Archives de janvier 2012

Quand le 7ème art choisit l’humour et la satire pour parler de l’immigration

La comédie et la satire seront cette année à l’honneur au festival Cinéma-Migrations d’Agadir avec à l’affiche plusieurs films marocains et étrangers qui adoptent cette approche légère mais néanmoins profonde et critique pour scruter l’univers complexe de l’immigration.

« Andalousie, mon amour! », « Beur sur la ville » ou encore « De l’huile sur le feu » sont quelques longs métrages programmés en entrée libre, du 9 au 12 février, au cinéma Rialto.

L’humour, le sarcasme ou la caricature servent ainsi de prétexte pour démystifier, dénoncer ou simplement faire rire de l’absurdité des clichés, des préjugés et autres illusions qui entourent souvent le phénomène migratoire.
Lors de cette édition, qui sera présidée par l’écrivain Tahar Benjelloun, les cinéphiles seront ainsi au rendez-vous en ouverture avec le long métrage « Andalousie, mon amour! » du réalisateur et acteur marocain Mohamed Nadif. Le film relate l’histoire de deux jeunes étudiants de Casablanca qui rêvent de l’Eldorado européen mais qui se retrouvent, après un long voyage à bord d’une embarcation de fortune, dans un endroit perdu du nord marocain. Selon les propos du réalisateur, il s’agit d’une « comédie à l’italienne, un film qui traite de l’immigration clandestine d’une manière humoristique ». Le second film dans cette catégorie est « Beur sur la ville », signé par le scénariste et réalisateur Djamel Bensalah qui a déjà réalisé des films salués par la critique comme « Le ciel, les oiseaux et ta mère ! », « Il était une fois dans l’Oued » ou « Neuilly sa mère ». Sorti en 2011, ce long métrage de 90min réunit un trio de jeunes acteurs au sens du comique très étoffé: Booder, Issa Doumbia et Steve Tran. Le script parle des mésaventures de Khalid Belkacemne (Booder) qui ne s’attendait pas à devenir le premier « discriminé positif » de la police française. La caricature est poussée à l’extrême pour rire des clichés et préjugés colportés sur les étrangers, les banlieues et l’Islam. Réalisé par Nicolas Benamou, « De l’huile sur le feu  » est une autre comédie du genre qui s’en prend surtout au repli identitaire qui sévit aujourd’hui et dénonce, à travers l’humour et la caricature, les clichés collés aux étrangers. Le film sorti en 2011 réunit des acteurs comme Vincent Lacoste, Nader Boussandel et Tien Shue. Dans la catégorie des courts métrages, le festival propose dans le même genre de style « Au secours Africa » réalisé par Zaynab Toubali et « Hamman, sa femme et le couscous » de Fettah Diouri. Au total, une trentaine de films seront projetés au Cinéma Rialto durant les jours du Festival qui rend hommage cette année à deux artistes au sommet de leur art: Younes Migri et Hassan Hosni

MAPF – Agadirinou.com

Publié 31 janvier 2012 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Animation, Cinéma, Festival

Le premier centre des médias universitaires est né

L’université Ibn Zohr d’Agadir innove.
L’établissement a eu le mérite d’être la première université au niveau national qui se dote d’un Centre des médias universitaires (CMU). La structure se compose essentiellement de trois supports fondamentaux pour la diffusion de l’information et de la communication, à savoir d’un journal électronique (Ibn Zohr News), d’une web TV et d’une web radio. Ces trois supports de communication permettront de développer le volet communicationnel des composantes de l’université, à savoir les étudiants, les enseignants et l’université elle-même, mais aussi de lier l’établissement à son environnement externe. Au-delà de l’objectif de la communication, le CMU répond à un besoin primordial de formation et constitue un dispositif de base pour que les lauréats des licences professionnelles en rédaction journalistique de la faculté de lettres ainsi que les lauréats issus des formations cinématographiques puissent accéder à des stages pratiques. Ceci leur permet d’entrer, en effet, dans l’application concrète de leurs futurs métiers. Le CMU vient, en outre, de lancer un appel aux stagiaires journalistes pour l’intégration d’autres étudiants, ceci afin de couvrir l’environnement socioéconomique et culturel de l’université. Pour rappel, ce nouveau centre viendra s’ajouter à plusieurs infrastructures prévues au sein de l’université, en particulier à la faculté des lettres et des science humaines d’Agadir. Il s’agit, entre autres, du renforcement de la recherche scientifique par la création d’un comité de recherche au sein de cette université et la création de «Dar Al Insanyat» à la faculté des lettres, qui sera équipée d’une salle de conférence et d’une autre d’exposition. S’ajoutent à cela, le renouvellement de la bibliothèque de cette faculté et l’ouverture, au mois de février, d’une salle dédiée aux professeurs de la faculté.

Yassine Saber – lesechos.ma

Publié 31 janvier 2012 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Culture

Ports : Le plaidoyer des professionnels

À l’étude depuis plus de deux ans, le nouveau schéma directeur portuaire devra être lancé prochainement. C’est ce qu’avait confirmé le chef du gouvernement Abelilah Benkirane dans sa déclaration gouvernementale devant le Parlement (www.leschos.ma). Pour l’heure, aucune date n’a encore été précisée, mais il faut savoir que «le département de tutelle doit faire face aujourd’hui à l’urgence de la mise en place de ce nouveau plan», note un opérateur portuaire. En effet la nouvelle configuration portuaire espagnole pousse le Maroc à revoir sa propre conception. En outre, il y a lieu de ne pas oublier le voisin algérien, qui est en train de mettre à niveau le port d’Oran. Bien évidemment, cette nouvelle configuration qu’entend entamer le Maroc est également dictée par d’autres facteurs. Il s’agit, en outre, des grands changements attendus pour 2030. En effet, le trafic maritime commercial devrait, selon les prévisions officielles, se multiplier par plus de 2 à plus 3 pour atteindre entre 220 et plus de 260 millions de tonnes à cet horizon.

Un système autoritaire bicéphale
Cette nouvelle donne devant être anticipée par des investissements colossaux pour la mise et l’extension des ports du Maroc, une tâche à laquelle s’est attelée l’agence nationale des ports (www.leschos.ma). «Sur ce point, le travail de l’ANP malgré qu’elle n’ait que 4 ans d’existence, est à saluer. Toutefois l’agence est tellement concentrée sur cette tâche que l’on ne sent pas encore qu’elle joue réellement son rôle de régulateur», souligne un autre opérateur. Mais ce n’est pas le seul problème à résoudre, selon les professionnels. L’existence de deux autorités portuaires, à savoir l’ANP et l’agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA) a créé un système bicéphale, «incapable de gérer efficacement les ressources humaines», ajoute-t-on dans la profession. «Les grèves dans les différents ports relevant des autorités de ces deux institutions en est la preuve tangible», note ce transitaire. Ce n’est pas tout. Les critiques des professionnels font état d’une dualité des systèmes informatiques portuaires créant des perturbations pour tout le secteur. En effet, la grande question que se posent les professionnels du secteur, toutes branches confondues, est de savoir pourquoi les deux institutions ont deux systèmes informatiques différents. L’autre question est de savoir s’il n’était pas plus judicieux de se contenter du système déjà mis en place par TMSA au lieu d’en créer un autre, PORT NET) pour l’ANP. Le fait étant là, il faudra pour installer l’homogénéité trouver une passerelle entre les deux sytèmes.En plus de ces deux agences, le système portuaire marocain fait intervenir une autre autorité, en l’occurrence la direction de la marine marchande, laquelle a, depuis la libéralisation en 2007, perdu beaucoup de son poids. Cela étant, de la déclaration gouvernementale de Benkirane portant sur la réforme portuaire, les professionnels ont décelé une volonté d’une réforme institutionnelle. Autrement dit, des changements au niveau des attributions et compétences des autorités de régulation devront être introduits. L’un des scénarios imaginés par les professionnels consiste à regrouper en une seule entité l’ANP et TMSA. «Cette thèse s’appuie sur le constat selon lequel les deux agences sont complémentaires et disposent des même ressources humaines. Sans oublier qu’elles ont le même poids», explique un armateur. Contactés à ce sujet, les responsables de l’ANP sont restés injoignables à l’heure où nous mettions sous presse.

Homogénéité avec les zones logistiques
En attendant, l’État a toujours voulu être présent dans les ports, tout en accordant des espaces aux opérateurs privés, notamment pour l’activité céréalière. Par ailleurs, le nouveau schéma directeur devra prendre en considération les changements apportés par les stratégies sectorielles. C’est le cas notamment de la stratégie logistique, dont la réalisation a pris un sacré retard, à cause de la non installation de l’agence de régulation (www.lesechos.ma). Le but est de créer une homogénéité entre les logistiques maritime et terrestre. Là encore, il faut rappeler que la zone logistique de Zénata mise à part, la réalisation des autres zones prévues par le contrat programme est au point mort (www.lesechos.ma).Bien sûr, il est également question d’adapter la nouvelle configuration aux changements urbanistiques des villes marocaines. Aujourd’hui, la conception portuaire au Maroc se base sur le développement des pôles portuaires. S’agissant du port de Casablanca-Mohammedia, son développement se heurte à la saturation de l’enceinte, ainsi qu’à celle des routes et voies ferrées. «Bien sûr, l’évolution urbanistique anarchique du grand Casablanca bloquera l’accès par voie terrestre au port de la métropole», affirme un transporteur. Ces raisons, ainsi que la concurrence du port de Tanger Med devrait conduire à confiner le port dans une vocation généraliste, la spécialisation étant accordée à d’autres sites moins encombrés comme celui de Jorf Lasfar, avec notamment le transfert de l’activité liée à l’export des phosphates et sa transformation en site dédié à l’industrie et au secteur de l’énergie. Pour rappel, autour du site, une grande zone industrielle ne cesse de se développer (www.lesechos.ma). «L’entrée en service de l’autoroute Marrakech-Agadir devrait rehausser le port de la capitale du Souss, en lui accordant plus d’importance au niveau régional, vu l’activité économique qui devra se développer davantage entre la région du Souss et celle de Marrakech Tensifit», prédit un transporteur. Il y aussi le port de Tanger, ville qui sous l’effet de l’aménagement urbain de la ville, est appelée à récupérer les trafics commerciaux, tout en développant davantage les lignes maritimes exploitées par des navires rapides. Il est inutile de parler de Tanger Med, qui dispose déjà d’un plan de développement spécifique.

Une mise à niveau parallèle
La nouvelle configuration portuaire attendue ne peut être réussie que si elle est accompagnée d’une mise à niveau de la flotte nationale. Celle-ci fait depuis quelque temps déjà face à une crise qui risque de l’anéantir. En effet, après la libéralisation du transport maritime en 2007, aucun accompagnement pour la mise à niveau des opérateurs, très petits face à la concurrence étrangère, n’ a été réalisé. Résultat, le chiffre d’affaires des armateurs marocains a enregistré une baisse de 25% entre 2009 et 2010, se limitant à 3,5 milliards de DH. Durant la même période, le chiffre d’affaires réalisé par les armateurs étrangers s’est inscrit en hausse de 16,4% à plus de 14,66 milliards de DH . De même, la flotte marchande sous pavillon national ne compte plus que 28 navires, avec un tonnage global de 120.000 T. Aujourd’hui, les opérateurs, qui ont saisi la tutelle à plusieurs reprises, sont dans l’expectative, tout en affichant leur optimisme quant à «la volonté du nouveau gouvernement de sauver le secteur».

Jalal BAAZI – lesechos.ma

 

Publié 31 janvier 2012 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Commerce, Développement, Région

Souss Massa Draâ : Déficit budgétaire au conseil régional

  • Il atteint 9,5 millions de DH au titre de l’exercice 2011
  • Recul du produit des ressources fiscales affectées par l’Etat à la région sur l’IS et l’IGR
  • Les comptes administratifs affectés par l’irrégularité des ressources provenant des impôts sur les carrières et les mines

Comment résorber le déficit du budget régional? C’est la question qui était au cœur du débat jeudi dernier lors de la session ordinaire du Conseil régional du Souss Massa Draa. L’entité fait en effet état d’un déficit budgétaire de 9,5 millions de DH au titre de l’exercice 2011. Une situation qui a été engendrée en grande partie par le recul du produit des ressources fiscales affectées par l’Etat à la région sur l’impôt sur les sociétés (IS) et l’Impôt général sur le revenu (IGR). C’est ce qu’a indiqué lors de la rencontre Brahim Hafidi, président du Conseil régional du Souss Massa Draa. Il est dit cependant que “la baisse des ressources fiscales allouées par l’Etat n’est pas due à un quelconque laxisme de la part de l’administration fiscale au niveau de la région dans le recouvrement des impôts. Il s’agit plutôt d’un recul de la part de la région sur le produit de l’IS et l’IGR collectés par l’Etat’’. Les comptes administratifs de la région ont été affectés en 2011 également par l’irrégularité des ressources provenant des impôts sur les carrières et les mines. Ces deux secteurs continuent en fait à être marqués par des dysfonctionnements importants en termes d’organisation et de régulation, est-il, indiqué. Les taxes sur les produits extraits des carrières stagnent sinon régressent. Et ce malgré les nombreux chantiers du BTP dans la région. Pour les élus, les déclarations des chiffres d’affaires des entreprises des secteurs des carrières ne reflètent pas leur activité réelle et la situation nécessite plus de rigueur et de contrôle de la part des conseils communaux qui sont habilités à collecter les taxes de cette activité. Ceci étant, les membres du Conseil régional ont préconisé la rationalisation des dépenses. En attendant, la solution d’ouverture d’une ligne de crédit auprès du Fond d’équipement communal (FEC) pour résorber le déficit et contribuer au programme national des routes rurales II, a été retenue. En dépit de cette situation de déficit, il a été relevé que les chantiers du conseil régional sont sur la bonne voie. Les élus ont rappelé que le projet d’agropole est au stade d’étude et que la première tranche du parc Haliopolis est entièrement viabilisée. Pour rappel les travaux in site de la première tranche d’une superficie de 70 ha sont finis dans les délais. Les travaux hors site devraient être achevés au cours de l’année 2012. Outre ces grands dossiers menés en partenariat avec Med Z, la priorité est donnée aux projets de proximité visant des secteurs sociaux liés à la santé, l’éducation, les infrastructures et la promotion des couches démunies.  A cet effet, plusieurs projets ont été menés et bouclés. Il s’agit pour la couverture médicale des zones reculées d’achat d’ambulances et de neuf unités mobiles. Le tout d’un coût de cinq millions de DH. Sur le plan accompagnement scolaire, quatre millions ont été investis dans l’achat de bus. Côté pêche artisanales deux millions de DH sont alloués pour l’achat de tracteurs de barques pour équiper les points de débarquement aménagés de la région. Aujourd’hui un appel d’offre est en cours pour la réalisation de ce projet.

Palais des congrès
Le conseil régional réactive le projet d’un palais des congrès dans la ville. Aujourd’hui le dossier est au stade d’étude et un terrain de 4 ha a été identifié. Le bâtiment devrait être édifié à proximité du musée amazigh d’Agadir. En attendant le budget d’un montant de 10 millions de DH qui a été alloué à ce chantier a été réaffecté à des projets sociaux de proximité.

Malika Alami – leconomiste.com

Publié 31 janvier 2012 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Région

Lundi 6 février chômé et payé

L’Aïd Al Mawlid (fête du Mouloud) sera célébré au Maroc le dimanche 5 février. Par conséquent, la journée du lundi 6 février sera chômée et payée dans les administrations publiques et autres services concédés.

Publié 31 janvier 2012 par Michel Terrier dans Actualité, Société

Démolition, à Aghroud, de 200 logements appartenant à des notables

C’est une grande première que viennent de réaliser les autorités locales dans la province d’Agadir Ida Outanane, sous la houlette du Wali de Souss Massa Draâ et Gouverneur de la préfecture d’Ida Outanane. La destruction de 200 habitations illégales dans la commune rurale d’Aghroud, au nord d’Agadir, une des belles plages sur l’atlantique, est bien particulière. Il s’agit en effet de résidences secondaires appartenant à des notables, de hauts fonctionnaires, cadres de professions libérales et personnes bien influentes localement dans divers domaines. La destruction des habitations anarchiques et illégales concernait surtout, ces derniers temps, les populations défavorisées, dans des quartiers populaires. Or là, à Aghroud, la barre a été placée haut et tout le monde en a applaudi l’efficacité, la pertinence et l’objectif. Pour une fois on n’aura vu personne protester ni faire un sit-in devant le siège de la Wilaya, devenu par ailleurs un lieu permanent pour différentes protestations de tout genre. Les propriétaires des maisons d’Aghroud savaient pertinemment qu’ils construisaient illégalement et comptaient sur leur statut social, économique, judiciaire ou administratif, pour se couvrir. Bref, des habitués à des passe droit. La détermination de la Wilaya a été plus forte et a mis tout le monde au pied du mur, chacun face à ses responsabilités. La politique de deux poids, deux mesures concernant l’habitat illégal et anarchique devrait cesser et tant mieux. L’opération de destruction a été par ailleurs encadrée par les procédures judiciaires, administratives et selon la réglementation en vigueur concernant la lutte contre l’habitat illégal et anarchique. Les ventes et les achats de terrain, «autorisations de construction», légalisations de contrats et autres ne pouvaient se faire légalement, tout a été conclu en noir, avec une corruption flagrante au niveau administratif et autre. Les procédures judiciaires devraient mettre à nu ces pratiques dans l’objectif de mettre fin à ces aberrations et abus et punir tous ceux qui les favorisent et qui en usent et abusent. Il est à savoir que les 200 habitations ont été construites à Aghroud, sur le domaine maritime en pleine plage, sinon à quelques mètres près sur des superficies, variant de 250 à 300 mètres et sur deux et trois étages. De vraies résidences secondaires face à la mer. Elles appartenaient à des gens aisées, voire richissimes. Les matériaux et la construction n’avaient rien avoir avec ceux utilisés dans les habitats anarchiques dans les quartiers défavorisés. D’ailleurs les pelles mécaniques et divers engins de destruction, peinaient à démolir ces habitations d’Aghroud. Signalons qu’une autre opération de destruction d’habitations illégales a eu lieu dans le village de Taddart, sauf que là il s’agit de simples citoyens qui avaient profité de moments de répit administratif avant les élections pour construire le maximum possible dans le minimum de temps possible. L’aventure n’a pas trop duré car les bulldozers sont venus démolir et raser tout ce qui est construit illégalement et anarchiquement. Les opérations de démolitions ont été à chaque fois conduites en présence des autorités locales et des représentants des différentes administrations compétentes. C’est une façon qui marque les nouvelles dispositions de lutte contre l’habitat illégal et anarchique là où il se trouve. Il faut dire que 2011 aura battu un record en matière de constructions d’habitat, illégal, anarchique et insalubre, parfois en a un temps record donnant naissance à presque des quartiers et des ensembles d’habitation, sans la moindre autorisation légale et administrative et ce dans différentes communes urbaines et rurales de la préfecture d’Agadir et des province avoisinantes. Le Wali Mohamed Boussaid, avait d’ailleurs déclaré officiellement durant la dernière session du Conseil Régional du Souss Massa Draâ, que désormais, de tels abus ne seront plus tolérés et que la réglementation sera appliquée et appuyée par les dispositions pratiques nécessaires. Que chacun prenne alors ses responsabilités, à commencer par les agents d’autorité et les élus qui ferment les yeux sur ces pratiques illégales.
Que demandez de mieux que l’application de la loi et des textes réglementaires en vigueur ? L’Etat de droit ne doit plus rester un slogan, mais une vraie pratique au service du citoyen et de l’intérêt général.

Mohamed RIAL – lopinion.ma – Photos M. Terrier

Publié 30 janvier 2012 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Région

Faux guides, vrais problèmes : Ils portent préjudice au tourisme national

Les guides et accompagnateurs touristiques sont censés rendre agréable le séjour des touristes en leur faisant découvrir la culture et l’Histoire du Maroc. Malheureusement, des imposteurs peuvent leur rendre le séjour désagréable.
Et c’est le tourisme qui en pâtit.

Pas moins de 1.400 guides ont été interpellés et déférés, au cours de l’année 2011, devant la justice pour usurpation de fonction et escroquerie, dans la seule ville de Fès. Ce chiffre illustre l’ampleur de ce phénomène qui porte préjudice au tourisme national, déjà confronté aux effets négatifs de la crise économique mondiale. Afin de réduire le nombre des guides imposteurs, l’Observatoire du Tourisme a inscrit dans son agenda la refonte de la loi 30-96 portant sur le statut de guide touristique (voir encadré). Joint au téléphone, Jebroune Mohamed, délégué du ministère du Tourisme à Marrakech, souligne que les centaines de faux guides qui circulent actuellement dans la ville de Marrakech constituent de véritables désagréments pour les touristes avec leurs comportements qui frôlent souvent l’agression.
«Si les vacanciers français sont les plus habitués au Maroc et savent un peu comment déjouer les pièges des faux guides, qu’il s’agisse de personnes qui les harcèlent dans la rue ou dans les maisons d’hôtes ou encore les chauffeurs de taxis, les Nordiques ou les autres Européens ne tolèrent pas ces attaques. Certains bouclent leurs valises sur le champ et refusent de terminer le séjour ». Jebroune Mohamed n’a pas manqué par ailleurs de dénoncer la concurrence déloyale : «En outre, ces faux guides sont des concurrents déloyaux des guides touristiques professionnels. Ils privent ces derniers de travail c’est pourquoi, le Code pénal les punit conformément à l’article 381».
Collants et désagréables Les imposteurs fréquentent essentiellement les lieux les plus prisés par les touristes tels que les hôtels, les sites et les monuments touristiques, les bazars, les places publiques et les gares routières ou ferroviaires…dans le but d’arnaquer les vacanciers étrangers. Certes, ils les emmènent dans des endroits qu’ils ne peuvent peut-être pas découvrir seuls, mais en contrepartie ils leur font acheter le plus de choses possible dans des magasins où ils touchent un pourcentage sur ce que leurs victimes achètent. En effet, le faux guide conduit toujours «sa victime» à un marchand d’objets artisanaux où il perçoit une commission et, si le touriste refuse d’acheter ou ne se montre pas intéressé, il l’abandonne juste après l’avoir payé, sans se soucier de lui. Ces personnes parviennent, dans bien des cas, à gâcher le séjour des touristes en les harcelant, en s’imposant parfois de façon agressive…
Stéphanie, une touriste habituée du Maroc depuis presque 20 ans partage ses mésaventures avec les faux guides dans différentes villes sur un forum de discussion : «Toutes mes tentatives de visiter la médina de Fès s’étaient soldées par une fuite devant les faux guides collants et voulant rapidement être sûr d’un gain. Ils commencent à être agressifs dès le premier refus …», indique-t-elle. Et d’ajouter : «Au palmarès des plaies, on trouve Zagora et Ouarzazate avec les rabatteurs d’agences de transport pour les nuits dans le désert. Ils sont très collants et nombreux. Ils se querellent souvent parce qu’ils vous ont vu le premier. À Rissani, on croise ceux qui veulent vous perdre sur la route de Merzouga, et naturellement vous remettre dans le droit chemin contre rétribution. Idem, à Erfoud vers la gare routière. Enfin, Tanger, surtout à la sortie du bateau qui est le lieu de toutes les propositions pour vous aider à franchir la douane…Moralité : il ne faut surtout pas répondre à leurs avances parce qu’on y perd de l’argent et du temps», témoigne la touriste française. Certaines associations prennent des initiatives pour réguler un tant soit peu le secteur. Elles proposent des formations à ces faux guides pour leur attribuer par la suite une autorisations temporaires afin d’exercer leur travail de façon légale. «Ces autorisations ne peuvent être permanentes parce qu’un guide professionnel doit remplir plusieurs critères qu’une simple formation ne peut garantir, selon la loi 30-96 sur les guides», souligne M. Jebroune.

Critères d’un guide touristique
Selon l’article 5 de la loi 30-96 sur les guides, tout candidat à l’exercice de la profession de guide de tourisme doit remplir les conditions suivantes : être de nationalité marocaine, être âgé de 20 ans au moins, être apte physiquement, être titulaire du diplôme de 1er cycle, option «accueil», d’un institut national supérieur de tourisme ou d’un certificat d’études universitaires générales en sciences humaines ou d’un autre diplôme en sciences humaines reconnu équivalent par l’administration concernée, assorti d’un certificat de langue étrangère; satisfaire aux épreuves d’un examen professionnel dont les modalités et le programme sont fixés par voie réglementaire et n’avoir subi aucune condamnation à une peine d’emprisonnement supérieure à trois mois sans sursis ou à six mois avec sursis, pour crime ou délit, à l’exclusion des infractions involontaires.

Pour éviter toute arnaque, les touristes doivent toujours avoir le réflexe de demander aux guides leur carte professionnelle ou leur badge sur lesquels sont mentionnés leur identité et numéro d’identification.

Hajjar El Haiti – lematin.ma

Publié 30 janvier 2012 par Michel Terrier dans Actualité, Société, Tourisme

Le vol Agadir-Ouarzazate-Zagora suspendu

Déjà que les opérateurs touristiques ont décidé d’abandonner la destination Ouarzazate, aujourd’hui c’est au tour de l’aérien de lever le pied sur la ville du cinéma. Ainsi, le vol Agadir-Ouarzazate-Zagora ne figure plus dans le système d’affichage de l’aéroport Agadir Al Massira, depuis début janvier. Le taux moyen de remplissage et la non-rentabilité du vol sont invoqués comme motif de cette suspension.

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lesechos.ma

Publié 30 janvier 2012 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Tourisme, Transports

Et de deux pour Carrefour à Agadir !

L’enseigne de la grande distribution «Carrefour Market» du groupe «Label’Vie» renforce son business au chef lieu du Souss grâce à l’ouverture prochaine d’un second supermarché. Le projet dont les travaux d’aménagement ont commencé, il y a plus d’un mois, s’étend sur une superficie de vente estimée à plus de 1.000 m2 et s’apprête à ouvrir ses portes prochainement.

lesechos.ma

Publié 30 janvier 2012 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Commerce, Développement

Souss-Massa-Draa : Agadir booste ses projets structurants

La région du Souss-Massa-Drâa, connue pour sa vitalité économique et culturelle, amorce l’année qui commence sous le signe du dynamisme.

Le conseil de la région de Souss-Massa-Drâa a tenu au siège de la wilaya d’Agadir, le 26 janvier dernier, une réunion en session ordinaire consacrée à trois axes fondamentaux : l’étude et la promulgation du projet de compte administratif relatif à l’année financière 2011, l’étude et l’accréditation de la reprogrammation de la deuxième tranche du budget régional et la promulgation et la validation du partenariat portant sur le renforcement et l’extension de la route provinciale N°1010, liant la route nationale numéro 8 et la route provinciale numéro 1705. Les travaux de cette session ont été tenus dans des circonstances et un contexte particuliers, tant sur le plan politique que sur le plan économique et social, le Royaume tout entier vivant une période de mutations et de réformes qui lui confèrent un statut de pays émergent, sur la bonne voie de la modernité et du développement.
La session tenue par le conseil était une opportunité pour évaluer les avancées réalisées par la région de Souss-Massa-Drâa à tous les plans ainsi que les perspectives de travail au début de cette année qui commence. Le bureau du conseil s’est ainsi attaché à étudier une série de dossiers à caractère urgent, de même qu’il s’est penché sur l’état d’avancement de projets et de chantiers déjà ouverts ou en cours de lancement, dûment inscrits dans le programme d’investissement et dans le plan stratégique de développement de la région au titre des années à venir.
Il faut préciser que dans cette dynamique de gestion et de bonne gouvernance, il a été procédé à la mise en place de commissions permanentes chargées de l’examen des nouveaux dossiers hors prévisions, intervenant au niveau de différents secteurs. Une démarche qui permet de mieux anticiper les difficultés grâce à l’examen des voies, moyens et outils mis en place pour gérer les affaires de la région. Celle-ci, rappelons-le, a connu la tenue d’un certain nombre de manifestations et de rencontres à caractère économique et social, durant l’année écoulée, de même que des événements initiés ou accompagnés par les autorités ou les acteurs de la société civile au niveau de la région de Souss-Massa-Drâa.
Les responsables de la région s’accordent tous sur la nécessité de maintenir la communication toujours ouverte et l’institutionnalisation du dialogue et des échanges constructifs autour des questions qui engagent le quotidien des administrés dans cette région du Royaume.

De nombreux dossiers passés en revue
Au cours de la réunion du conseil de la région de Souss-Massa-Drâa, tenue le 26 janvier dernier, les débats ont porté, entre autres, sur le projet du compte administratif au titre de l’exercice financier écoulé. Recouvrement des échéances, récupération des redevances, avancement des réalisations de projets déjà validés dans le cadre du programme d’investissement au titre de la même année, exécution du budget régional, état des litiges en suspens, travail des services de la perception, etc. Autant de dossiers qui ont été passés au crible, dans la continuité et l’esprit de bonne gouvernance.

lematin.ma

Publié 29 janvier 2012 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Aménagement, Développement

Maroc : Contre NUFRIBEL, la lutte doit porter ses fruits.

Les ouvrières de la société NUFRIBEL filière, marocaine de la société NUFRI espagnole spécialisée dans le conditionnement des fruits et légumes destinées à l’export, dans la région d’Agadir, observent depuis le 30 décembre un sit-in devant leur usine pour le respect du droit syndical. Non seulement cette société exploite une cinquantaine de femmes depuis plusieurs années dans des conditions très dures en bafouant les dispositions élémentaires du code travail telles que le SMIG, la prime d’ancienneté, la carte de travail, les bulletins de paie, l’indemnisation des jours fériés, etc. mais de plus, elle leur interdit, de fait, le droit de créer une section de la Fédération Nationale du Secteur Agricole (FNSA) affiliée à l’Union Marocaine du Travail (UMT) en licenciant arbitrairement 5 ouvrières dont un membre du bureau syndical et sanctionnant beaucoup d’autres. Les ouvrières exigent la réintégration des licenciées, le respect du droit syndical, l’annulation de toutes les sanctions prises à l’encontre de beaucoup de leurs collègues, et l’ouverture d’un dialogue sérieux sur leur cahier des revendications. Le NPA salue ces ouvrières qui luttent courageusement, dans des conditions extrêmement difficiles contre l’exploitation des capitalistes espagnols et marocains. Il demande à ses militants de faire connaître leur combat et de développer avec elle la solidarité la plus large.

soussannonces.net

Publié 28 janvier 2012 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Agriculture, Emploi

Hôtellerie d’Agadir : c’est la crise !

Des difficultés financières pèsent comme une épée de Damoclès sur plusieurs établissements touristiques à Agadir. Serait-ce un signe précurseur de début de crise ?  L’hôtel Tivoli situé dans la zone balnéaire a fait récemment l’objet d’une cession globale conformément aux dispositions prévues dans l’article 623 du code de commerce. La date limite de réception des offres fixées au 30 décembre 2011 a en effet expirée sans aucune soumission d’offre d’acquisition auprès du syndic ou du greffe du tribunal de commerce d’Agadir. Pour l’heure, les employés de l’établissement classé 4*, et qui dispose d’une capacité d’accueil de 530 lits (environ 280 chambres), ignorent si la cession de l’établissement permettra de sauvegarder la totalité des 123 emplois. Dans une réunion, tenue en milieu de semaine à la wilaya d’Agadir, la commission préfectorale d’enquête et de conciliation a rassuré les salariés à ce sujet. À noter que le Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH) détient 47,9% du capital de Tivoli par le biais du décret n° 2-02-520 datant du 29 mai 2003 (B.0. n°5118 du 19 juin 2003) avec une valeur de souscription égale à 40.000 KDH, soit une part de 5,4% du portefeuille du CIH. Cette prise de participation est intervenue, en effet, après l’endettement excessif de la société immobilière Tivoli. L’hôtel Jacaranda (3*) dont la capacité d’accueil est de 60 lits, s’est trouvé dans une situation identique. Dans le cadre de la procédure de redressement judiciaire, le syndic du tribunal de commerce a publié en juin 2010 un appel d’offres d’acquisition de l’établissement hôtelier et de la société gestionnaire (Jaca-Orga et C.E Butz) en attendant un plan pour sortir l’unité hôtelière de cette situation. À défaut, sa cession est envisagée.Un autre établissement appartenant à la même catégorie (hôtels 4 et 3*) vient d’instaurer une réduction du temps de travail à ses employés. Il s’agit de l’hôtel Palais des roses. Doté d’une capacité d’accueil de 810 lits (405 chambres), l’hôtel (toujours en redressement judiciaire) a procédé à la réduction de 50% des heures de travail, ce qui a provoqué le mécontentement du personnel.

D’autres cas sont plus compliqués et posent des interrogations, tant sur le rôle des administrations concernées. C’est le cas du club de vacance «Valtur». À l’issue de la rupture de l’activité du club, la destination Agadir a perdu près de 670 lits et 183 postes d’emploi. En cause, les graves difficultés que traverse actuellement le groupe touristique italien. Ce dernier a, en effet, été placé sous la protection de la loi italienne sur les faillites afin de mettre en place un plan de réduction de son endettement. Ce plan, déposé par le groupe en échange de sa mise sous tutelle, prévoit la cession de biens immobiliers et de 22 villages non stratégiques dont celui d’Agadir (qui est en location). D’autres hôtels souffrent de conflits sociaux (l’exemple de l’hôtel Tildi) ou ont fermé depuis des années. C’est le cas de l’hôtel Transatlantique d’Agadir et de l’hôtel Salam. Aucune issue favorable n’a pu être trouvée aux doléances des employés. In fine, une partie des unités citées ont entrainé une régression de la capacité réceptive de la destination. En cas de non-intervention des autorités concernées, une autre catégorie autre risque d’être touchée, celle VVt et des établissements 3 et 4*, catégorie préférée des touristes séjournant à Agadir.

Yassine Saber

Publié 28 janvier 2012 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Emploi, Entreprises, Hôtellerie, Tourisme

Conférence Maghrébine du Rotary Club à Agadir

600 Rotariens attendus sous le Thème :«Le Rôle des ONG dans le développement Humain, Synergie Rotary, INDH, Millenium Challenge»

Le Rotary Club dans le monde, c’est 1 800 000 membres ; 34 000 clubs et 532 Districts. Le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et la Tunisie forment le Disctrict 9010, celui du Maghreb. Agadir regroupe trois clubs Rotary, dont le plus ancien, le Club Doyen Agadir, créé en 1950. Le Rotary Club Agadir Vallée du Souss Agadir, en collaboration avec les deux autres Rotary Clubs d’Agadir, le Club Doyen et Inoumar New Generation, assument la grande responsabilité d’organiser la Conférence Maghrébine Rotary et ce du 29 mars au 1 er avril prochains. Les Rotariens gadiris membres des trois clubs, sont par ailleurs connus par leur implication citoyenne, à travers des actions de solidarité dans le monde rural (caravanes médicales, appui scolaire…). Pas moins de 600 Rotariens sont attendus à Agadir, dont la grande majorité viennent des pays du Disctrict 9010, mais aussi des représentants de l’Europe: France, Espagne, Italie, Allemagne, Luxembourg … C’est la deuxième fois que la conférence est organisée au Maroc, la première avait eu lieu en 1984. Cette initiative vient droit de Monsieur Ahmed Mikou, en tant que marocain, gouverneur actuel du Disctrict. Cela l’honore et honore le Rotary Club au Maroc, encore plus les Rotariens d’Agadir avec une implication dynamique pour accueillir la manifestation relative à la Conférence Maghrébine. Un grand évènement, d’autant plus que le thème choisi est de grande actualité: «Le Rôle des ONG dans le développement Humain ; Synergie Rotary, INDH, Millenium Challenge ». Cette rencontre maghrébine des Rotariens, prélude on l’espère à une bonne relance des relations maghrébines, notamment entre l’Algérie et le Maroc avec une éventuelle ouverture des frontières, signe d’une volonté manifeste de la construction du Maghreb, celui des peuples, de la coopération et du développement réciproque. La rencontre maghrébine cadre par ailleurs parfaitement bien avec l’esprit du Rotary qui vise la Paix et l’Entente mondiales grâce à la création des échanges à travers des actions menées par les Rotariens en tant que volontaires et bons bénévoles. 90 clubs forment le Disctrict maghrébin avec 850 membres, dont le gros lot est formé par les rotariens marocains. Il est à savoir que le Rotary Club mène des actions intérieures qui visent le développement de l’amitié entre ses membres avec comme objectif la réalisation de cinq voies, dira Ahmed Mikou. Cela commence par des actions professionnelles ; c’est la base même de la création du Rotary en 1905, les rotariens sont des professionnels de plusieurs secteurs qui sont prêts à servir la communauté. La deuxième voie est celle des actions d’intérêt public (lutte contre les maladies, soutien des nécessiteux, malades, handicapés…) Puis des actions internationales avec l’organisation de stages afin de former au niveau professionnel. La quatrième voie est celle de l’octroi de bourses pour les étudiants, le Rotary est la 1 ère ONG qui octroie le plus grand nombre de bourses dans le monde. La cinquième voie concerne la création des jeunes, voire même récemment des tout jeunes. Le Gouverneur du Disctrict Maghrébin Ahmed Mekkou, qui était accompagné par les dirigeants du Club Agadir Vallée du Souss, a dévoilé lors d’une rencontre avec la presse à Agadir au sujet de l’organisation de la Conférence maghrébine, un programme ambitieux et novateur qui va se dérouler au mois de février prochain. Il s’agit d’une Semaine de Communication qui va se passer dans les quatre pays du Disctrict, en même temps. Sous le thème «Espoir et avenir», le programme de la semaine, comprend entre autres : une Journée Don du sang ( le 23 février) permettant à tous les rotariens et aux membres de leur famille de faire des dons de sang. Le 23 février coïncide avec l’anniversaire de la création du Rotary, en 1905. Une soirée de Gala pour le 24 février, en vue de collecter des fonds. L’organisation des 1 ères courses rotariennes maghrébines, le 26 février, avec la présence de Said Aouita. L’objectif final des activités est la collecte de fonds pour la création de la Fondation ROTARY Maroc. Belle initiative et bonne continuation.

Mohamed RIAL – lopinion.ma

Publié 27 janvier 2012 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Société

Avec une baisse de 21% de la demande : Les touristes français boudent le Maroc

Le Maroc séduit toujours les Français. A en croire une étude  de l’Institut de sondage d’opinion CSA, ils sont près de 11% qui envisagent de se rendre dans le Royaume en 2012, soit pour des vacances soit pour des week-ends prolongés contre 10% qui préféreront la Tunisie (7,5%) et l’Egypte (2,5%). La ville du Marrakech reste, avec ses hôtels cinq étoiles et ses riads, une destination préférée, mais seulement pour les week-ends prolongés et non pour les circuits qui n’ont  pas reconquis encore leur public.      Le Maroc semble donc confirmer une tendance soulignée l’an dernier par le baromètre du Ceto, qui a placé le pays comme première destination des Français aux dépens de la Tunisie.   Pourtant, ces bonnes nouvelles cachent d’autres qui sont mauvaises. La première, c’est que 46% des Français ne partiront pas en vacances en 2012. En effet, le sondage de CSA, réalisé les 18 et 19 janvier auprès d’un échantillon de 1.007 personnes représentatif de la population française, a confirmé le recentrage des Français sur l’Hexagone qui est devenu la destination de prédilection des deux tiers des vacanciers.   Des conclusions fortement confirmées par un autre enquête réalisée par le dernier baromètre du Syndicat national des agences de voyages (Snav) et d’Atout France, en décembre dernier, qui a indiqué que la France semble avoir récupéré ses touristes, avec une hausse des réservations de 7,3% contre une chute de réservations à l’étranger de 2% en nombre de passagers, pour un volume d’affaires en baisse de 3,9%.   La Réunion tire particulièrement bien son épingle du jeu, avec une hausse des réservations de 65%, devant les Antilles françaises (+29%). A l’inverse, la Polynésie française déplore un recul de la demande de 40%.    En moyen-courrier, l’Espagne (+21%) récupère la baisse de la demande pour l’Egypte (-71%), la Tunisie (-51%) ou encore le Maroc (-21%).   Pour les destinations plus lointaines, les Français ont surtout réservé pour les Etats-Unis (+14%) ou l’Ile Maurice (+7%), tandis que les Maldives (-18%) et la Thaïlande (-11%) ont moins séduit.   Selon, les rédacteurs de cette enquête, ce phénomène s’explique principalement  par les événements en Tunisie et en Egypte notamment, qui ont ébranlé la confiance des voyageurs conjugué à un contexte de crise économique mondial.     Sombres perspectives pour le tourisme marocain qui risque de passer de mauvais moments, de l’aveu même de Hamid Addou, directeur général de l’Office national marocain du tourisme (ONMT),  qui a indiqué que l’année 2012 sera certainement une année très difficile. Ceci d’autant plus que le rapport  du Fonds monétaire international (FMI) pour le Moyen-Orient et l’Asie sur les  «Perspectives économiques régionales», indique que la région subit l’effet d’une baisse prononcée des investissements et du tourisme. De ce fait, il faut s’attendre pour 2012 à une reprise plus faible que prévue dans le secteur du tourisme.

Hassan Bentaleb – libe.ma

Publié 27 janvier 2012 par Michel Terrier dans Actualité, Economie, Tourisme

Exposition de Hafid Marbou au Sous-Sol Art Gallery d’Agadir du 2 au 23 février 2012

Publié 27 janvier 2012 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Art, Culture, Peinture

Réseau autoroutier: Comment le Maroc développe son ingénierie

  • Recours pour la première  fois à de nouvelles technologies
  • La construction de 1.416 km  a nécessité 12 millions de tonnes d’enrobé
  • 25 millions de m2 de  chaussées ont été revêtues

La construction de l’autoroute Casa-Rabat a nécessité plus d’une dizaine d’années. A l’époque, le financement était puisé dans le budget de l’Etat. D’où la construction en deux temps. En fait, ce premier tronçon autoroutier de moins de 100 km aura servi de cas d’école pour l’acquisition d’une véritable expertise en matière de construction d’autoroutes. D’ailleurs, le rythme de réalisation des autoroutes est passé de 40 km par an au cours de la décennie 90 à 100 km à partir de 2000, voire à 160 km. Une vitesse de croisière atteinte de manière irréversible par Autoroutes du Maroc (ADM) à partir de 2006 avec la mise en chantier de deux ambitieux projets : Agadir et Oujda. Le premier schéma autoroutier avait été arrêté au début des années 90 et portait sur la réalisation de 1.500 km d’autoroute à l’horizon 2010. Avec l’achèvement de l’axe Tétouan-Fnideq, la desserte de Oued R’mel, le réseau opérationnel jusqu’à présent s’élève à 1.416 km et a nécessité un budget global de 38 milliards de DH.  Agadir-Taroudant ayant finalement été aménagée en voie express, jugée plus adaptée pour le trafic local et permettant de circuler à 100 km/h au lieu de 120 km maximum pour une autoroute. En 2008, un programme complémentaire portant sur 384 km de liaisons autoroutières pour un investissement de 15 milliards de DH. Ainsi, le réseau national atteindra 1.800 km en 2015. Les autoroutes constituent des projets de génie civil de grande envergure. Leur construction fait appel à des moyens considérables. Les usagers ne se rendent pas toujours compte de la complexité des chantiers, ni des difficultés, encore moins de l’ampleur des travaux de construction. A titre d’illustration, les terrassements qu’ont nécessités l’autoroute d’accès au port de Oued R’mel et celle de Settat-Marrakech sont supérieurs à ceux du barrage El Wahda. Plus encore, les profondeurs de certains déblais dépassent parfois la hauteur du Twin Center de Casablanca. D’ailleurs, la réalisation de 1.416 km a permis de déplacer 400 millions de m3 de terre. ADM a procédé au revêtement de 25 millions de m2 de chaussée. Ce qui a nécessité 12 millions de tonnes d’enrobé bitumineux. Grosso modo, ce mégaprojet compte 1.000 ouvrages d’art (ponts, passages inférieurs, ouvrages pour rétablir l’écoulement des eaux), dont près de 80 grands ouvrages (viaduc sur Oued Tahadart, Oued Melouya…). Mais la complexité du travail réside également dans la nature des zones traversées, qui présentent souvent une large diversité et autant de contraintes topographiques et environnementales. Ainsi, des reliefs accentués, assortis d’instabilités géotechniques ont dû être traversés. C’est le cas notamment de la desserte du port Oued R’mel, Fès-Taza, Tétouan-Fnideq… L’autoroute passe également à travers des zones au sol compressible. C’est le cas à Larache-Sidi El Yamani, Asilah-Tanger, Fès-Taza… Autre difficulté technique cette fois-ci, la pénurie des matériaux répondant aux exigences de qualité pour la construction d’une infrastructure autoroutière. Autant de défis qui ont nécessité des trésors d’imagination. Des contraintes qui ont été surmontées grâce notamment au recours à des techniques particulières comme le compactage à sec des matériaux de remblais, le traitement à la chaux de la partie supérieure du terrassement. Autres techniques utilisées, le traitement au ciment de la couche de forme et le recours aux techniques de masque pour contourner certaines difficultés. Pour traiter les zones compressibles, les ingénieurs ont eu recours aux techniques de drains verticaux et aux colonnes ballastées. Des niveaux de technicité conformes aux standards internationaux. ADM a d’ailleurs été à l’origine de l’introduction au Maroc de spécifications techniques adaptées à la construction de l’infrastructure autoroutière. L’objectif étant de réaliser des tronçons fiables et durables, de rationaliser l’exécution et le contrôle des travaux. Ainsi, de nouveaux matériels ont fait leur apparition au Maroc pour la première fois. Parmi ces engins, les compacteurs vibrants équipés de contrôlographes, d’autogrades guidés par fil pour régler les assises non traitées. Des finisseurs à haut pouvoir de compactage ont également fait leur apparition. Ils permettent un répandage des matériaux enrobés sur toute la largeur de la chaussée en un seul passage. Autre procédé nouveau, ADM a utilisé pour la première fois des alimentateurs des enrobés bitumineux en continu. Des engins évitant tout contact entre les camions d’approvisionnement et les finisseurs. Contact qui pourrait être à l’origine d’imperfection au niveau de la surface de la chaussée. C’est dire que les techniques utilisées pour la construction des autoroutes ont évolué. Les niveaux d’exigences des cahiers de charges ont suivi. L’objectif est de mettre à profit les nouvelles technologies. Plusieurs études, recherches et expérimentations sont commanditées auprès de sociétés d’ingénierie et de laboratoires. Pour accompagner ces mutations, les sociétés marocaines, telles que les bureaux d’études, les cabinets topographiques ou encore les laboratoires, ont dû s’adapter et intégrer de nouveaux équipements et de nouvelles procédures. Une synergie à l’origine de l’accumulation d’un savoir-faire national en matière de construction d’autoroutes.

Organisation
La construction d’une autoroute, ce n’est pas seulement des études, des matériaux et des engins. C’est aussi une organisation adaptée. ADM doit maîtriser toute la chaîne d’opérations, depuis les études jusqu’à la mise en exploitation. Ainsi, l’entreprise est en charge de l’élaboration et de la gestion des contrats d’études et de travaux. Les contrats sont signés avec des sociétés de génie civil autoroutier, des sous-traitants et des fournisseurs agréés. Les gares de péage, les bâtiments d’exploitation, les équipements (signalisations, glissières de sécurité, éclairage…) et autres aires de services font l’objet de contrats spécifiques. Des divisions de travaux sont créés pour verrouiller la maîtrise d’œuvre des nouveaux projets. Pour éviter tout dérapage tant sur le plan de la qualité que des délais, l’ajustement de l’organisation et des ressources humaines doit toujours être fonction de la montée en régime des chantiers. Par ailleurs, le donneur d’ordre a dû adopter une démarche assurance qualité de niveau C (le plus élevé) dans les marchés principaux. Le niveau B a été adopté pour les travaux des lots secondaires. En outre, ADM a introduit un système de management par projet, basé sur une organisation matricielle. Une approche qui consiste en une séparation claire des responsabilités de maîtrise d’ouvrage et de maîtrise d’œuvre au sein d’un même projet. L’organisation matricielle porte également sur l’affectation à chaque projet d’une équipe dédiée. Un management qui a fait l’objet d’une certification ISO 9001 version 2008.

La facette sociale
Construire des autoroutes n’est pas l’unique mission des Autoroutes du Maroc. Là où elle passe, l’entreprise mène une politique de communication auprès des riverains et participe à l’aménagement et la réhabilitation des écoles. Pour y arriver, l’entreprise a  commandité des études à des cabinets afin d’identifier les besoins des écoles. Ce qui lui a permis de dresser la liste des établissements scolaires sous équipés ou nécessitant des réparations. L’entreprise a ainsi investi 14 millions de dirhams dans ce chantier qui a profité à 200 établissements répartis sur trois régions : le nord et plus exactement à Tétouan, Fnideq et Taza, l’est du  côté de Fès, Taza et Oujda et le sud entre Chichaoua et Agadir. ADM a entrepris des travaux d’extension et d’aménagement des bâtiments: construction de nouvelles classes, aménagement des cours d’écoles, renouvellement des portes et fenêtre. L’autoroutier a également effectué des travaux de sécurisation  par le remplacement des vitres cassées, le renouvellement des serrures ou encore la construction de clôtures. ADM a aussi pris en charge l’installation de pompes à eau, de réseaux internes d’eau potable ou encore la réparation de sanitaire. Côté communication et sensibilisation, ADM organise une journée d’animation ludique et éducative au profit des écoles. Elle a ainsi distribué 5.000 livrets sur les règles de sécurité à adopter face aux dangers des autoroutes et des  ordinateurs au profit des écoles qui participent aux journées de sensibilisation.

K. M.
Hassan EL ARIF – leconomiste.com

Agadir: La commission régionale du CNDH installée

  • 25 membres au total dont 12 femmes et sept jeunes
  • Un partenariat en vue avec l’université

La question des droits de l’homme préoccupe tout le monde. Lundi dernier, la cérémonie d’installation des membres de la commission régionale des droits de l’homme de la région d’Agadir, dans les locaux de la Chambre de commerce, a fait salle comble. En plus d’annoncer la composition de la commission et d’installer ses membres, cette rencontre a été marquée par la présentation d’un exposé sur les missions et les prérogatives des commissions régionales des droits de l’homme, telles que prévues dans le dahir portant création du Conseil national des droits de l’homme (CNDH). Soulignons dans ce contexte que ces commissions assurent, conformément à l’article 28 dudit dahir, les missions de suivi et de contrôle de la situation des droits de l’homme au niveau régional et reçoivent les plaintes relatives aux allégations de violations des droits de l’homme. Elles assurent également, en vertu de l’article 30 du même dahir, la mise en œuvre des programmes et des projets du CNDH en matière de promotion des droits de l’homme. Et ce, en étroite collaboration avec les acteurs concernés au niveau de la région. Il faut savoir aussi qu’outre son président et le représentant régional de l’institution du Médiateur, chaque commission régionale des droits de l’homme est composée de membres proposés par des corps représentatifs régionaux. Y figurent donc des magistrats, des avocats, des médecins, des oulémas et des journalistes ainsi que des représentants des associations et des observatoires régionaux des droits de l’homme. Sont également représentés dans ces commissions des personnalités actives dans le domaine de la protection et la promotion des droits de l’homme. Les membres des commissions sont nommés par le Conseil, sur proposition de son président. Et ce, au vu des candidatures que le président de la commission régionale lui soumet. Lors de la cérémonie d’installation, les noms de plusieurs membres de la commission régionale ont été dévoilés.  Ils sont au total 25 dont 12 femmes et sept jeunes, a indiqué Mohammed Charef, son président. Pour lui, la mise en place des commissions régionales s’inscrit dans une politique de proximité vis-à-vis des citoyens et de leurs attentes dans le domaine des droits humains et de la démocratie. Enseignant chercheur de métier, celui-ci compte beaucoup sur l’université pour promouvoir la culture et l’éducation sur les droits humains. Déjà lors d’une réunion récemment avec le président de l’Université Ibn Zohr, Omar Halli, des axes de coopération ont été définis. Il s’agit, entre autres, d’initier un club universitaire sur les droits de l’homme, de mettre en place un observatoire régional sur les droits de l’homme en partenariat avec l’université et d’établir un conseil des langues et culture marocaines. Il est question de créer aussi des prix ou compétitions traitant des questions de la citoyenneté et des droits de l’homme et d’étudier l’opportunité d’un master relatif à ce sujet.

Parcours
Enseignant chercheur au département de géographie à la faculté de lettres de l’Université Ibn Zohr d’Agadir, Mohammed Charef a été nommé récemment par le Souverain président de la commission régionale d’Agadir du Conseil national des droits de l’homme. Il est titulaire d’un doctorat en sciences de l’Université libre de Bruxelles et d’un doctorat en géographie de l’aménagement de l’Université de Poitiers. Expert des questions des populations et des migrations, il est membre de plusieurs entités et groupes de travail. Il a aussi à son actif un grand nombre de publications sur le sujet.

Malika Alami – leconomiste.com

Publié 26 janvier 2012 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Justice, Société

Des membres d’un réseau de faussaires épinglés à Agadir

C’est un coup de maître que les limiers de la PJ d’Agadir viennent de réaliser en arrêtant trois membres d’un réseau international spécialisé dans le piratage des systèmes d’exploitation informatique et la falsification des cartes monétiques, apprend-on d’une source policière. Les trois suspects, dont un Français d’origine algérienne, ont été traduits, lundi dernier, devant le procureur du Roi près le tribunal de première instance avant d’être mis entre les mains du juge d’instruction auprès du même tribunal. En effet, la police avait reçu des informations faisant état que plusieurs comptes bancaires aux noms de personnes installées dans plusieurs pays européens et des systèmes d’exploitation informatiques ont été piratés. Cette opération a permis à des faussaires de falsifier des cartes monétiques par lesquelles des sommes d’argent ont été retirées à Agadir et Marrakech. Ce sont les éléments de la police technique qui ont commencé l’enquête. Ils ont pris connaissance que la facture de la réservation d’une chambre dans un grand palace de la ville a été payée par le moyen d’une fausse carte monétique via Internet. L’information est précieuse pour les enquêteurs de la PJ d’Agadir qui sont arrivés à avoir plusieurs autres informations sur les deux personnes qui y sont passés quelques jours avant de partir. Les investigations ont été lancées dans les quatre coins de la ville. Celles-ci porteront leurs fruits quelques jours plus tard. Deux Marocains ont été épinglés en possession d’une trentaine de fausses cartes monétiques. Ce sont eux qui ont fait la réservation de chambre à l’hôtel. Les deux mis en cause ont avoué aux enquêteurs qu’ils les ont reçues d’un ressortissant français d’origine algérienne. C’est dans la ville ocre, Marrakech, que ce dernier a été mis hors d’état de nuire. Quarante fausses cartes monétiques ont été saisies sur lui. Conduit à Agadir et soumis aux interrogatoires, il a avoué être en relation avec un Russe, qui joue le rôle d’intermédiaire entre lui et quelques membres de la mafia russe qui se spécialise dans la falsification des cartes monétiques. Selon les déclarations du ressortissant français aux enquêteurs, le Russe était arrivé à Marrakech pour écouler sa marchandise composée de fausses cartes monétiques. Mais, il court encore les champs bien qu’aucun indice, pour la police, n’ait prouvé qu’il a déjà quitté le territoire national. L’enquête est toujours en cours.

Abderrafii ALOUMLIKI – aujourdhui.ma

Publié 26 janvier 2012 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Justice

Bientôt un Centre de Karting exceptionnel à Agadir.

J’ai pu visiter aujourd’hui avec M. Andreo les installations de ce Centre qui sera inauguré vraisemblablement au mois de mars prochain. C’est lui qui a tracé cette magnifique piste et qui est présent sur place en permanence pour surveiller la bonne réalisation de ce Centre.

La piste, conforme aux normes internationales fait 1200 m le long sur 8 m de large.La piste elle-même est terminée, la pose des bordures est en cours et, à la suite seront posées les protections. En effet, les arganiers ne peuvent être arrachés et le tracé de cette belle piste tient compte de leur implantation. Du gazon sera planté de chaque côté de la piste, sur une largeur de 1,5 m.

Le Club House n’a rien à envier à la piste : le gros oeuvre est terminé, les finitions restent à faire  et l’équipement à poser.Un équipement électronique et vidéo de premier ordre sera mis en place dans le Centre.

Les premiers tours de roues sur la piste :

Un test en « vrai grandeur  » des installations est prévu pour le 20 février, où des pilotes viendront de plusieurs Centres de Karting du Maroc pour essayer ces nouvelles installations.

Publié 26 janvier 2012 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Animation, Développement, Sport

Exposition-photos à Agadir en hommage aux anciens combattants marocains en France

« Mémoire d’un engagement, la longue route des combattants marocains », est l’intitulé d’une exposition de photographies, organisée à Agadir en hommage à l’engagement des anciens combattants marocains aux côtés de la France.

L’exposition qui se poursuivra jusqu’au 7 février, s’inscrit dans le cadre d’un programme de coopération entre la région Souss-Massa Draa et la région d’Aquitaine en France.

L’objectif de cette manifestation est de rendre hommage aux anciens combattants marocains, en favorisant le travail de valorisation de leur mémoire par des repères historiques qui rappellent leur parcours dans l’histoire générale des troupes dites « indigènes » au sein de l’armée française.
Une vingtaine de portraits d’anciens combattants résidant à Bordeaux signée par Loïc le Loêt est ainsi exhibée dans le cadre de cet évènement.
Réalisés en noir et blanc, ces portraits sont présentés en tirages argentiques grand format « restituant au mieux la force intérieure et la présence de chacun des sujets ».
Le visiteur retrouve par la même occasion des éléments historiques dont des textes, iconographie et cartographie qui permettent de mieux situer l’histoire noble de cette mémoire indestructible.

Insignes des Groupements de Tabors marocains

« Au cours des première et seconde guerres mondiales, comme de la guerre d’Indochine, par dizaines de milliers, des soldats marocains ont combattu au sein de l’armée française. Ils formaient une part importante des troupes dites « indigènes » ayant pris part aux combats les plus rudes de ces conflits », rappellent les organisateurs de l’exposition.
Après les indépendances, ces combattants se sont vu refuser le droit à des pensions égales à celles de leurs anciens frères d’armes français. Ce n’est qu’au terme d’un long combat et alors que les derniers d’entre eux sont maintenant âgés, qu’ils ont finalement obtenu justice.
L’exposition s’appuie en particulier sur le travail du Réseau aquitain pour l’histoire et la mémoire de l’immigration et l’Association du lien interculturel, familial et social dans le cadre d’un programme de collecte d’archives orales de la mémoire de l’immigration.
Le vernissage de l’exposition a eu lieu en présence du président du Conseil régional Souss-Massa-Draa, Ibrahim Hafidi, et de représentants de la région Aquitaine.

agadirinou.com – Photos du web

Communiqué

Objet : Exposition « Mémoire d’un Engagement, La longue Route des Combattants Marocains » du 23 janvier au 07 février 2012 à la Chambre de Commerce et d’industrie d’Agadir

Dans le cadre du programme de coopération entre la Région Souss Massa Draa et la Région d’Aquitaine, et dans l’objectif du renforcement des échanges culturels entre les deux régions, le Conseil Régional SMD accueillera l’exposition « Mémoire d’un Engagement, la longue Route des Combattant Marocains ». L’exposition se tiendra du 23 janvier au 07 février 2012 à la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Agadir.
L’exposition vise à rendre hommage à l’engagement pour la France des anciens combattants marocains, aussi, elle permettra de rendra compte au grand public de la Région SMD du travail de valorisation de la mémoire de ces anciens combattants par des repères historiques restituant leur parcours dans l’histoire générale des troupes dites indigènes.
La cérémonie d’inauguration de la dite exposition, a eu lieu le lundi 23 janvier 2012 à 17h00 à la Chambre de Commerce d’Agadir en présence des Elus du Conseil Régional Souss Massa Draa, des Services Extérieurs, et de la presse.
Organisation :
Conseil Régional Souss Massa Draa
Association SMD pour le développement culturel
Chambre de Commerce et d’Industrie d’Agadir
Partenaires :
Conseil Régional Aquitaine Réseau Aquitain sur l’Histoire et la mémoire de l’Immigration (Rahmi)

La Région Aquitaine sera représente par :
Mme Naïma Charaï : Conseillère Régionale, Déléguée aux solidarités, à l’égalité femmes-hommes et à la lutte contre les discriminations.
Pascale Maitreau : Chargée de Mission Coopération Internationale

L’association Rahmi est représentée par :
• Manuel Dias, Président du Rahmi
• Loïc Le Loët, photographe de l’exposition
• Emmanuelle Dubois, chargée de mission Rahmi
• Abdellah Ahabchane, Trésorier du Rahmi

Publié 26 janvier 2012 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Expositions, Histoire, Souvenir