Archives de décembre 2011

Meilleurs voeux pour 2012

Publié 30 décembre 2011 par Michel Terrier dans Agadir

Brussels Airlines: 50% de réduction pour la fin de l’année

Pendant les fêtes de Noël, Brussels Airlines vous offre un cadeau avec une offre exclusive:
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voyage-low-cost.blogspot.com

Publié 30 décembre 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Animation, Tourisme, Transports

Réunion le 11 janvier à Barbate de la Commission maroco-espagnole des professionnels de la pêche

La Commission maroco-espagnole des professionnels de la pêche tiendra une réunion, le 11 janvier prochain à Barbate (Cadix-Sud de l’Espagne), a indiqué, mercredi, le vice-président de la Confédération espagnole de la pêche (Cepesca), Javier Garat. L’objectif de cette réunion est de « fixer la feuille de route que suivront les professionnels de la pêche des deux pays dans l’avenir «, notamment après le rejet dernièrement par le Parlement européen (PE) de la prorogation de l’accord de pêche entre le Maroc et l’Union européenne (UE), a-t-il ajouté dans des déclarations à l’agence Europa Press.
M. Garat a déploré, à ce propos, le vote négatif de cinq eurodéputés espagnols sur le renouvellement de cet accord, soulignant que ces eurodéputés sont « coresponsables « de l’arrêt de l’activité des pêcheurs de Barbate et d’autres villes espagnoles. Evoquant la Commission maroco-espagnole des professionnels de la pêche, M. Garat a souligné que ce cadre de partenariat a pour objet de mettre en valeur et consolider les relations de coopération entre les deux parties. Le vice-président de Cepesca a fait ces déclarations à l’issue d’une réunion avec les représentants des professionnels de la pêche à Barbate, axée sur l’examen des conséquences de la non-prorogation de l’accord de pêche Maroc-UE sur les pêcheurs de la région. Lors de cette réunion, les professionnels de la pêche de cette région espagnole, l’une des plus affectées par le non renouvellement de cet accord avec celle des îles Canaries, ont appelé à la négociation, le plus tôt possible, d’un nouveau cadre de partenariat entre le Royaume et l’UE dans le secteur de la pêche. Ils ont souligné également la nécessité de leur accorder des compensations économiques pour qu’ils puissent faire face aux grandes pertes occasionnées par la décision du PE.

MAP – lematin.ma

Publié 30 décembre 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Pêche

Agadir: Tensions sociales à la Commune urbaine

Les employés temporaires de la commune urbaine ont manifesté récemment devant le siège de l’institution. Ils réclament une intégration sans concours dans la fonction publique. «Mais la loi ne le permet pas», indique un élu. Selon lui, il y a 160 postes à pourvoir au sein de l’établissement et 6.000 candidats inscrits dans la course à ces emplois dans la commune urbaine. Mais la sélection doit se faire à travers un concours.

leconomiste.com

Publié 30 décembre 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Développement, Société

Les «odeurs» d’Agadir

Les habitants des quartiers d’Al Houda et de Dakhla n’en peuvent plus des relents de la nouvelle décharge qui pourrissent l’atmosphère chaque soir. De l’avis d’une riveraine d’Al Houda impossible d’ouvrir les fenêtres des logements tellement l’air est nauséabond. Selon des représentants à la commune urbaine, c’est un impact environnemental du stockage du lexiviat dans la nouvelle décharge. Un problème auquel tentent de trouver depuis plusieurs mois une solution la Wilaya, les élus et Tecmed, le gestionnaire délégué.

leconomiste.com

Publié 30 décembre 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Ecologie, Environnement

Déchets: Casa Technique remporte le marché d’Inezgane

L’entreprise Casa Technique est l’adjudicataire final du marché de gestion et de collecte des déchets ménagers de la ville d’Inezgane. Le contrat de gestion déléguée s’étale sur une durée de 7 ans. Pour rappel, six prestataires étaient dans la course. Outre Casa Technique (Maroc), Sita (filiale du groupe français Suez Environnement), Segedema (filiale du groupe français Pizzorno Environnement), Tecmed (filiale du groupe espagnol Urbasur), Averda (Liban), SOS Déchets (Maroc) étaient aussi candidats à ce marché.

leconomiste.com

Publié 30 décembre 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Environnement, Région

Abus dans la pêche des juvéniles d’anchois

Les sardiniers de la pêche côtière de la zone d’Agadir rapportent ces derniers jours beaucoup trop de juvéniles d’anchois. Selon une source sure, c’est le fait d’une trentaine de navires de la filière. Il y a deux jours, une centaine de tonnes de juvéniles d’anchois étaient vendues sur le marché, est-il indiqué.

leconomiste.com

Publié 30 décembre 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Pêche

Le secrétaire général adjoint du PJD : « On va pas faire reculer le Maroc »

Secrétaire général adjoint du PJD, Lahcen Daoudi est l’un des noms les plus connu du parti de la lampe. Né en 1974, il a fait ses études en économie à Lyon, il revient, pour la troisième fois sous la tenue d’un député, rejoindre la victoire marquante de son parti lors des dernières législatives.

Le député islamiste s’est retrouvé au centre de l’intérêt des médias suite à sa position opposé au projet du TGV au Maroc. Avec une chance de devenir ministre des transports, il pourra enfin avoir une chance de concrétiser sa prise de position.

Dans une interview accordée à la presse, M. Daoudi affirme que la formation de la majorité n’a pas été difficile pour son parti, par contre c’est l’organigramme du gouvernement qui a posé pas mal de contraintes. Maintenant qu’il est approuvé par le palais, place au partage des ministères entre les partis de la majorité.

Le PJD assume sa responsabilité sur ce retard, le SGA  avoue que la procédure interne des islamistes est un peu compliquée, puisqu’il a fallu tenir une réunion du conseil national  à cet effet. Il ajoute que son parti est ouvert au dialogue avec tous les marocains, même ceux du Mouvement du 20 février, il affirme même que son parti est contre l’emprisonnement pour un délit politique, dont souffrent des membres du mouvement du 20 février.

Pour ce qui concerne la lutte du PJD contre les inégalités sociales, le député islamiste affirme que pour 2012, la loi de finance est déjà dans son stade final, il faut donc attendre celle de 2013 pour instaurer les réformes promises comme la suppression ou la baisse de la TVA sur les produits de bases, l’augmenter sur les produits de luxe etc… Le PJD compte aussi combattre la corruption en appliquant la loi d’abord, puisque la loi marocaine en vigueur est assez étoffée, son problème réside dans son application. Le département de la justice devrait être sous les commandes de Mustapha Ramid, un des leaders pjdistes.

Revenant sur la question du TGV, M. Daoudi affirme que le projet est maintenant lancé, il est donc impossible de l’annuler mais on pourrait tout de même le décaler dans le temps. Surtout que le Maroc est très respectueux de ses partenariats internationaux, notamment avec la France.

D’autre part, la montée des islamistes au pouvoir n’a pas été sans bruit. Plusieurs voix ont commencé à prévoir des mesures que le PJD pourrait prendre, lié à son profil d’islamiste, mais les dirigeants rassurent : Le PJD ne  va pas fermer les frontières, ne vas va mettre le niqab à tout le monde… Au contraire, il souhaite aux touristes étrangers la bienvenue, le tourisme pour lui est le pétrole du Maroc.
Il affirme même que les libertés individuelles ne figurent même pas sur sa
« To Do List », ses priorités sont de donner du travail aux Marocains, un logement, l’accès à la santé, à l’enseignement. Le PJD promet de ne pas faire reculer le Maroc dans le cas où il ne le ferait pas avancer.

Le PJD ne va pas bannir la peine de mort parce qu’elle est dans le Coran, mais il affirme que l’équilibre pratique qu’a trouvé les marocains semble être une vraie issue de cette question. Tout comme l’alcool, il est impossible d’interdire sa vente au Maroc, toujours dans la perspective du développement du tourisme au Maroc. Mais il faudra protéger les jeunes et les enfants marocains du danger de sa consommation.

Concernant le port du voile, le SGA affirme que la femme marocaine est  née libre, elle vivra libre, elle mourra libre. Du coup, elle fait ce qu’elle veut, bien sûr dans les règles de respect générales.

Du coté idéologique, M. Daoudi dit ignorer le vrai sens du terme de « modération » ou d’islamiste modéré, pour lui, l’extrémisme est combattu par l’islam lui-même. Il pense qu’une modération consiste à discuter et accepter les gens comme ils sont. Il trouve que Maroc a toujours été un pays ouvert, et que le PJD  est une projection de l’histoire et de la réalité des marocains.

biladi.ma

Publié 30 décembre 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Société

Argane : 400 000 familles vivent de ce produit convoité

L’Argane rapporte seulement 125 MDH à l’export. L’espèce occupe environ 870 000 ha répartis sur plusieurs zones du sud du Royaume. La surface couverte recule de 600 ha/an sous l’effet du stress hydrique et de l’urbanisation.

Comme produit alimentaire ou pour un usage cosmétique, les vertus de l’huile d’argane dépassent très largement les frontières du Maroc. Aujourd’hui, l’arganier fait l’objet d’une grande convoitise avec, en toile de fond, de gros enjeux économiques et environnementaux. Le premier congrès international qui lui a été consacré, du 15 au 17 décembre à Agadir, a été justement l’occasion pour les experts de donner un large éclairage sur cet arbre bien marocain et les dangers qui le guettent, mais aussi sur ses perspectives car il en a, et de très prometteuses. Dans les coulisses, des producteurs d’huile ont profité de la présence de plusieurs décideurs et opérateurs pour dénoncer le laboratoire Pierre Fabre, «coupable» d’avoir enregistré le nom «argane» comme dénomination d’une gamme de produits (voir encadré). Ce problème n’a pas été officiellement évoqué. Le Dr Mohamed Ouater, président de la Fédération marocaine de la filière d’argane et aux commandes également de l’Association marocaine de l’indication géographique de l’huile d’argane (AMIGHA), souligne que ce congrès n’était pas le lieu indiqué. Il s’agissait plutôt, pour nombre de participants, d’un moment de réflexion sur les moyens de préserver cette espèce. C’est là d’ailleurs un des objectifs du contrat programme 2011-2020 signé par l’Etat et les professionnels lors des 4e Assises de l’agriculture tenues en avril dernier à Meknès. Ce document comprend plusieurs mesures pour moderniser les méthodes de production et d’extraction de l’argane et les moyens d’en faire un produit de haute valeur ajoutée, surtout que certains chercheurs parlent de possibilités d’application dans la lutte contre le cancer. Sur un budget de 2,25 milliards de DH, 800 millions seront dédiés à la densification, 400 millions iront aux travaux d’aménagement foncier et à la conservation des eaux et sols tandis que 50 autres millions seront mobilisés pour la construction, à Agadir, du Centre national de recherche sur l’arganier. En effet, comme l’a expliqué Aziz Akhannouch, ministre de l’agriculture et de la pêche maritime, la R&D est un axe privilégié du programme parce que l’Etat y voit un vecteur de développement d’une haute valeur ajoutée.

4 000 tonnes d’huiles produites par an, 400 exportées
Actuellement, la production d’huile est estimée à 4 000 tonnes par an, dont 400 exportées pour une contrevaleur de 125 MDH. Mais ces chiffres sont faussés par le fait qu’une partie des exportations se fait sous l’appellation «huiles végétales». Un spécialiste considère que sur les 4 000 tonnes, jusqu’à 70% sont exportés et le reste réservé à l’auto-consommation ou vendu localement. Quoi qu’il en soit, pour quelque 400 000 familles, l’arganier représente plus de 40% de leurs revenus. C’est pour cela qu’une très ancienne loi (elle date de 1925) accorde à la population installée dans certaines zones des droits de jouissance (cueillette du fruit, parcours des troupeaux, utilisation des sols pour des cultures d’appoint, le ramassage du bois mort…). Ce qui n’est pas de nature à garantir la pérennité de l’arbre. Ce faisant, le ministère de tutelle, à travers l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA, organisatrice du congrès) et le Haut commissariat aux eaux et forêts se sont impliqués dans la protection et l’encouragement de la culture. D’après leurs constats, l’arganeraie recule de 600 ha par an en raison notamment du stress hydrique, de l’urbanisation et des pratiques qui découlent des droits. L’arganeraie nationale occupe entre 820 000 et 870 000 ha, soit 17% de la superficie forestière nationale et 70% de la surface boisée de l’espace concerné. Cela va de Taroudant (360 000 ha) jusqu’à Essaouira (130 000 ha), en passant par Agadir (37 000 ha), Aït Melloul (13 000 ha) ou encore Inezgane (13 000 ha) et Chtouka-Aït Baha (90 000 ha)… Pour améliorer la production, mais aussi lutter contre la désertification, le contrat programme vise à porter la densité des arbres, actuellement de 30 à 50 par ha, à 100 arbres/ha. On relève à cet égard qu’un arbre donne entre 20 et 50 kg de fruits selon la variété et la région, et pour un litre d’huile il faut 38 kg de fruits.

Conflit : Les producteurs visent l’annulation de la marque Argane déposée à l’OMPI
Le laboratoire Pierre Fabre a déposé la marque «Argane» à l’Organisation mondiale de la protection intellectuelle (OMPI) en 1980. Cela est passé totalement inaperçu et puis, même si on lui avait opposé un quelconque argument ce n’était pas légalement recevable. Il fallait deux éléments fondamentaux : une loi protégeant les produits du terroir et des produits bénéficiant de ce qu’on appelle, au Maroc comme ailleurs, d’une indication géographique protégée (IGP). Le Département de tutelle, la région et le tissu associatif avec notamment l’AMIGHA s’étaient mobilisés et la loi sur les signes distinctifs d’origine et des qualités a été adoptée en juin 2008. Parallèlement, il fallait élaborer un cahier des charges et chercher des alliances chez les ONG. De l’avis du Dr Mohamed Ouraïs, président de la Chambre de l’agriculture du Souss, la région Aquitaine en France a largement contribué au processus, d’abord pour le conseil et ensuite pour le montage du dossier complet. La première certification est intervenue en 2010. Mais il faut aussi accompagner les 300 coopératives et mettre sur le marché des produits répondant aux normes. Aujourd’hui, les producteurs sont prêts pour reprendre possession de l’appellation «Argane», même si cela devait passer par une bataille juridique. Des négociations sont en cours depuis une année car le laboratoire Fabre qui avait attaqué un autre laboratoire, Clairjoie, pour défendre ses droits d’appellation a été débouté par le tribunal de grande instance de Paris qui a considéré que cette appellation ne pouvait pas être sa propriété pour la bonne raison qu’elle ne constitue pas un terme innovant mais un produit dont l’origine est marocaine.

Mohamed El Maâroufi – lavieeco.com

Publié 29 décembre 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Agriculture, Argane

Champagne : 351 000 bouteilles vendues au Maroc en 2011

Le champagne résiste à la crise. Il se porte bien dans un marché des boissons alcoolisées en baisse de 5%. Le quart du chiffre d’affaires est réalisé pendant les fêtes de fin d’année. Laurent Perrier en tête, suivi de Moet & Chandon.

Le champagne défie la crise. Les ventes des vins pétillants en général le démontrent. Selon les prévisions de l’organisme International Wine & Spirit Research (IWSR), 351 000 bouteilles (de 75 cl) devraient s’écouler sur le marché marocain en 2011. Ce chiffre serait ainsi en progression de 7,3% par rapport aux ventes de l’année d’avant. La demande marocaine a explosé ces dernières années si l’on sait qu’en 2001 à peine 93 000 bouteilles ont été consommées. Elle progresse chaque année en dépit d’une conjoncture peu favorable. Une performance, surtout si l’on sait que le marché des boissons alcoolisées, en général, a été rattrapé par la crise ainsi que par d’autres facteurs liés à la hausse des taxes sur ce type de produit. Il finira l’année, selon les projections du même organisme, avec une baisse de 5%. Les ventes  totaliseraient donc un peu plus de 112 millions de litres contre 118 millions de litres en 2010.

La France reste le principal fournisseur du Maroc, suivie de l’Espagne
L’un des principaux facteurs permettant aux champagnes et vins pétillants d’échapper à cette morosité est que «la clientèle de ce genre de boissons dont les prix sont globalement élevés n’est pas concernée par cette conjoncture et parfois elle en tire même profit», explique un professionnel. D’ailleurs, les ventes précisément de champagne (vin pétillant français d’appellation contrôlée) devraient enregistrer une hausse considérable. Les Marocains finiraient l’année 2011 avec une consommation de 222 000 bouteilles, soit 15,6% de plus qu’en 2010. Autrement dit, on aura consommé 30 000 bouteilles supplémentaires. La France reste le principal fournisseur du Maroc. En 2011, les importations de vin pétillant en provenance de l’Hexagone devraient totaliser 282 000 bouteilles, tandis que l’Espagne, grâce à son célèbre Cava qui concurrence de plus en plus les produits français sur les marchés étrangers, devrait fournir quelque 42 000 bouteilles. Dans cette catégorie de boissons, le Marocain préfère le super premium dont le prix oscille entre 450 et 600 DH. Les  meilleures ventes au Maroc sont réalisées par la marque Laurent Perrier avec une moyenne de 89 000 bouteilles.Elle est suivie de Moët & Chandon avec 49 000 bouteilles. Viennent ensuite les vins pétillants standard dont le prix n’excède pas 100 DH tels l’italien Riccadonna et l’espagnol Freixenet avec des ventes de 24 000 bouteilles chacun. Les marques prestigieuses de l’ultra premium (au prix de vente de 1 800 DH à 2 400 DH dans les grandes surfaces) ne rencontrent pas beaucoup de succès.
Le Dom Perignon écoule sur le marché marocain quelque 1 850 bouteilles, et le Cristal quelque 1 200 bouteilles. Noël et Nouvel An sont les périodes où ce segment réalise les meilleures ventes. «Les professionnels font 20 à 25% de leur chiffre d’affaires à cette période», précise un importateur de champagne. Et, selon la même source, les grandes surfaces réalisent 50% des ventes tandis que 30% sont écoulés dans les hôtels, pubs et restaurants.

Hakim Challot – lavieeco.com

Publié 29 décembre 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Commerce, Economie

Agadir: La Ramsa mise sur la réutilisation des eaux usées

  • Le projet opérationnel
  • Un premier golf desservi et deux autres le seront en 2012
  • Alimentation des espaces verts du Grand-Agadir dès 2013

Le bilan des ressources en eau dans la région du Souss-Massa-Drâa dégage un déficit important tant au niveau des eaux de surface qu’au niveau des eaux souterraines en raison du climat semi-aride de la zone. Aussi la contribution de la réutilisation des eaux usées et épurées s’avère aujourd’hui incontournable.
C’est cette situation qui a mené la Régie autonome multiservices d’Agadir (Ramsa) à se lancer, suite aux hautes instructions du Souverain et aux recommandations du Conseil supérieur de l’eau et du climat en 2001, dans un chantier de réutilisation des eaux usées. Une première expérience du genre à l’échelle d’une ville dans le Royaume. Le projet avait été d’ailleurs inauguré par SM le Roi en octobre 2009. Depuis, le programme d’un coût global de 298 millions de DH avance bien. Il est même opérationnel. La première et la deuxième phase du projet sont réalisées. La capacité de la station d’épuration de M’zar est aujourd’hui de 10.000 m3/j et devrait atteindre à l’horizon 2013, 30.000/m3/j avec les extensions des bassins d’infiltration des 2e et 3e tranches.
En attendant, déjà l’un des golfs de la ville celui de l’Océan est desservi et les golfs des Dunes et du Soleil seront raccordés en 2012. Il s’agit aussi d’alimenter les espaces verts de la ville dès 2013, précise Ali Benazouz, directeur général de la Ramsa. A noter que la station d’épuration de M’zar offre une épuration primaire par décantation anaérobie d’une capacité de 75.000 m3/j permettant l’abattement de la pollution de 50%. Le procédé d’épuration secondaire par infiltration-percolation sur sable suivi d’une épuration tertiaire par UV mis en place également offre une capacité de traitement de 30.000 m3/j et devrait atteindre 40.000 m3 dès 2014. Il permet en outre la production des eaux épurées répondant à la catégorie A des normes de l’OMS pour la réutilisation sans restriction en irrigation, indiquent les responsables de la Ramsa.
Au-delà de contribuer à la résorption du déficit hydrique de la région, les objectifs ultimes visés par ce chantier d’envergure de réutilisation des eaux usées dans le Grand Agadir sont multiples. Il s’agit notamment de réduire les rejets épurés dans le milieu marin et de contribuer à l’amélioration de la qualité des eaux de baignade. Un aspect très important dans une ville qui se positionne comme la première destination touristique balnéaire du Royaume.
Pour la dépollution d’Agadir Nord il est aussi question d’implanter des stations d’épuration dans la commune d’Anza et dans la commune rurale d’Aourir. Elles seront dimensionnées pour respectivement traiter à terme 50.000 m3/j et 15.000 m3/j. Ce programme d’un coût global de 460 millions de DH, le coût de la mise en place de l’émissaire Nord en mer compris, devrait être finalisé fin 2013. Il reste aujourd’hui que ce programme d’envergure de réutilisation des eaux usées épurées doit être accompagné par une synergie entre les différents acteurs concernés, notamment avec les opérateurs économiques pour réduire à la source la pollution industrielle. Dans ce contexte, le prétraitement et traitement des effluents industriels selon les normes requises sont indispensables. Le développement d’un programme de recherche sur la réutilisation des eaux épurées et le devenir ainsi que la valorisation des boues est aussi nécessaire pour que les objectifs escomptés soient véritablement atteints.

Investissement
C’est dans le programme de l’assainissement liquide du Grand Agadir que s’inscrit le chantier de réutilisation des eaux usées. Pour rappel, la première tranche de ce programme d’assainissement liquide est achevée. Elle a nécessité un investissement de près d’un milliard de DH. La deuxième tranche d’un coût de 1,5 milliard de DH devrait être bouclée en 2015. En 2012, ce sont 322 millions de DH qui seront investis par la Ramsa en matière d’assainissement. Il s’agit d’une manière globale de la poursuite des travaux de la deuxième tranche permettant la dépollution de la zone Nord d’Agadir ainsi que le renforcement des infrastructures de la zone sud d’Agadir et la continuité des travaux de restructuration des zones sous équipées. Pour le secteur de l’eau potable, la Ramsa a prévu d’investir 44 millions de DH en 2012 en vue d’améliorer notamment les conditions de desserte en la matière.

Malika Alami – leconomiste.com

Publié 29 décembre 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Développement, Ecologie, Technique

Ministère de la santé : Le Maroc n’est pas concerné par les prothèses mammaires PIP

Le scandale planétaire des implants mammaires PIP ne concerne pas apparemment le Maroc, le ministère de la santé à annoncé hier que Poly Implants Prothèses n’a jamais reçu le feu vert pour vendre ses produits sur le territoire marocain.

En plus du département de la santé, la Société marocaine de chirurgie plastique reconstructive et esthétique qui regroupe beaucoup de chirurgiens esthétiques du Royaume a confirmé que ses membres n’ont jamais eu recours à des implants PIP.

Les femmes marocaines peuvent donc être rassurées, mais pas toutes, puisque celles qui ont choisi de faire leur opérations à l’étranger doivent consulter leur médecin pour effectuer les tests nécessaires.

Notons que la société PIP est en liquidation depuis mars 2010 à cause de la mauvaise qualité du gel de silicone qu’elle utilise pour la fabrication de ses prothèses.

Publié 29 décembre 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Santé

Soutien Allemand : Prêt de 8,5 millions d’euros pour le financement du Programme d’alimentation en eau potable à Taroudant et Tiznit

Une convention de financement du Programme d’alimentation en eau potable dans les provinces de Taroudant et de Tiznit d’un montant de 8,5 millions d’euros a été signée, mercredi à Rabat, entre l’Office national de l’eau potable (ONEP) et la banque allemande Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW), indique un communiqué de l’ONEP. La convention a été signée par le directeur général de l’ONEP, M. Ali Fassi Fihri, et la directrice du bureau de KfW au Maroc, Mme Silke Stadtmann, en présence des représentants de la direction du Trésor et des Finances extérieures du ministère de l’Economie et des Finances Ce concours financier de la KfW, qui s’inscrit dans le cadre de la coopération Maroco-Allemande, est destiné à financer le projet d’alimentation en eau potable rural (phase IV) à travers la réhabilitation, la mise à niveau et la construction de systèmes d’approvisionnement en eau potable ruraux dans ces deux provinces au bénéfice d’une population de plus de 65.000 habitants, ajoute la même source. La collaboration entre I’ONEP et la KfW remonte à 1981 avec des concours totalisant 436 Millions d’euros, soit l’équivalent de 4,53 milliards de DH, qui ont permis la réalisation d’importants projets dans le domaine de l’approvisionnement en eau potable tant dans le milieu urbain que rural, ainsi que dans le domaine de l’assainissement liquide.

MAP  – soussannonces.net

Publié 28 décembre 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Aménagement, Région

Ouarzazate: hausse de 70% des arrivées de touristes résidant au Maroc en septembre dernier

Le nombre des touristes résidant au Maroc, qui ont séjourné dans les hôtels, résidences, villages touristiques et maisons d’hôte classés d’Ouarzazate, a connu une hausse significative en septembre dernier.
Selon des statistiques du Ministère du Tourisme, quelque 3.096 touristes résidant au Maroc
ont choisi comme destination la ville d’Ouarzazate en septembre, contre seulement 1.826 à la même période de l’année 2010, soit une augmentation de 70%.
Les mêmes statistiques montrent une hausse exceptionnelle du nombre des nuitées passées dans les différents établissements d’hébergement hôtelier classés de la ville, qui sont passées de 2.973 en 2010 à 9.823 cette année, ce qui représente un taux de croissance de 230%.
La durée moyenne de séjour la plus élevée est de 3 nuitées.Elle a été enregistrée par les touristes résidant au Maroc, suivie des touristes français et belges (2 nuitées).
Au total, quelque 13.329 touristes de différentes nationalités ont visité la ville d’Ouarzazate en septembre dernier, et y ont passé 23.968 nuitées.

MAP – soussannonces.net

Publié 28 décembre 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Région, Tourisme

Agadir : La filière arganière se structure

Le premier Congrès international de l’arganier, tenu à Agadir avec la participation de professionnels marocains et étrangers s’est donné pour objectif de coordonner les efforts des acteurs afin d’aboutir à de meilleurs résultats sur le terrain.

Le premier Congrès international de l’arganier qui a eu lieu dans la ville d’Agadir, les 15, 16 et 17 décembre, a été couronné par l’élaboration d’une série de recommandations inscrites dans une approche globale, tenant en ample considération toutes les contraintes entravant le développement de l’arganier, dont le déséquilibre des écosystèmes et l’abus en terme d’exploitation des espaces où se régénère l’arganier. Pour ce faire, les recommandations se veulent tantôt penchées sur la préservation du patrimoine biosphère, dont le domaine forestier et la valorisation de la filière d’argane, tantôt sur des axes relatifs au recours à la recherche scientifique, et à son adoption en termes de régénération et d’exploitation de l’arganier. De ce fait, il a été convenu d’entreprendre la création d’un pôle d’excellence de la recherche sur l’arganier et sur les écosystèmes l’abritant pour assurer une meilleure synergie entre les différents partenaires, œuvrant dans ce domaine.
Ainsi, il a été décidé de procéder à la modernisation des pépinières agrégées consacrées à la production de plants et à la création de laboratoires de culture in vitro. Les difficultés par rapport à cette technique, résident particulièrement dans la partialité des connaissances relatives aux techniques avancées, nécessitant l’intégration des compléments indispensables pour l’optimisation des références techniques applicables sur le terrain. Par ailleurs, les congressistes ont souligné, la création d’un réseau d’experts, œuvrant pour la conservation de la qualité des produits de l’arganier, la mise au point d’un kit rapide de détection de l’adultération de l’huile d’argane.
Et pour la sécurité du consommateur, on a mis l’accent sur le besoin impérieux d’obliger les commerçants des produits d’arganier, au niveau national comme à l’export, de fournir des bulletins d’analyses. Une autre recommandation est la nécessité de transmission de l’information scientifique aux intervenants de la filière, notamment, celle sur l’impact de l’adultération de l’huile d’argane. Aussi, a-t-on recommandé, outre l’amplification et l’approfondissement des études cliniques relatives à l’huile d’argane et à son efficacité dans le traitement des maladies cardiovasculaires, la mise en place d’une étude visant l’adéquation entre le coût de production et la marge de bénéfice. L’importance de ces recommandations, qui serviront de feuille de route pour la mise en œuvre des plans d’action dédiés au développement de l’arganier, se manifeste aussi dans l’implication des institutions nationales et étrangères. Le Centre international de recherche agronomique pour le développement (CIRAD) en particulier, va assurer le développement de leur collaboration, via la mise en place de nouveaux projets de recherche et la contribution à leur financement.
En terme d’utilisation des produits dérivant de l’arganier, destinés à l’alimentation animale, il a été préconisé, à titre de recommandation bien sûr, l’encouragement de la recherche dans ce domaine. Des recherches, donc, sur le ravageur de l’arganier, devraient être effectuées et développées.Car il s’est avéré que les produits de l’arganier ont prouvé leur efficacité dans la lutte contre les maladies infectieuses chez l’Homme et chez l’animal. Ces recherches, étant à leur début, elles devraient être encouragées. Il faut souligner que la Fondation Mohammed VI s’est déclarée prête pour collaborer avec toutes les institutions de formation et de recherche pour envisager d’autres solutions alternatives pour la réduction de la consommation du bois de l’arganier, comme le biogaz ou autres.
Des études seront aussi dédiées au facteur humain, à son développement et à celui des espaces biosphères.

Des menaces à endiguer
Chaque année, cette arganeraie localisée dans le Haut-Atlas, l’Anti-Atlas et la vallée du Souss, perd quelque 600 hectares de sa superficie. La sécheresse, l’extension des zones industrielles, mais surtout les pertes dues aux passages des troupeaux de dromadaires en sont les principales causes. Sans parler bien évidemment, des techniques de cueillettes des populations locales, de plus en plus agressives. Conscient de ces dégâts, l’État se mobilise pour sauver ce qui peut l’être. C’est dans ce cadre qu’un contrat-programme exécuté par l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA) tente de réhabiliter 200 000 hectares à l’horizon 2020. Les exploitations modernes pour les arganiers devraient également passer à 5 000 hectares. La production de l’huile d’argan, de 4 000 tonnes par an actuellement, doit à son tour atteindre la barre des 10 000 tonnes dans les huit prochaines années.

Abdelfattah Aberbri – lematin.ma

Publié 28 décembre 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Agriculture, Argane

Tourisme au Maroc : Bras de fer en attendant le ministre

«L’année 2012 risque d’être pire que 2011». L’affirmation émane de Fouad Chraîbi, président de l’Association nationale des investisseurs touristiques (ANIT), et renseigne sur une certaine inquiétude qui prévaut chez les professionnels du tourisme au Maroc. Selon la plupart d’entre eux, la machine touristique nationale est à l’arrêt, en attendant l’opérationnalisation de la Vision 2020. Pourtant, ce n’est pas le même son de cloche que l’on recueille auprès des autorités, lesquelles mettent en avant la création, le 24 novembre dernier, d’un fonds baptisé Wessal et destiné au secteur touristique. Un fonds doté, via des engagements financiers qui ont été signés par les autorités avec nos partenaires du Golfe, de 23 milliards de DH de fonds propres. De quoi restaurer une confiance écornée tant par l’incidence fâcheuse du printemps arabe que par le contexte économique alarmant qui prévaut en Europe, notre premier pourvoyeur de touristes. Pas si sûr, car comme le défend Fouad Chraîbi : «Créer Wessal est une bonne idée, mais cela reste insuffisant tant que la Vision 2020 n’est pas opérationnalisée d’urgence».

Retard de la vision 2020
En fait, le patron de l’ANIT estime que rien ou presque n’a été fait dans ce sens. «On devait créer la Haute autorité dans les 6 mois après la signature de l’accord, cela n’a pas été fait. On devait créer 4 agences de développement territorial touristique, la première année. Là encore, force est de constater que rien n’a été fait», fustige-t-il. Pire, selon certains professionnels, rien ou presque n’a été fait, cette année, en matière d’investissement et de promotion. Cela veut-il dire pour autant que 2011 est une année perdue pour le tourisme national, si ce n’était la manne providentielle tombée du Golfe, fin novembre? Rien n’est moins sûr. Car, il faut surtout avoir à l’esprit que cette année a surtout été celle de la «résistance» dans un contexte difficile. «Malgré la conjoncture politique et économique mondiale, le nombre d’arrivées de touristes a progressé en 2011. Certes, la progression est timide, elle est néanmoins notable comparativement aux autres pays du sud de la méditerranée.», plaide Hamid Addou, directeur de l’Office national marocain du tourisme (ONMT). Les chiffres confirment les propos du patron de l’Office et font transparaître une progression des entrées aux frontières, là où elles ont drastiquement chuté chez nos voisins. Les chiffres de l’Office des changes abondent aussi dans le même sens en faisant état d’une croissance des recettes touristiques.

Imbroglio sur les chiffres
A contrario, les chiffres des professionnels prennent à contre-pied ces statistiques. Elles affichent clairement un recul des nuitées. Simple effet de comptabilité ou vrai problème de fond ? Toujours est-il que le ministère a décidé de lancer une étude pour clarifier cette situation pour le moins ambigüe. «Les premiers résultats expliquent cet écart par une sous-déclaration de certains hôteliers toutes catégories confondues, y compris les hôtels 4 et 5 étoiles», signifie-t-on du côté du ministère de tutelle en portant un doigt accusateur vers les professionnels. «Trop facile», estime le patron de l’ANIT qui souligne, pour sa part, l’absence de preuves en la matière et surtout l’existence de moyens d’hébergement parallèles notamment dans les villes de Marrakech et d’Agadir. L’appel d’air de l’informel explique-t-il à lui seul l’écart constaté dans les chiffres ? Le département de tutelle a-t-il les moyens de prouver ses accusations pour pourfendre les professionnels incriminés ? Toujours est-il qu’un communiqué du ministère du Tourisme fait état d’une réunion avec la Fédération du tourisme (FNT) et la Fédération nationale de l’industrie hôtelière (FNIH) à l’occasion de laquelle un plan d’action a été élaboré pour travailler avec les autres départements ministériels concernés en vue d’assainir cette situation. L’approche consisterait en la mise en place d’un système de déclaration électronique alimentant, en matière statistique, le département du tourisme, la FNT ainsi que les autres départements? Encore faut-il faire avec les établissements qui ne sont pas encore informatisés et surtout ceux qui se montrent réticents. Au ministère,on plaide qu’«il est important de préserver l’évolution de ce secteur stratégique pour le pays dans une conjoncture difficile où les pays de la région affichent une chute de 50% des arrivées, soit une véritable désertion des touristes».

Les professionnels en front uni
Même si l’objectif de préservation du secteur prévaut, aussi bien chez les autorités que chez les professionnels, une vraie partie de bras de fer semble engagée entre ces deux acteurs. C’est ce qui expliquerait le récent rapprochement entre la FNT et l’ANIT. Pourtant, Fouad Chraîbi se veut plus diplomate et s’il explique ce rapprochement en avançant qu’«il est temps d’être uni et fort face aux autorités», il tempère en arguant que «cela a pour but de faire bouger les choses» et que cela permettrait aux professionnels «de mieux prendre en charge les chantiers qui leur reviennent dans le cadre de la gestion commune de la Vision 2020». Du côté de l’ONMT, on qualifie de positif ce rapprochement et Hamid Addou d’expliquer : «Au vu de la crise économique mondiale que nous traversons, il est impératif de rassembler l’ensemble des forces vives du secteur pour y faire face. Ce rapprochement ne peut qu’être bénéfique à tous. D’un point de vue plus stratégique, il nous permettra d’œuvrer dans un seul et même sens, celui de la Vision 2020». Cette dernière, qui vise à conforter le tourisme dans son rôle de moteur du développement économique et surtout à hisser le Maroc parmi les 20 premières destinations touristiques mondiales à l’horizon 2020, représente donc, désormais, le point d’orgue de tous les acteurs du secteur. Les professionnels avaient, d’ailleurs, été mis à contribution lors de son élaboration. Ils n’en contestent pas les orientations, mais plaident pour l’urgence de son opérationnalisation. Ils attendent donc avec impatience la nomination du nouveau ministre du Tourisme qui aura à charge de porter ce lourd chantier.

Les défis du nouveau ministre
Les défis ne manquent pas en la matière, notamment, en ce qui concerne l’augmentation substantielle de la capacité litière. «Ce que nous attendons de la part du prochain ministre c’est qu’il soit à l’écoute des professionnels pour décider des actions qu’il convient de mener pour le soutenir, notamment en ce qui concerne la promotion qui reste insuffisante», plaide le patron de l’ANIT. Hamid Addou, quant à lui, résume en quelques mots les défis qui attendent le prochain ministre: «Mobilisation : de l’ensemble des acteurs du secteur. Dynamisme : il faudra réenclencher la dynamique 2020», et de conclure : «Sérénité : nous en aurons besoin pour traverser cette année».

Le Point de vue d’Othman Chérif Alami, Président d’Atlas Voyages et ancien président de la FNT.

Les possibilités de collaboration sont évidentes et existent de part et d’autres, professionnels et autorités, même si l’ensemble des parties conviennent de faire mieux et plus vite dans une synergie, une symbiose et une complicité absolument nécessaires. Toutefois, chaque partie doit, au préalable, bien respecter ses propres responsabilités et engagements, mais surtout adopter la véritable attitude d’un partenariat gagnant-gagnant au nom de l’intérêt national et vu les urgences. J’en appelle aux autorités pour qu’elles prennent en compte le rôle et la place qui reviennent au secteur privé dont l’engagement n’a jamais faibli afin d’assurer conjointement une meilleure promotion tant au niveau national qu’internationale. Le premier grand défi qui attend le prochain ministre du Tourisme, c’est de bien comprendre que le tourisme marocain ne peut être un tourisme comme les autres. C’est une activité qui met en relief plusieurs critères : La culture, l’histoire et la mémoire. Aussi, le tourisme prend une part de plus en plus importante dans le développement économique et social en respect de son authenticité, de ses valeurs et de sa dimension internationale. Car, c’est pour nous tous un véritable vecteur de paix et de tolérance.

Aziz SAIDI – lesechos.ma

Publié 28 décembre 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Tourisme

Agadir : Le leadership et l’innovation des lycéens mis en avant

L’objectif de cette initiative est de renforcer l’implication des lycéens dans la gestion de leurs établissements mais aussi de leur inculquer l’importance du travail en groupe.

Et si l’innovation commençait sur les bancs des lycées ? L’idée de transmettre aux jeunes lycéens de la ville l’esprit de l’innovation et de concurrence est désormais au programme. En effet, la Jeune Chambre Internationale d’Agadir chapeaute la première édition du projet «Elève innovateur social» au niveau de la ville d’Agadir,  seconde édition au niveau national. Notons que ce projet repose sur une compétition constructive à l’échelle nationale. «Elève innovateur social» est piloté par le British Council et l’association Initiative de développement humain, sous l’égide du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique. Au niveau d’Agadir, cette compétition opposera quatre lycées de la ville, à savoir lycée Youssef Ibn Tachfine, lycée technique Al Idrissi, lycée Houmane El Fatouaki et lycée Omar El Khayam. L’idée de cette compétition étant de mettre en place des idées de projets à impact social qui seront réalisés au sein de ces lycées. «Le projet EIS aspire à créer et à impulser les jeunes innovateurs dans le cadre d’un défi entrepreneurial, à travers le développement des projets grâce à la formation, l’encadrement et le renforcement des capacités, tout au long d’un parcours de 9 mois à partir d’octobre 2011», annoncent les organisateurs. Ainsi, la première étape de ce projet a porté sur le choix des lycées participant à cette compétition. La seconde étape sera consacrée au choix des 10 lycéens qui représenteront leurs lycées. Par ailleurs, la troisième étape sera dédiée à la formation de ces jeunes lycéens pour les préparer dans un premier temps à la compétition régionale. Notons que les gagnants dans la compétition régionale passeront automatiquement à une compétition nationale qui opposera les lycéens gagnants au niveau de six villes marocaines (Agadir, Marrakech, Casablanca, Settat, Kénitra, Mohammedia). Ceci étant, le projet vainqueur sera couronné du prix de «Elève innovateur social». L’objectif de cette initiative étant de renforcer l’implication des lycéens dans la gestion de leurs établissements mais aussi de leur inculquer l’importance du travail en groupe. Par ailleurs, le programme «Elève innovateur social» tend à remédier à l’absence dans les programmes scolaires des formations dédiées à l’appui et au renforcement de l’esprit du leadership, innovation et créativité. «Nous souhaitons à travers le programme de formation et d’encadrement de ces lycéens ouvrir de nouvelles perspectives aux jeunes pour leur permettre d’innover socialement mais aussi de leur inculquer l’esprit entrepreneurial en les encourageant à adopter les principes de l’innovation sociale et élaborer des projets réalistes et réalisables au sein des lycées», annonce-t-on auprès des jeunes de la Jeune Chambre Internationale d’Agadir. Il est à noter que la JCI est une organisation mondiale à but non lucratif, avec un effectif de plus de 200.000 membres de 18 à 40 ans répartis dans plus de 100 pays de par le monde.

Majda Saber – aujourdhui.ma

Publié 28 décembre 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Enseignement, Scolarité

Open de surf d’Agadir : Les accros de la vague à l’honneur

Près de 100 passionnés de surf et de bodyboard du Maroc et de l’étranger ont afflué, samedi et dimanche, pour prendre la vague sur la plage d’Imouran à l’occasion de l’Open d’Agadir. Une édition réussie par l’organisation d’une jeune association locale qui se fraie doucement son chemin parmi les pros des sports de glisse.

La compétition, qui en est à sa deuxième édition, est initiée par l’Imouran Surf Association sous l’égide de la Fédération royale marocaine de surf et bodyboard, avec une supervision de juges fédéraux qualifiés. Des compétiteurs d’élites et amateurs venus, entre autres, de Russie, de France, des pays scandinaves et d’Allemagne, ainsi que de nombreux passionnés de différents clubs marocains ont été au rendez-vous tout comme la houle partout convoitée par ces jeunes constamment à la recherche des sensations fortes.
Il faut dire que la date choisie correspond à une période d’affluence touristique étrangère sur les plages de la première station balnéaire nationale. Elle se situe aussi, selon les organisateurs, au milieu de la saison de surf au Maroc et coïncide avec la fin d’une étape du championnat du monde organisé à Las Palmas. «L’Open d’Agadir est l’occasion de valoriser le bodyboard et le surf auprès d’un large public, en particulier parmi les jeunes», soutient Mohamed Wahbi, secrétaire général de l’Imouran Surf Association dans une déclaration à la MAP.
En plein centre de la future station de Taghazout, le site d’Imouran, à 14 Km d’Agadir, est l’un des nombreux spots de surf sur le front de mer de la première station balnéaire nationale qui s’étend sur près de 100 km de plage. Avec son climat doux et ensoleillé sur presque 300 jours, Agadir est devenue une région pionnière de surf au Maroc.

MAP – agadirinou.com

Publié 28 décembre 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Sport

Suite à un accident, explosion de bouteilles de gaz à Sidi-Bibi

27/12/2011

Publié 27 décembre 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir

Logement social : 103 116 unités en cours de construction et 9 000 déjà achevées

Depuis janvier 2010, les promoteurs ont manifesté leur intérêt pour construire 904 870 unités à 250 000 DH. 62% des logements en cours de construction ou achevés sont à Casablanca, Tanger et Agadir.
Le programme de construction de logements sociaux est sur une bonne dynamique. Depuis le début de sa mise en œuvre en janvier 2010 et jusqu’à ce mois de décembre, les promoteurs immobiliers publics et privés ont déposé 522 demandes pour la construction de logements d’une valeur maximale de 250 000 DH auprès du ministère de l’habitat. Ces dossiers portent en tout sur 904 870 unités. Pour apprécier le rythme de progression effréné du volume de demandes déposées durant le dernier semestre de l’année en cours, il y a lieu de rappeler qu’en remontant tout juste à juillet dernier, on en était à 439 demandes, ce qui fait apparaître une croissance en volume de près de 20% en un peu plus de 5 mois. Sur l’ensemble des demandes formulées, 418 portant sur 797 073 unités ont déjà fait l’objet d’une convention signée avec le ministère de l’habitat et celui des finances. Mais le processus d’approbation est loin d’être terminé. Il reste pour ces promoteurs à décrocher une autorisation de construction. Pour l’heure, 201 projets portant sur la réalisation de 153 803 logements ont achevé le circuit de validation en obtenant le visa des agences urbaines. Et jusqu’à présent, la construction de 112 116 logements relatifs à 143 conventions a effectivement démarré. Sur ce volume, 9 000 unités sont déjà achevées.
Le ministère de l’habitat tablait sur 150 000 mises en chantier à fin 2011
Comme dévoilé par la cartographie du logement social (publiée dans La Vie éco du 29 juillet 2011, cf. http://www.lavieeco.com), le champion incontesté en termes de mises en chantier demeure le Grand Casablanca, et ce, en dépit de la rareté du foncier qui caractérise la région. La capitale économique se distingue très nettement avec 18 projets en cours de réalisation, ce qui devrait permettre de mettre sur le marché, à moyen terme, près de 30 500 unités, soit plus de 27% du total de logements dont la construction a été lancée jusqu’à aujourd’hui à l’échelle nationale. La région de Tanger emboîte le pas au Grand Casablanca avec près de 28 543 unités, issues de 18 projets, actuellement en construction. Agadir boucle le trio de tête avec 16 projets portant au total sur 10 502 logements. Ces trois régions regroupent actuellement 62% des unités mises en chantier ou livrées. Au regard de ces chiffres, il est évident que l’engouement des opérateurs ne se dément pas. Cependant, le volume de mises en chantier total sur lequel devrait aboutir l’année 2011 reste en dessous des objectifs du ministère de l’habitat. En effet, à l’entame du programme de relance du logement social, le département de tutelle tablait sur 150 000 mises en chantier pour l’année en cours. A voir le stock conséquent de demandes déjà formulées par les promoteurs, ce sont davantage les délais de traitement des demandes de conventions ou encore le temps pris par les promoteurs avant le démarrage effectif de leur chantier qui expliqueraient cet état de fait. Mais le département de tutelle s’attend à ce que le présent retard soit complètement rattrapé l’année prochaine et les objectifs initiaux fixés pour le programme dépassés. Ainsi, à compter de 2012, le rythme des mises en chantier devrait atteindre 180 000 logements par an. Ce faisant, rien que d’ici la fin de cette année, le total des constructions lancées devrait tourner autour de 300 000 unités. Celles-ci devraient être totalement livrées d’ici 2015. A plus long terme, d’après les prévisions du ministère de l’habitat, le trend affiché actuellement par le programme de relance du logement social permettrait la réalisation d’au moins 600 000 logements en plus de ceux actuellement mis en chantier, à l’horizon 2017.
Prévisions : Le déficit en logements ramené à 400 000 à l’horizon 2020
D’après les estimations du ministère de l’habitat, 60% de la demande en logements au niveau national porte sur le segment du social. Les différents chantiers lancés sur ce segment dans tout le Royaume permettront donc de répondre à une large demande.
Avec l’engouement que suscite ce programme auprès des promoteurs, le département de tutelle s’attend à ce que le déficit en logements, estimé ce début d’année à 608 000 unités (il était de 1,24 million en 2000), soit ramené à 400?000 logements en 2020.

Réda Harmak – lavieeco.com

Publié 27 décembre 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Construction