Il existait 6 greniers fortifiés à proximité immédiate d’Amtoudi. Quatre d’entre eux ont pratiquement disparu et il n’en reste que quelques morceaux de murs.
Les deux autres ont survécu et ont été heureusement restaurés grâce à Salima Naji qui a supervisé les travaux et donné toutes indications pour que ces restaurations soient faites dans les règles de l’art, suivant les méthodes traditionnelles par d’anciens maâlems dépositaires de ce savoir-faire ancestral. Il s’agit des greniers de Id Aïssa et de Aguellouy.
Voici le trajet que nous avons effectué mardi sous un soleil magnifique (environ 12 kilomètres)
Début de l’ascension tôt le matin :
On arrive à Id Aïssa : des gravures rupestres près de l’entrée
Belle vue en direction de Taghjijt
Un très beau travail de restauration !
La seconde porte que l’amine va nous ouvrir
A l’intérieur, un dédale de ruelles entre les rochers et les constructions
Le mortier qui servait à la préparation de la poudre à fusil
Sur les deux photos qui suivent, on reconnaît la « patte » de Salima Naji
Les cases du grenier ne sont pas superposées, mais juxtaposées, les ruelles pour y accéder sont étroites
L’intérieur d’une case du grenier
On y voit de très nombreux emplacements destinés à recevoir les ruches traditionnelles en roseau tressé
La tour de garde qui surplombe la falaise
et l’échelle qui sert à grimper à l’intérieur de la tour (un tronc de palmier avec des encoches)
Faraji prend un peu de repos avant de repartir
Là aussi, des gravures rupestres, mais elles sont très déteriorées
Quelques vues de la partie supérieure de l’agadir
La porte qui donne accès au « musée » de l’agadir
Le musée où toutes sortes de choses ont trouvé place
Une belle poterie bien décorée et, au dessus, des actes rédigés sur des morceaux de bois
Un très beau couscoussier en terre cuite
On quitte Id Aïssa pour monter sur le plateau au dessus pour rejoindre Aguellouy
Un bel empilement de rochers devant l’agadir
la marche sur le plateau, le terrain n’est pas très facile, mais là, ça ne monte pas !
et on attaque la descente vers Aguellouy
Le chemin est étroit et pas facile !
L’amine, prévenu par téléphone nous attend près de la porte
Belle restauration des motifs, là aussi !
ainsi que des plafonds en branches de palmiers
Il y a eu un très gros travail de fait dans ce grenier
L’oued au dessous et le village d’Amtoudi
Une affiche souvenir des travaux de restauration
La pièce dans laquelle était préparée l’huile d’argane
C’est de loued au dessous qu’ont été prises les photos d’hier
Là aussi, un petit « musée » renferme des trésors
Une magnifique porte dont les décorations sont admirablement conservées
Ce qu’il a fallu comme travail pour monter tout ça !
Un travail qui reste à terminer : la restauration du rucher extérieur
Le haut de la tour de garde : le gardien veillait et dormait la nuit à cet emplacement, entre les créneaux
A l’intérieur de certaines cases du grenier, une jarre était enchâssée dans le mur pour y placer des bijoux ou objets de grande valeur. Une fois ces objets en place, un enduit était réalisé par dessus pour en masquer l’emplacement que seul le propriétaire pouvait retrouver !
De là, avec le téléobjectif, on peut même surveiller la voiture devant l’auberge
et voir les va-et-viens en bas : là, le retour de la corvée de lessive
et on prend le chemin du retour vers l’auberge
On traverse l’oasis : une véritable forêt vierge
Par endroits, on aperçoit l’impressionnant agadir juste au-dessus
Il reste des dattes à récupérer !