiesen
Danemark / 2014 / 28min
Résolument tournée vers la jeunesse, notre manifestation accueille également à sa première séance de l’après-midi, des groupes de collégiens et de lycéens.
Nous poursuivrons la diversification des bénéficiaires de nos programmes d’éducation à l’image en impliquant d’autres structures éducatives comme le conservatoire ou les clubs de sport.
PROGRAMMES THEMATIQUES
Université Ibn Zohr
Comme chaque année, le festival est fortement présent au sein de l’Université Ibn Zohr : chaque soirée, nos séances au Complexe municipal Jamal Addora sont fréquentées par plusieurs centaines d’étudiants, tout comme nos projections en journée dans différents établissements supérieurs.
Une programmation élaborée avec la communauté éducative, enseignants et associations d’étudiants. Les thématiques des films rejoignent leurs centres d’intérêt comme les enjeux de la mondialisation, la situation au Proche-Orient, ou font écho au contenu de certains Masters de l’Université : migrations et développement durable, nouveaux médias…
Séances hors-salles
Grâce à nos unités de projection mobiles, notre manifestation irrigue tout le territoire de la commune urbaine d’Agadir, organisant des projections en journée dans les maisons de quartier, complexes municipaux, locaux associatifs ou éducatifs.
Une programmation composée de films principalement arabophones issus de notre sélection officielle, complétée par d’autres films choisis pour leur thème (droits des femmes, la protection de l’environnement), en accord avec la communauté universitaire et le tissu associatif local.
BONDY BLOG, PORTRAIT DE FAMILLE de Julien Dubois
France / 2015 / 52 min
QUIVIR de Manutrillo
Espagne, Maroc / 2014 / 59 min
MOTHER 0F THE UNBORN de Nadine Salib Egypte, Emirats-arabes-unis / 2014 / 85 min
THE DREAM OF SHAHARAZAD de François Verster
Afrique du sud, Egypte, France, Pays-Bas, Jordanie / 2014 /107 min
Une conférence de presse avait lieu cet après-midi pour présenter la 7ème édition de ce festival dont l’esprit reste fidèle au credo de sa créatrice Nouzha Driss :
« Nous croyons qu’il ne peut y avoir de développement économique sans développement social et culturel. Vecteur idéal pour sensibiliser les citoyens aux valeurs humanistes, le cinéma documentaire répond à ce besoin de construire et d’affirmer une identité.«
L’événement nous a été présenté par :
de gauche à droite : Hicham Falah : Délégué général, directeur artistique, Lamia Faridi : Avocate, Association Femmes du Sud, Commission Régionale des Droits de l’Homme et Hakima Moubsete : Coordinatrice générale.
Hicham Falah
Lamia Faridi
Hakima Moubsete
Le FIDADOC sera l’occasion de consolider son statut de première manifestation cinématographique marocaine exclusivement dédiée aux films documentaires, en affirmant son ancrage local, son rayonnement national et sa reconnaissance internationale.
Comme chaque année, le FIDADOC est parrainé par une ou des personnalités éminentes de la famille mondiale du cinéma documentaire et, cette année, le parrain sera Luciano Barisone, journaliste suisse et critique de cinéma pour la presse spécialisée, très actif dans le milieu des ciné-clubs, directeur du festival Visions du réel de Nyon dont la 46ème édition s’est déroulée le mois dernier.
LE JURY ET LES PRIX
Composé de quatre personnalités marocaines et étrangères reconnues pour leur engagement au service de la culture en général et du cinéma documentaire en particulier :
Karim BOUKHARI (Maroc) Journaliste, écrivain
Meritxell BRAGULAT VALLVERDU (Espagne) Directrice de festival (Mostra i el cinéma àrab i mediterrani de Barcelone)
Hôtel de ville d’Agadir (Salle Brahim Radi, 400 fauteuils) : cérémonies d’ouverture
et de clôture, projections de la Compétition internationale, de séances spéciales et
d’éducation à l’image ;
Complexe municipal Jamal Adorra (500 places) : soirées thématiques destinées
aux étudiants de l’Université Ibn Zohr ;
Salle de conférence de l’Hôtel Tivoli : activités de la Ruche documentaire et
Rencontres professionnelles ;
Université Ibn Zohr (amphithéâtres de différents établissements supérieurs) :
programmes thématiques ;
Espaces municipaux et associatifs : programmes de projections hors salles et en
plein air ;
Commission régionale des droits de l’Homme : Séminaire sur l’Action culturelle,
Etats généraux du documentaire ;
Jardins Olhao : Déjeuners et Rencontres professionnelles.
Nombre de films : 30 films dont 25 longs-métrages
> Pour tous les films présentés en sélection officielle, nous invitons l’auteur ou un autre membre de l’équipe à débattre avec le public.
Nombre d’invités attendus : 175 (Dont la moitié venus de i’étrangers)
Jurés, parrains : 10 (7) ;
Equipe des films : 30 (25) ;
Experts et intervenants aux activités professionnelles : 40 (25) ;
Presse : 25 (8) ;
Partenaires : 15 (5) ;
Ruche documentaire: 15 porteurs de projet et 40 participants (étudiants et
responsables pédagogiques).
Nombre de spectateurs visés : 15.000.
Nombre de médias attendus : 40 locaux, 15 nationaux, 5 internationaux.
Le FIDADOC en bref
Manifestation : Festival International de film Documentaire à Agadir Organisateur : Association de Culture et d’Éducation par l’Audiovisuel Date de création : 2008 Périodicité : annuelle Devise : L’élitisme pour tous
Présidente du Festival : Hind Saïh
Délégué général, directeur artistique : Hicham Falah
Le FIDADOC est membre du réseau AFRICADOC, de la Coordination des Festivals méditerranéens (Festmed) et de la Fédération des Festivals Internationaux de Cinéma du Maroc.
Présentation courte :
Le Festival international du film documentaire d’Agadir (FIDADOC) est la première manifestation cinématographique marocaine exclusivement dédiée aux films documentaires de création.
Sa programmation est composée d’une Compétition internationale, de séances spéciales (Panorama Maghreb/Machrek/Afrique Centrale et de l’Ouest, Cartes blanches à nos parrains et manifestations partenaires), de programmes thématiques destinés aux enfants, aux étudiants et aux associations de la ville d’Agadir, ainsi que des projections en plein air dans les quartiers périphériques.
La Ruche documentaire regroupe elle, toutes les activités pédagogiques et à vocation professionnelle organisées dans le cadre du FIDADOC (séances d’éducation à l’mage, master class, résidences d’écriture, ateliers, rencontres professionnelles), avec l’objectif, partagé par notre partenaire officiel TV2M, d’identifier les documentaristes marocains de demain et de les accompagner dans la concrétisation de leurs projets.
Affiches : El Mehdi El Ouazzani Photos Michel Terrier
La vingtième édition du Festival international du théâtre universitaire d’Agadir (FITUA), initiée par la Faculté des lettres et des sciences humaines relevant de l’Université Ibn Zohr, aura lieu du 25 au 28 avril sous le signe «vers une consécration de la créativité et du dialogue entre les sensibilités théâtrales». Placée sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, cette édition sera marquée par la participation de neuf troupes théâtrales universitaires du Maroc et de l’étranger, sur un total de 26 demandes de participation parvenues au comité d’organisation, indique un communiqué de la Faculté.
Le public aura ainsi l’occasion de suivre neuf pièces théâtrales présentées par l’Université Ibn Zohr, représentée par la Faculté des lettres et l’ENCG Agadir, la Faculté des lettres Aïn Sbâa de Casablanca, en plus d’autres pièces en provenance de la Palestine, Égypte, Tunisie, Tchéquie, Russie, Italie et d’Espagne. Outre une conférence sur «théâtre et médias» animée par des spécialistes et des enseignants chercheurs, cette édition sera ponctuée par des hommages aux artistes Bouchra Ahrich et Mustapha Khoumays.
Hier soir, à l’Institut Français d’Agadir, un spectacle magique : Hakanai, une représentation qui illustre avec bonheur la Danse et la maîtrise des Arts Numériques.
A l’origine de ce spectacle, Adrien Mondot :
Adrien Mondot
Informaticien de formation, il est aussi jongleur et danseur. Après avoir passé trois années à l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA de Grenoble), en tant qu’étudiant chercheur, il crée sa compagnie, la Cie Adrien M en 2004 pour présenter à « Jeunes Talents Cirque » (JTC) son premier projet, Convergence 1.0, spectacle mêlant le jonglage et l’informatique. Il développe dans ce but son logiciel e-Motion, outil de création numérique, dédié à l’écriture du mouvement. Lauréat des JTC en septembre 2004, il est ensuite accueilli en résidence au Manège de Reims, scène nationale, pour trois ans. Il y finalise Convergence 1.0, dont la création a lieu en octobre 2005, qui reçoit un bon accueil critiqueet y crée reTime, et Kronoskop.
De janvier 2009 à décembre 2011, il est artiste associé à l’Hexagone, scène nationale de Meylan (Isère). La compagnie remporte le Grand Prix du jury lors de la compétition internationale Danse et nouvelles technologies organisée par le festival Bains numériques à Enghien-les-Bains en juin 2009 avec le projet Cinématique, dont la création suit, à l’Hexagone, en janvier 2010.
Il collabore avec de nombreux artistes chorégraphes, danseurs, ou musiciens (Stéphanie Aubin, pour Légendes en 2007, Wajdi Mouawad, pour Ciels en 2009, Pierre Guillois, pour Grand Fracas issu de Rien, auThéâtre du Peuple de Bussang, en juillet 2011).
Il s’associe en 2011 à Claire Bardainne (artiste plasticienne, graphiste et scénographe) , la compagnie devenant Cie Adrien M / Claire B. De cette collaboration sont issus l’exposition XYZT, les paysages abstraits, et le spectacle Un Point c’est Tout, créé à l’Hexagone de Meylan en décembre 2011. (Source Wikipedia)
Pour l’interprétation : Akiko Kajihara danseuse
Akiko Kajihara, est une danseuse d’origine japonaise. Depuis qu’elle est arrivée en France en 1996, elle a collaboré entre autres avec la Cie Pascoli, la Cie Epiderme / Nicolas Hubert, la Cie Illico / Thomas Lebrun, la Cie Christiane Blaise… Elle continue à participer à différents projets au Japon avec la Cie Danse Théâtre LUDENS. Elle s’engage depuis octobre 2012 pour la création Hakanaï.
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L’assistance était nombreuse sur les gradins du théâtre de verdure de l’institut français :
Akiko Kajihara Juste après cette superbe représentation :
par Alain Brunet – lapresse.ca – 20/04/2015 – Photo Warner Music
Hindi Zahra s’est installée deux ans au Maroc avant de créer Homeland, un titre qui résume bien son retour aux sources. PHOTO : FOURNIE PAR WARNER MUSIC
En 2010, Hindi Zahra lançait l’album Handmade, qui devint un fleuron de la sono mondiale. On a en mémoire un spectacle étincelant, donné aux Nuits d’Afrique par cette Berbère marocaine au charme dévastateur.
Chanteuse des plus effervescentes, elle avait mis au point une world pop fédératrice qui l’avait menée à donner plus de 400 concerts dans le monde, à récolter des prix importants dans l’Hexagone où elle vivait depuis l’adolescence – Victoire de la musique, prix Constantin. Puis ce fut la pause, suivie de la longue gestation de Homeland.
La sortie de cet opus précède une tournée mondiale, dont le Festival international de jazz de Montréal sera une des nombreuses escales. C’est pourquoi Hindi Zahra est jointe à Paris, peu avant que sa caravane ne se mette en marche.
«J’ai un chez-moi à Marrakech et un autre à Paris, amorce-t-elle au bout du fil. Je ne pourrais vivre à un seul endroit! Je suis restée cette fille de militaire qui a toujours eu de nouvelles affectations. Le nomadisme me sied bien; il est aussi en phase avec celui de mes ancêtres.»
Le tour des rythmes du monde
Après le succès mondial, Hindi Zahra s’est installée pendant près de deux ans au Maroc afin de créer Homeland, un titre qui résume bien son retour aux sources.
«Je me suis installée à Marrakech pour l’écriture de cet album, sa composition et les premières phases de son enregistrement. J’y ai mené les séances de percussions, il y en a eu d’autres à Essaouira, dans une zaouïa, lieu où se tiennent des cérémonies religieuses, mais où l’on peut aussi faire de la musique.»
Au Maroc, le long séjour de Hindi Zahra a commencé par le rythme. Et ce rythme ne serait pas exclusivement nord-africain. «Ma chanson Beautiful Tango, par exemple, était un clin d’oeil à l’Amérique du Sud. Or, lorsque j’ai tourné au Brésil, j’ai eu envie de me plonger dans les sonorités latino-américaines. J’ai voulu, par exemple, créer un dialogue entre les percussions marocaines et les percussions brésiliennes.»
En fait, Hindi Zahra se préparait à un grand tour des rythmes du monde. Dans les chansons de Homeland, elle souligne avoir incorporé samba brésilienne, coladeira capverdienne, motifs guitaristiques chaâbis d’Afrique du Nord, buleria du sud de l’Espagne, rythmes afro-cubains, rythmes perses, rock inspiré du western spaghetti. Ainsi, elle a cherché à creuser des passages entre le Maroc, le Cap-Vert, le Brésil, Cuba. Entre blues américain et africain.
Le blues du désert, celui de Tinariwen, Bombino, et autres Etran Fianatawa, est probablement l’inspiration la plus puissante de Hindi Zahra, qui vient de la partie méridionale du Maroc. Ce qu’elle corrobore:
«Mon grand-père est issu d’une tribu touarègue de Mauritanie. Les musiques qui y règnent sont des musiques de transe. L’objectif d’une musique de transe, c’est l’unité. Dans cette même optique, je voulais aussi donner un visage féminin à ma culture. Par exemple, mettre en relief l’univers mystique des femmes.»
Musique sans frontières
Et d’où vient la vastitude marquant l’approche de Hindi Zahra?
«C’est très marocain, tout ça! J’ai grandi dans une famille où se rencontraient les générations, les styles musicaux, le passé et le présent. Ainsi, musiques modernes et traditionnelles ont toujours cohabité. Chez moi, la musique n’a pas de frontières géographiques ou temporelles. Plus précisément, je viens du Souss, une grande région située entre Agadir et Ouarzazate. On y parle le chleuh, un dialecte amazigh [berbère]. On y parle aussi darija, ce créole marocain qui intègre du berbère, du français, du portugais, de l’arabe. Le Maroc est à la croisée de plusieurs peuples et des voyageurs. Il n’y a pas si longtemps [les années 60-70], les hippies y ont ramené plein de musiques, les nôtres en ont subi les influences.»
On n’a donc aucun mal à imaginer notre interviewée piger partout où elle se pose, s’exprimer et chanter dans plusieurs langues, y compris l’anglais et le français.
«Après le travail accompli au Maroc, je suis allée en Espagne pour enregistrer les guitares et d’autres instruments acoustiques. Je suis ensuite montée à Paris afin de travailler avec d’autres musiciens, de mixer le tout. Du début à la fin du processus, j’ai fait la rencontre de superbes musiciens. Par exemple, le percussionniste Rhani Krija, qui a joué avec Sting et Prince. J’ai aussi côtoyé l’excellent guitariste Juan Fernández [El Panki]], gitan de Cordoue.»
Ceci explique cela: cinq ans après la sortie de Handmade, Homeland a été très long à mener à bien.
«J’y ai mis du temps parce que j’étais seule à réaliser et produire cet album. Je voulais me mettre au défi de faire se côtoyer les musiques que j’aime. Aller au bout de mes idées. Je voulais une production éclectique, je ne voulais pas une seule équipe. J’ai d’ailleurs enregistré plusieurs musiques qui n’ont pas été retenues. Certaines le seront plus tard, ce n’est pas perdu.»
Auparavant, Hindi Zahra doit reprendre la route. «La tournée démarre à Istanbul, j’irai après au Maroc, ce sera ensuite la France et la Belgique. Je viendrai chanter à Montréal cet été. Ce sera un grand plaisir d’y retourner.»
A noter : Hindi Zahra se produira à Agadir le 12 mai 2015 au Théâtre de verdure de la Municipalité dans le cadre du Spectacle « Afrique en Scènes » de l’Institut Français du Maroc
Ce soir avait lieu à l’Institut français d’Agadir le vernissage de l’exposition des artistes Khalid Belli et Mohamed Berrada
Khalid Belli est un jeune sculpteur et artiste peintre originaire de Tiznit, diplômé de l’École des arts plastiques et appliqués d’Essaouira. Dans un cadre purement abstrait, son œuvre se caractérise par une composition lyrique et une technique toujours en mouvement. Khalid Belli puise son inspiration dans les scènes de la vie quotidienne qu’il reconstitue et retranscrit sur la toile par des touches qui traduisent des émotions profondes et intimes.
Mohammed Berrada réussit merveilleusement à assortir le rouge des coquelicots, la verdure des champs, le saumon des citrouilles, le bleu-azur de l’océan de son doukkala natal, à l’ocre du sud du royaume. Et c’est à travers la beauté de ces couleurs et l’équilibre de ses compositions que jaillit toute sa sensibilité.
Quelques oeuvres de Khalid Belli :
et quelques unes de Mohamed Berrada :
L’exposition se tient jusqu’au lundi 20 avril 2015 à l’Institut Français d’Agadir
Hier soir au Sofitel Thalassa Sea & Spa avec un accueil à la hauteur de l’événement (!) : le vernissage de l’exposition « Limelight »
Daniel Karbovnik a levé le rideau sur cette exposition qui présente les travaux de : Derek Hudson, Sébastien Micke, Jean-Marie Périer
et Marc Riboud
Emeric Descroix de Polka Galerie qui expose des oeuvres qui nous ramènent quelques années plus tôt, du temps, entre autre du film « Limelight » de Charlie Chaplin
Quelques unes des oeuvres exposées :
De Jean-Marie Périer :
Claude François
Brigitte Bardot et Sylvie Vartan
Johnny Halliday et Sylvie Vartan :
Les Beattles :
Yves Saint-Laurent :
De Marc Riboud :
Pablo Picasso
Salvador Dali :
De Sébastien Micke :
Dita Von Teese :
Mariah Carey
et, à la suite du vernissage, un spectacle extérieur était proposé:
avec délicieux cocktail, lui aussi à la hauteur de la réputation gastronomique du Sofitel !
Quelques amis qui étaient là :
Nicole avec Chantal Tronquit-Ballester, notre artiste peintre sculpteur d’Agadir, Henri Ballester (un des frères de Chantal) et sa compagne Rachel
Salwa Lmimouni artiste peintre d’Agadir (au centre), avec ses « copines ».
L’Institut français d’Agadir a le plaisir de vous inviter au vernissage de l’exposition organisée en l’honneur de Khalid Beli et Mohammed Berrada :
VERNISSAGE de l’EXPOSITION
Khalid Beli et Mohammed Berrada
Institut français d’Agadir
le Vendredi 10 avril à 19h30
Entrée libre
Mohammed Berrada
Mohammed Berrada est né le 08/10/1983 à El jadida. Il vit et travaille à Agadir, c’est un Artiste peintre, Professeur d’arts plastiques, Président de l’association mass-art.
Une force, un geste, une expression…
Les thèmes des peintures de Mohammed Berrada, sont puisés dans la vie ordinaire, typiquement marocaine. Beaucoup de scènes surgissent de la mémoire de son passé et font l’objet de ses tableaux : marchés traditionnels, souks, places publiques, ruelles avec arcades et personnages, coupoles et maisons traditionnelles, architecture de différentes régions du Maroc, terrasses …
Les sensations que l’artiste a toujours éprouvées devant ces spectacles l’ont amené à choisir une technique qui met bien en valeur le thème de ses œuvres et l’impression qu’il cherche à en donner.
« Avant d’être des murs, une maison est d’abord un lieu convivial, un regroupement de personnes, des sentiments divers, une vie, des vies ! Une place est un lieu avec une âme… Et c’est justement cette âme qui intéresse ma démarche. »
Khalid Beli
Khalid Belli est un jeune artiste peintre et sculpteur, berbère marocain, il est diplômé de l’École des arts plastiques et des arts appliquées d’Essaouira. Ce jeune Peintre s’inspire des arts contemporains. Il nous livre sa vision artistique riche en couleurs en signes et symboles. Dans un cadre purement abstrait, son oeuvre se caractérise par une composition lyrique et une technique toujours en mouvement.
Khalid Belli puise son inspiration des scènes de la vie quotidienne, il les reconstitue puis les transcrit sur ses toiles par des touches qui traduisent des émotions profondes et intimes. Par ailleurs, il se réfère à sa propre Culture Amazighe.
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Vous connaissez déjà sûrement Saïd Aoubrahim : il a participé avec ses magnifiques photographies à l’illustration du beau livre « Agadir la ville Impassible »
Agadir Blog, créé le 1er mars 2011 : Revue de Presse sur les dernières nouvelles d'Agadir, les beaux coins à découvrir, les richesses culturelles, artistiques et patrimoniales de la région.
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