Archives de septembre 2014

Avis aux voyageurs par la Maison d’hôtes Dar Daïf de Ouarzazate

detail-dardaifnuitChers amis voyageurs,

Les derniers événements survenus en Algérie ont poussé certains d’entre vous à me contacter pour exprimer vos inquiétudes vis à vis de votre projet de séjour au Maroc. Je veux aujourd’hui faire le point avec vous, répondre à vos questionnements légitimes et partager avec vous mon analyse sur la situation en regard de mon vécu de plus de 35 années au Maroc.

En premier lieu, il convient de rappeler que le contexte algérien n’a rien à voir avec le Maroc.

Hervé Goudel s’est malheureusement rendu dans une zone réputée très dangereuse, abritant un groupe de djihadistes actifs depuis 1990. Ce groupe sème la terreur auprès de leurs concitoyens dont plus de 60 personnes qui ont été enlevées contre des rançons, des  dizaines de personnes ont été sauvagement assassinées.

Ici au Maroc, et fort heureusement, rien de tout cela n’existe : ni zone non contrôlée, ni groupe mafieux ou terroristes. L’activité touristique continue et c’est tant mieux pour le Maroc.

Comme vous le savez toutes et tous, la tranquillité du Maroc est le résultat d’un système qui fonctionne : ici, le Roi Mohamed 6 est le pilier de stabilité qui permet au Maroc, aux marocains, d’évoluer, pas à pas, et d’avancer vers un progrès nécessaire.

Donc je peux affirmer que  je suis confiant dans la sécurité de ce pays qui est devenu le mien, et oui je peux vous rassurer sur l’absence de danger concernant votre séjour ici parmi nous et avec nous dans l’Atlas comme dans le désert.

Les nomades et les habitants des villages sont par excellences des personnes accueillantes. La frontière avec l’Algérie est très contrôlée et les services de sécurité marocains sont de toute manière d’une fermeté radicale face à toute forme d’extrémisme au Maroc. Lors de nos grandes traversées, nous avons été parfois amener à nous rapprocher des frontières et nous avons pu constater que c’est aujourd’hui une zone militaire avec des postes sécurisés et armés, des radars et des caméras infra rouge. Aujourd’hui, les trafics d’autrefois, d’il y a 10 ans, sont finis. Nous croisions souvent des traces de véhicules et des traces de grands troupeaux de chameaux en provenance de la frontière algérienne pour des transports illégaux de cigarettes. C’est fini. Impossible de franchir frontière entre l’Algérie et le Maroc.

Voilà les éléments de réponse que je peux vous apporter pour guider votre réflexion quant à votre séjour parmi nous au Maroc.

Je reste à votre entière disposition pour tout renseignement. N’hésitez pas à me téléphoner pour en discuter de vive voix.

Pour terminer, je veux partager avec vous une très bonne nouvelle que tous ici avons appréciée :  il vient de pleuvoir pendant 32 heures consécutives, ce qui n’était pas arrivé depuis 4 ans à Ouarzazate.

Après des appels téléphoniques auprès d’amis villageois de l’Atlas et de nomades dans le désert, cette pluie s’est étendue sur tout l’Atlas mais aussi sur le désert de Merzouga jusqu’à l’Atlantique. Cela promet d’excellents pâturages pour les chameaux, et rapidement de la verdure.

Dans l’attente de vous lire ou vous entendre, nous vous adressons nos meilleures salutations, et pour tout dire, nous espérons votre venue.

Jean-Pierre et Zineb

Publié 30 septembre 2014 par Michel Terrier dans Actualité

Pour remettre un peu les choses en place

Ci-dessous un post facebook du « Jardin des Orangers » de Taroudant sur lequel je suis d’accord à 100%

Bonjour,

Les médias français ont fait une annonce erronée sur les risques au Maroc. Par la suite le démenti des médias est passé inaperçu alors que le quai d’Orsay rappelle que le Maroc est en VIGILANCE NORMALE.

Le niveau de dangerosité des régions est classé par couleurs, sur la carte ci-dessous :
– Rouge : zone fortement déconseillée
– Orange : zone déconseillée sauf raison impérative
– Jaune : zone à vigilance renforcée
– Vert : zone à vigilance normale, avec notamment le Maroc.

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Et la France ? dans quelle couleur est-elle classée ?

Sachant par ailleurs que notre petit paradis est situé dans l’arrière pays, bien loin de l’agitation des grandes villes, nous sommes autant concernés par la folie du monde que pourrait l’être un village au fin fond de la Corrèze.*
Et si vous étiez plus en sécurité au Maroc qu’en France ?

Publié 30 septembre 2014 par Michel Terrier dans Actualité

Une visite au rucher d’Inzerki.

Toujours les mêmes paysages merveilleusement colorés sur la piste qui mène au rucher :

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Après la visite du rucher, un petit tour chez Brahim Chtoui, responsable de l’Association du Rucher d’Inzerki où nous dégustons un excellent thé à la menthe, avec de l’huile d’argane, du miel et de l’amlou, en compagnie de sympathiques nantais fidèles du blog d’Agadir, le hasard fait bien les choses !

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Publié 30 septembre 2014 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Région, Tourisme

Le suisse Eléphant Vert investit 65 millions d’euros dans la bio-agriculture au Maroc

Le groupe genevois Eléphant Vert, leader mondial des biofertilisants, s’est implanté au Maroc où il développe trois unités de production à Meknès, Agadir et Berkane pour un investissement de 65 millions d’euros.

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« Ce projet inédit, d’une capacité de 500 emplois à l’horizon 2017, vise à faire du pays un hub pour exporter les trois-quarts de sa production en Europe et en Afrique », souligne-t-on auprès de la société helvétique.

La filiale marocaine d’Eléphant Vert, en partenariat avec la fondation suisse Antenna Technologies, a déjà inauguré un premier site à Meknès, actuellement en cours d’expansion. Cette unité a absorbé 25 millions d’euros d’investissements directs, auxquels s’ajoutera une enveloppe supplémentaire de 20 millions dans les années à venir.

Pour les sites d’Agadir et de l’agropole de Berkane, le groupe prévoit de consacrer à chacun, dans un premier temps, une enveloppe d’au moins 7 millions d’euros.

Selon le directeur général du groupe, Sébastien Couasnet, les engrais proviennent de l’usine à Meknès où ils sont produits à partir de la valorisation de déchets agricoles collectés auprès de divers fournisseurs locaux du bassin de Meknès, dont des agriculteurs, éleveurs et des sociétés d’agroalimentaire.

Le processus de production consiste d’abord à sélectionner, puis mettre en fermentation les matières premières (déchets). Ensuite, intervient la phase d’aérobie d’enrichissement à base d’azote et d’ammoniac, un procédé classé « secret de fabrication », suivi de la phase de conditionnement, explique-t-on auprès de l’entreprise.

En outre, la société propose des biofertilisants commercialisés sous les marques Fertinova et Orgavert, des produits enrichis en bactéries utilisés notamment pour le traitement des cultures (bioinsecticides, bioacaricides, biofongicides).

Pour M. Couasnet, « la perspective de l’expérience actuelle est de faire de la région de Meknès une vitrine d’innovation industrielle, de recherche et développement ».

Autre investissement phare de la société, une station d’essai baptisée « Clinique des plantes » sera opérationnelle dès octobre 2014 afin de mener des expériences sur ses produits et développer des solutions aux problèmes spécifiques aux cultures.

« Les activités de la clinique s’étendent à plusieurs régions et nous travaillons à l’implantation de notre réseau de distribution qui permettra un large accès à nos biofertilisants et biopesticides », indique le groupe dans un communiqué.

La station d’essai devrait ouvrir ses portes aux exploitants agricoles qui pourront ainsi acquérir un savoir-faire en matière d’utilisation des micro-organismes du sol et des biopesticides pour un usage optimal des produits.

Situé sur une surface de dix hectares, le site de Meknès table sur une production de 50.000 tonnes de biofertilisants à base de micro-organismes et 120 tonnes de biopesticides à l’horizon 2015.

D’après la société, les tests des biofertilisants au Maroc sont menés sur des cultures aussi diversifiées que la banane, fraise, orange, blé, clémentine, pomme de terre, pastèque et betterave sucrière.

A cet effet, Eléphant Vert a noué un partenariat avec la Fondation marocaine pour l’innovation et la recherche (MASCIR) et l’université de Meknès.

Publié 30 septembre 2014 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Agriculture

Salon professionnel Top Resa : Opération séduction d’Agadir la blanche à Paris

par Majda Saber – aujourdhui.ma

Le Maroc reste la première destination non européenne des Français. Les statistiques de l’année 2014 le confirment. Une hausse de 8% en termes d’arrivées a été enregistrée.

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Une stratégie marketing pour garder ce marché porteur devrait faire face à la grande concurrence exercée par d’autres destinations. La participation du Maroc au Salon professionnel IFTM Top Resa à Paris qui s’est déroulé du 23 au 26 de ce mois s’inscrit dans ce plan. La région du SMD, destination prisée par les touristes français, s’inscrit dans la même mouvance. Une délégation du Conseil régional du tourisme du Souss-Massa-Drâa a été sur place, lors de cette 36ème édition.

L’objectif étant de garder de s’acquérir de nouvelles parts de ce marché porteur. Une soirée organisée conjointement par l’ONMT (Office national marocain de tourisme) et le CRT de la région du SMD a été donnée à l’occasion, la nuit du 25 novembre, à l’Elysium dans l’arrondissement parisien. La nouvelle image marketing «Agadir la blanche» met en exergue les atouts climatiques et touristiques de cette destination. Cette soirée a connu la participation d’une kyrielle de personnalités des différents domaines artistique, médiatique et politique dont on cite l’actrice Claudia Cardinale, le couple de comédiens Pierre Arditi et Evelyne Bouix, Aure Atika, Amelle Chahbi, Yamina Benguigui, Elisa Tovati, Christophe Malavoy, Frédérique Bel en pleine promotion pour la sortie du DVD du film «Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu», Christophe Dechavanne, Nelson Monfort, l’écrivain et journaliste Serge Raffy, le compositeur Mick Lanaro, Abdelatif Benazzi, désormais entraîneur de l’équipe nationale de rugby du Maroc et Tahar Ben Jelloun. Ces personnalités seront ainsi les nouveaux messagers de la destination. Cependant, une liste de personnalités connues sur les estrades dans différents domaines seront invitées pour passer deux week-ends à Agadir afin de renforcer et d’accompagner la destination dans sa promotion, nous souligne Daniel Karbownik, directeur général des hôtels Sofitel Agadir et Essaouira et président de la commission événementielle du CRT d’Agadir. «Nous voulons par cette stratégie donner plus de visibilité à la destination et notamment de lui permettre de récupérer son côté glamour», explique-t-il.

Le plan d’action du CRT du SMD prévoit également plusieurs autres soirées pour communiquer autour de la destination. «Nous envisageons également dans le cadre de ce plan d’action de booster l’animation de la ville d’Agadir via l’organisation du week-end du cirque de Moscou ainsi que par l’organisation de soirées de la musique jazz», confirme Daniel Karbownik. Pour cette nouvelle commission, la promotion de l’arrière-plan de la région est aussi à l’ordre du jour. Il est à noter qu’un film promotionnel de la ville d’Agadir a été présenté au cours de cette soirée.

La représentativité de la région du SMD a été renforcée par la participation du conseil provincial d’Ouarzazate au Salon Top Resa. Une délégation des professionnels de cette destination était également au rendez-vous.

Publié 30 septembre 2014 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Tourisme

Communiqué de l’association Français du monde

 ADFE

 

L’association Français du monde organise son Assemblée Générale

Le 10 octobre 2014 à 19h00

 À l’Institut Français d’Agadir.

 

Nous poursuivrons la soirée autour d’un repas au Brasero (100dh le repas hors consommation).

Inscrivez-vous au 06 61 38 95 99                                                                                                                                            .

Venez nombreux !                                                                                                                            .

L’équipe de FDM                                                                                                                             .

Publié 30 septembre 2014 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Associations

Le Bamboo Thaï réouvre le midi

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Publié 30 septembre 2014 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Gastronomie, Restauration

Bilmawen Bodmawen ou la saga d’un rite qui refuse de mourir

lemag.ma

La ville d’Inezgane s’apprête à accueillir, les 11 et 12 octobre, la 3ème édition du carnaval Bilmawen Bodmawen sous le signe « mémoire et identité au service du développement ». Il s’agit d’une procession riche en couleurs, spectacles, symboles, sons et odeurs qui, se refusant de mourir, perpétue un rite ancestral, celui d’une manifestation traditionnellement liée à Aid Al Adha.

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Inezgane

Bilmawen Bodmawen (littéralement l’homme aux peaux et aux multiples visages, en allusion aux masques) est le nom d’un carnaval devenu, au fil de ses trois éditions, la marque de fabrique de la préfecture d’Inezgane Aït Melloul et des localités avoisinantes où cette cérémonie populaire, faite de déguisements et apparats, est célébrée dans la joie et l’allégresse.

Pratique carnavalesque par excellence, cette manifestation aux évocations symboliques, culturelles et historiques bien ancrées, se présente, à bien des égards, comme le condensé mnésique de croyances, us et coutumes d’un temps qui fut.

Appelée selon les différentes régions du Maroc tantôt « Boujloud », tantôt « Boulabtayne », « Bouhidour », « Harma », « Bashikh » ou « Souna » dans le nord-est marocain, cette pratique n’est pas étrangère à d’autres régions de l’Afrique du Nord, notamment aux Amazighs d’Algérie où elle se retrouve dans certaines régions sous le nom de « Baba Al Haj » ou « Bouâafif » et jusqu’aux Iles Canaries.

Autant dire l’étendue d’un rituel aux dénominations multiples certes, mais qui continue de rendre inexorablement l’écho d’origines et croyances qui remontent à la nuit des temps.

Mais en quoi consiste tout ce rituel à Inezgane et régions? Le procédé est simple. Au lendemain de Aid Al Adha, si ce n’est la soirée même, dans chaque ruelle et quartier, des jeunes redoublent d’efforts pour s’entraider à confectionner minutieusement des costumes d’apparat qui, parfois, nécessitent jusqu’à cinq peaux par individu selon la taille et la morphologie de tout un chacun.

Chaque groupe prépare ses déguisements et son matériel et procède à la décoration et à l’embellissement de sa tenue par des couleurs chatoyantes, vives et uniques, faisant ainsi preuve d’une grande ingéniosité et de créativité où le burlesque se dispute la vedette au réel et où la modernité et la tradition cohabitent sans jamais se faire mal.

De mémoire, on raconte que les festivités se déroulaient aux sons des cris de joie et d’émerveillement des enfants et des femmes qui tentent de toucher les sabots des pattes pendantes utilisés par les membres de la troupe. Chaque soir, et durant plusieurs jours, les participants au défilé, masqués et déguisés, se réunissaient à « Assays », la grande place, où ils proposent des présentations folkloriques faites de chants et de danses au rythme de musiques traditionnelles et populaires jusqu’à une heure tardive de la nuit.

Si une tradition tenace veut attribuer à ces pratiques mondaines des vertus ésotériques consistant à apporter chance, fortune et bien-être, il n’en demeure pas moins que Bilmawen est resté éminemment une festivité où les jeunes rivalisent pour mettre en avant leurs talents artistiques en termes d’imagination et de créativité. Ce faisant, Assays devient une arène où sont livrés une multitude de messages et de signes à portée religieuse, culturelle, sociale et humaine à l’instar du « Théâtre de la rue » ou de « Happening ».

Au fait, d’où tient-il toute sa résilience ce phénomène qui refuse de mourir? Pour Mohamed El Moukh, membre de la Fondation des initiatives de développement de la préfecture d’Inezgane Aït Melloul (FID/PIA), initiatrice de ce 3ème carnaval, il s’agit d’un legs qui ne cesse de chercher ses moyens de résistance et de renouveau, en s’inspirant, pour ce faire, de l’expérience d’autres carnavals internationaux qui, sous d’autres cieux, ont commencé par des participations très réduites et qui n’ont pas tardé à s’imposer comme des rendez-vous fort indiqués sur les agendas culturels et touristiques de par le monde.

Il explique dans une déclaration à la MAP que l’intérêt porté à un pareil rite ancestral, très enraciné dans l’histoire des Amazighes de l’Afrique du Nord, va de pair avec le souci que le Maroc témoigne à l’égard de la culture en tant que levier de développement économique et touristique des territoires et de la place qui sied dans ce schéma au patrimoine immatériel.

Dans une déclaration similaire, le directeur de ladite Fondation, Ahmed Sabir, ex-doyen de la faculté des lettres d’Agadir, met l’accent sur l’impératif de promouvoir ce carnaval en tant que réceptacle de valeurs culturelles prometteuses, pour lui imprimer une dimension académique avec la participation de nombre de chercheurs marocains et étrangers, notamment de France.

Il s’agira aussi, dit-il, d’assurer à cette manifestation un rayonnement international « timide au départ », à travers la participation d’une troupe sénégalaise et de la troupe canarienne « Los Diabletes de Teguise (Les Diables de Teguise) », dont les spectacles remonteraient à la période antérieure à la découverte des Amériques, c’est-à-dire à l’époque où les Canaries étaient de langue et de culture amazighes.

A ce sujet précisément, Lahoucine Bouyâakoubi, enseignant d’anthropologie à l’Université Ibn Zohr d’Agadir et directeur-adjoint de la même Fondation, soutient que l’évocation de l’altérité de l’Autre dans ce genre de rituel témoigne de la quête permanente de l’homme amazigh de s’ouvrir sur les autres cultures, les montagnes de l’Atlas qui servirent jadis de rempart pour cet être humain et ses conceptions de l’existence et de l’univers, n’étant plus d’aucun recours dans le sillage de l’avancée inexorable de la mondialisation faite d’Internet, d’antennes paraboliques et d’autres médias.

Le même chercheur estime que l’organisation de ce carnaval, longuement combattu par les forces coloniales françaises et espagnoles et, par la suite, par certaines parties qui avaient pris l’habitude de ne voir ce rituel que d’un mauvais œil, témoigne que bien des eaux ont coulé, depuis, sous les ponts et qu’un compromis s’est dégagé au gré des flux et reflux entre les divers intervenants en vue de faire de cette manifestation un des affluents du développement économique et culturel de la région.

Au fait, les cercles académiques n’ont jamais fait peu de cas d’une manifestation de la stature de Bilmawen Bodmawen au regard de l’intérêt que lui porte un nombre important de jeunes de plus en plus croissant, tant et si bien que la Faculté des lettres et des sciences humaines d’Agadir lui avait consacré, en mai 2013, un colloque international sous le signe « le carnaval dans les sociétés amazighes ».

Initiée conjointement avec l’organisation Tamaynut (section d’Inezgane), cette rencontre s’est attelée à présenter et analyser les différentes activités carnavalesques et spectaculaires dans les sociétés amazighes comme Bilmawen, Imâachar, Ihiyyadn, Telghenja, telles qu’elles sont pratiquées dans les sociétés nord-africaines, en traitant de leurs origines historiques, de leurs aspects anthropologiques, de leur évolution et de leur avenir.

Les participants ont relevé que ces traditions éminemment masculines, notamment Imâachar et Bilmawen, qui consistent à se déguiser avec des peaux de moutons ou de chèvres, et à se cacher le visage avec des masques de façon à ne plus être reconnus, étaient auparavant répandues dans toutes les régions d’Afrique du nord, que ce soit dans des régions amazighophones ou arabophones.

Expression d’un intérêt de plus en plus consistant, la préfecture d’Inezgane Aït Melloul allait abrier, en juin 2013, une journée d’étude sur « Bilmawen: un patrimoine au service du développement », avec la participation de plusieurs chercheurs ayant débattu de thématiques portant, entre autres, sur « l’histoire de Bilmawen », « Bilmawen dans la culture marocaine », « l’expérience du carnaval de Bilmawen Bodmawen », « l’expérience d’Imâacharen de Tiznit » et « Bilmawen comme levier du développement local ».

Dans l’entretemps, à Inezgane et régions, des jeunes continuent, à l’approche de Aid Al Adha, de redoubler d’efforts pour avoir un droit au chapitre: Battre le pavé aux côtés de pas moins de 4.000 participants le long de l’Avenue Mohammed V allant de Dcheira vers Inezgane, en présence de quelque 200 mille spectateurs, avec à la clé une compétition pour le meilleur spectacle.

Les organisateurs de ce 3ème carnaval promettent des soirées artistiques à Aït Melloul, Dcheira et Inezgane, mais aussi une nouveauté. Le célèbre parolier de la troupe légendaire des Izenzaren Mohamed Hanafi, auteur entre autres des célèbres tubes « Immi Henna » ou de « Tamaguit », première chanson en langue amazighe de la troupe Nass Al Ghiwane, dévoilera, dit-on, une autre de ses multiples facettes: Celle d’un sculpteur !.

Publié 29 septembre 2014 par Michel Terrier dans Actualité, Animation, Région, Spectacle, Tradition

Communiqué de la Société Française de Bienfaisance

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Publié 29 septembre 2014 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Coopération, Solidarité

Appel à candidatures – Résidences à la Cité internationale des arts de Paris

Dans le cadre de la coopération entre le Maroc et la France, le Ministère de la Culture du Royaume du Maroc et le Service Culturel de l’Ambassade de France au Maroc lancent un appel à candidatures pour des séjours en résidence dans les ateliers de la Cité internationale des arts à Paris en 2015.

 

Je vous transmets un lien qui présente l’appel à candidatures pour des séjours en résidence dans les ateliers de la Cité internationale des arts à Paris en 2015.

 

Les disciplines concernées sont :
Les arts plastiques, photographie, art vidéo, design, littérature et les disciplines du spectacle vivant (théâtre, danse, musique, cirque, arts de la rue).

Plus d’informations:  http://www.if-maroc.org/agadir/spip.php?article294&var_mode=preview

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Publié 29 septembre 2014 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Coopération

France Diplomatie – Conseils aux voyageurs -information valide au 28 septembre

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Publié 28 septembre 2014 par Michel Terrier dans Actualité

DECLARATION DU MINISTRE DU TOURISME, Rabat le 25 septembre 2014

M. Lahcen Haddad, ministre du tourisme

M. Lahcen Haddad, ministre du tourisme

Le Maroc dénonce fermement l’exécution barbare de l’otage français, Hervé GOURDEL, survenu le 24 Septembre en Algérie.

Nous déplorons vivement ce genre d’agissement qui n’a aucun fondement humain, ni religieux ni culturel.

Nous rappelons que le Maroc est, et restera, toujours un pays de paix de tolérance, une terre d’accueil et de cohabitation dans la sérénité de toutes les populations quelque soit leur origine, religion ou couleur.

Le Royaume du Maroc, du Nord au Sud, d’Est en Ouest,  continue d’être un Pays où la sécurité est garantie, et si besoin était, le Pays dispose de tous les moyens pour garantir la sécurité de ses citoyens et de ses visiteurs.

Le Maroc, fort de ses atouts, de son histoire séculaire, de sa stabilité politique et de sa population, sous la conduite éclairée de Son Souverain, Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, maintient son engagement ferme et reconnu de par le monde, pour lutter contre toute forme d’extrémisme et d’intolérance.

Le Pays dans son ensemble, et en premier lieu sa population, continueront d’accueillir leur visiteurs pour leur permettre de découvrir, ou de redécouvrir, une grande nation par son âme, par son hospitalité et son ouverture, et de partager son patrimoine et ses valeurs ancestrales qui font du Maroc « le pays qui voyage en vous ».

Bienvenue au Maroc.

Publié 28 septembre 2014 par Michel Terrier dans Tourisme

Promenade aux salines de Dkhila

Elles sont situées à quelques centaines de mètres du barrage de Dikhla :IMG_5695

Ce barrage (ici en vue aval) sur l’oued Issen a les caractéristiques suivantes :
Surface plan d’eau env. 8.3 ha
Volume env. 246 000 m3

Volume annuel régularisé  : 69.5 Mm3 utilisés :
Pour irriguer le périmètre Issen 13000 ha  : 60 Mm3
Pour alimenter Agadir en eau  : 9.5 Mm3

Pour accéder aux salines, il faut prendre la petite route à gauche qui mène aux bâtiments d’administration du barrage, puis s’arrêter au bout de la route.

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Quelques centaines de mètres à pied et on aperçoit les salines :

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Il faut descendre dans le lit de l’oued et remonter sur l’autre versant pour découvrir les bassins :

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C’est une eau de source qui passe sur du sel gemme souterrain et qui est récupérée à sa sortie pour être amenée dans les bassins par les tuyaux qu’on voit sur la photo ci-dessusIMG_5685

Le soleil fait son travail en évaporant l’eau :IMG_5686

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Une fois bien sec, le sel est mis en sacs de 40 kg et transporté à dos d’âne.IMG_5684

 

Une petite « photo de famille » IMG_5690

L’oued, en aval des salines :IMG_5691

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Publié 28 septembre 2014 par Michel Terrier dans Actualité, Région, Tourisme

Elisa Tovati et Aure Atika : Divines et tout sourire pour Agadir la blanche

purepeople.com

Hier soir, jeudi 25 septembre, les merveilles d’Agadir la blanche ont été mises à l’honneur lors d’une soirée organisée par K2T Prod et l’agence de relations publiques Laurent Guyot & Co. Autour d’Abderrafie Zouiten, directeur général de l’Office national marocain du tourisme, et de Daniel Karbownik, directeur général des hôtels Sofitel Agadir et Essaouira et président de la Commission événementielle du CRT d’Agadir, de nombreuses personnalités s’étaient réunies à L’Elyséum de Paris (8e arr.) pour célébrer comme il se doit la ville marocaine.

Ainsi, 48 heures avant le lancement tant attendu de la 5e saison de Danse avec les stars sur TF1, Elisa Tovati était de la partie et a pris la pose, magnifique dans sa tenue composée d’un pantalon noir, d’une veste noire, d’une chemise blanche et de talons hauts. Très prise par les répétitions avec son danseur, l’interprète de Tout le temps avec Bryce Conrad a tenu à être présente malgré son emploi du temps surchargé.

Elisa Tovati

Elisa Tovati

Tout aussi glamour, Aure Atika, ravissante dans son top graphique beige et noir, semblait elle aussi ravie d’assister à cette soirée événement où elle a pu retrouver en Elisa Tovati, sa camarade de La Vérité si j’mens.

Aure Atika

Aure Atika

Grande dame du cinéma, l’actrice italienne Claudia Cardinale a quant à elle fait une entrée remarquée lors de son arrivée rue Quentin-Bauchart. Divine sans sa tenue noire et violette, la star d’Il était une fois dans l’Ouest au côté de Charles Bronson s’est prêtée avec plaisir au jeu des photographes et n’a pas rechigné à prendre la pose avec de nombreux invités, ravis de croiser la route de l’icône.

Claudia Cardinale

Claudia Cardinale

Étaient également présents : l’animateur , Pierre Arditi et sa femme Evelyne Bouix, Axelle Laffont et son compagnon Cyril Paglino, les comédiens Christophe Malavoy, Frédérique Bel et Amelle Chahbi, la réalisatrice et femme politique Yamina Benguigui, l’écrivain Serge Raffy, le compositeur Mick Lanaro ainsi que le commentateur sportif Nelson Monfort, tous réunis autour de Son Excellence Monsieur Chakib Benmoussa, ambassadeur du Royaume du Maroc en France.

Publié 26 septembre 2014 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Communication

Connect Institute – FEED Inaugural : Pr. Driss Moussaoui

 

 

Le mardi 30 septembre 2014 de 18 H 45 à 20 H 30

Connect Feed

Publié 26 septembre 2014 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir

Tour du Maroc à la voile : Un mois au large des côtes du Royaume

Amine El Amri – lematin.ma

Saïdia sera le point de départ de cette course à voile, unique en son genre. Ph. DR

Saïdia sera le point de départ de cette course à voile, unique en son genre. Ph. DR

Un rallye nautique reliant Saïdia à Dakhla, avec plus d’une quinzaine de voiliers inscrits. C’est le pari osé des organisateurs du premier Tour du Maroc à la voile. Après un premier rassemblement à Saïdia le weekend, où des actions caritatives sont au programme, avec notamment la distribution de fournitures scolaires, les participants mettront les voiles en direction de Tanger, à partir de mercredi. Une traversée de la côte méditerranéenne du Maroc, pour arriver à la marina de la ville du Détroit, le vendredi 3 octobre en matinée, au plus tard. Là encore, plusieurs activités sont au programme, visant à encourager la pratique des courses de voile parmi les plus jeunes. Le mercredi 8 octobre, levée de l’ancre en direction de la marina Bouregreg. Sur place, un spectacle de cirque animera le séjour dans la capitale du Royaume. Le 12 octobre, cap sur la légendaire baie d’Agadir, où la marina de la capitale du Souss abritera les concurrents. Puis, toutes voiles dehors, les concurrents défieront la houle atlantique pour clore la course en beauté, à la somptueuse lagune de Dakhla, théâtre de nombreux événements de compétitions de glisse, comme l’étape du Kite Surf, organisée annuellement. Un rallye de voiliers solidaire L’aventure qui durera près d’un mois réunira de nombreux marins, venus particulièrement de France, mais aussi de trois voiliers sous le pavillon marocain. Ces voiliers seront chargés de fournitures scolaires et d’aides en tous genres, destinés aux enfants des villes côtières visitées durant le périple. En somme, un événement unique en son genre au Maroc, placé sous le signe de l’amitié et de la rencontre du monde marin, qui mettra en valeur les richesses côtières du Maroc.

Publié 25 septembre 2014 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Animation, Sport, Voile

Transavia renforce le Paris – Essaouira

air-journal.fr

Transavia

La compagnie aérienne low cost Transavia France mettra en place fin octobre une troisième fréquence hebdomadaire le mercredi sur la ligne reliant Paris-Orly à Essaouira, une route abandonnée par Royal Air Maroc la semaine dernière.

A partir du 29 octobre 2014, la filiale d’Air France spécialisée dans le vol pas cher proposera des vols lundi, mercredi et vendredi entre l’aéroport de Paris-Orly Sud et la ville marocaine, opérés par les habituels Boeing 737-800 de 189 places. Les départs sont programmés aux mêmes horaires, avec décollage à 7h40 (arrivée 10h10) et retour du Maroc à 11h00 (arrivée 15h20). Transavia France sera donc sans concurrence sur cette route, que la RAM a abandonné faute de rentabilité – et après l’arrêt d’une subvention de l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT) alors qu’elle est versée à la low cost.

Selon le communiqué de Transavia France, Hervé Kozar, Directeur Général Adjoint Commercial de transavia.com et Abderrafia Zouitene, Directeur Général de l’ONMT ont signé mercredi lors du salon IFTM-Top Resa un partenariat de développement et de promotion du tourisme vers la destination Essaouira.  Cette signature « s’inscrit dans la lignée de l’accord signé le 5 juin 2014 entre transavia.com et l’Office National Marocain du Tourisme, lors du salon Connect qui s’était tenu à Marrakech. L’objectif de cet accord est de promouvoir la destination Maroc et de renforcer les flux aériens vers ce pays grâce à des vols directs opérés par transavia.com ». Transavia a depuis 2007 « beaucoup travaillé en collaboration avec l’Office National Marocain du Tourisme, en faveur du développement de son réseau au Maroc et cette nouveauté représente une belle opportunité sur le marché marocain », a déclaré Hervé Kozar. « L’ONMT est heureux de contribuer au développement de transavia.com sur les destinations touristiques marocaines. Nous notons avec grand plaisir la progression que la compagnie enregistre cette année avec +38% de sièges par rapport à l’année dernière et l’ouverture d’une troisième fréquence vers Essaouira pour l’hiver 2014-2015 », a ajouté le dirigeant de l’Office National Marocain du Tourisme.

Royal Air Maroc avait expliqué la fermeture de son Paris – Essaouira par son manque de rentabilité, selon les règles définies par l’Etat selon lesquelles elle sest engagée à supprimer toutes les routes non rentables. Mais l’arrivée de Transavia sur cet axe en mars 2013 (initialement avec deux vols par semaine), et les subventions versées à cette dernière par l’ONMT sous la forme d’un contrat de co-marketing alors que les siennes ont été supprimées, ont également influé sur sa décision selon l’Economiste. Le dirigeant de l’ONMT a de son côté annoncé la mise en place en avril prochain d’une liaison aérienne entre Essaouira et Londres, sans en préciser l’opérateur, d’autres étant étudiées depuis ou vers la Belgique, l’Espagne, l’Italie ou l’Allemagne, tandis que la RAM étudierait des vols depuis Casablanca..

Rappelons qu’au Maroc, Transavia France dessert au départ de Paris Essaouira donc, Agadir, Marrakech et Oujda, Marrakech étant également desservie depuis Lyon, Nantes et Strasbourg.

Publié 25 septembre 2014 par Michel Terrier dans Actualité, Tourisme, Transports

Connect Institute dévoile son programme de rencontres pour l’automne 2014

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Après une première saison d’existence en tant qu’espace de rencontres et de partage à Agadir et sa région, Connect Institute a établi son programme pour l’automne 2014:

-le Professeur Driss Moussaoui interviendra, mardi 30 septembre, en ouverture du cycle sur la thématique « Nous, Notre société »;

-la rencontre du jeudi 2 octobre sera consacrée à la ville d’Agadir avec Marie-France Dartois, auteure de l’ouvrage : « Agadir et le Sud Marocain »;

-le jeudi 16 octobre, les participants auront rendez-vous avec la coach Sandrine Saliba;

-le professeur Brahim Labari, sociologue, interviendra jeudi 23 octobre pour proposer des réponses et animer le débat autour de la question: « Sommes-nous modernes ? »

-le jeudi 13 novembre, il sera question de développement durable: « Où allons-nous sur notre Terre? », avec Taha Balafrej, fondateur de l’Institut et expert en développement durable.

Faisant partie de ce cycle de rencontres, dans un format élargi, la deuxième édition de l’événement Agora réunira, le jeudi 27 novembre, deux grandes personnalités publiques qui vont intervenir autour de la thématique « Action individuelle, destin collectif ».

Connect Institute, créé à Agadir par Taha Balafrej en février 2013, se fixe pour mission de créer des liens à travers différents programmes et ateliers (théâtre, langue, écriture…) destinés aux jeunes.

Publié 25 septembre 2014 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Animation

Agadir : L’école polytechnique innove en matière logistique

Par Fatiha Nakhli – leconomiste.com

  • Une première au niveau national pour la gestion des flux logistiques
  • Logipol, CGEM, AMDL… premiers bénéficiaires
  • 3 plateformes d’excellence de formation et de recherche en logistique pour bientôt

polytechnique

Une première au niveau national. Un outil technologique décisionnel pour la gestion des flux logistiques sur l’ensemble du territoire marocain vient de voir le jour à Agadir. Il s’agit d’une table tangible connectée à un système d’information géographique couplée avec une base de données qui stocke les informations quantitatives des flux logistiques. C’est une équipe composée d’élèves ingénieurs et d’enseignants chercheurs de l’Ecole Polytechnique, Universiapolis d’Agadir qui vient de réaliser cette prouesse. «Avant fin 2014, le Cluster logistique de la Région Souss Massa Draâ (Logipol), la Cgem et l’Agence Marocaine de la Logistique (Amdl) seront les premiers bénéficiaires de cet outil», annonce Ilias Majdouline, directeur d’Universiapolis et initiateur du projet en collaboration avec le Centre de Recherches Henri Tudor au Luxembourg.
Une première phase de ce projet permettra de visualiser les flux logistiques sur une carte géographique du Grand Sud marocain. Elle permettra d’illustrer les ports, aéroports, réseaux routiers, zones industrielles et les quantités de marchandises en circulation sur l’ensemble de ces infrastructures. La deuxième phase consistera à recueillir et saisir les informations qualitatives. Notamment, type de marchandise, tonnage, secteurs, opérateurs… dans une base de données couplée à un système géographique. Enfin, une dernière phase permettra de connecter l’ensemble de ces données avec un système Européen permettant ainsi d’ouvrir les informations logistiques aux investisseurs et aux opérateurs étrangers. Cette phase sera réalisée en collaboration avec le CRP Henri Tudor au Luxembourg.
Il faut préciser que le choix d’Agadir pour ce projet pilote est motivé par sa position stratégique. En effet, la ville est la première plateforme de transformation halieutique au niveau national et leader mondial de la sardine en conserve. De plus, elle donne un accès aux principales zones de pêche de l’Atlantique, de même qu’aux réseaux autoroutiers et aériens. Pour rappel, les nombreuses initiatives d’Universiapolis dans le domaine de la logistique démontrent d’une forte implication dans le développement de ce secteur. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’institution a été choisie pour représenter la région SMD dans un projet Tempus Européen regroupant une douzaine d’universités nationales et internationales. Ce projet a pour objectif de renforcer le développement des formations de la logique au Maroc afin de former à l’horizon 2015, autour de 62.000 personnes qualifiées dans ce domaine. Dans le cadre de ce projet, trois plateformes d’excellence de formation et de recherche en logistique (PEL) seront mises en place: La PEL Nord localisée à Tanger, la PEL Centre localisée à Casablanca et la PEL Sud.  Cette dernière couvrant deux régions, celle de Marrakech, Tensift, El Haouz et celle d’Agadir Souss Massa Draâ.

Publié 25 septembre 2014 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Commerce, Transports, Université

Vernissage de l’exposition Hervé Metterie au Musée Municipal du Patrimoine Amazigh

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Né en 1947 à St Adresse (Seine maritime), j’ai appris la peinture à Montparnasse Un studio de dessin de tissus d’ameublement et de linge de maison Triodes a Pans, a occupé l’essentiel de ma vie professionnelle.

En 2006 je me suis installé à Asilah. la Cité des Arts au Maroc, où j’ai repris la peinture, notamment la peinture a l’huile sur bois.

Mes influences principales sont te fauvisme, l’école de Pont Aven. André Derain, Vlamenck, Van Dongen. Mais comment rester insensible à l’architecture et aux couleurs marocaines ?

Comment oublier l’influence de mon métier en particulier le travail en aplat ? De là, les forts contrastes de ma peinture et son caractère naïf

Comment enfin oublier, la richesse des échanges avec les organisateurs et les visiteurs des expositions que j’ai proposées depuis trois ans, à Marrakech, Agadir, Tanger ? Amateurs et clients. marocains. français et d’un peu partout dans le monde, ont bien sûr nourri ma réflexion et fait évoluer mon travail.

On reconnait tout de suite dans certaines de ces oeuvres les paysages du nord du Maroc, avec ses pins parasols : Tanger, Asilah…

Hervé Metterie signe ses oeuvres de son prénom seul.

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Quelques photos de cette exposition :

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L’exposition se tiendra jusqu’au 8 octobre au Musée Municipal du Patrimoine Amazigh d’Agadir

Publié 24 septembre 2014 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Animation, Art, Culture, Expositions, Peinture