Archives de la catégorie ‘Environnement

Espagne et Maroc : canicule précoce record

actualite.meteoconsult.fr – 15/05/2015

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Un épisode caniculaire a concerné le Maroc et l’Espagne depuis dimanche passé. Les températures atteignent par endroit 46°C dans le centre du Maroc, et 41°C en Andalousie (Espagne).

Cet épisode caniculaire très précoce a concerné l’Espagne et le Maroc . Il est lié à la remontée d’une masse d’air très chaude d’origine saharienne continentale en altitude, du Sahel au bassin méditerranéen. Le vent du Sud très sec, en passant au-dessus des différents massifs montagneux qui composent le Maroc et l’Espagne, accentue la hausse du mercure. Au Maroc, ce vent du sud s’appelle le « chergui » : le mot arabe signifie « venant de l’est, de l’orient ». Ce vent passe au-dessus de l’Atlas et redescend complètement asséché et torride sur les plaines. C’est une des formes du sirocco.

Nombreux records de chaleur précoces

Au Maroc, les températures oscillent entre 38 et 42°C dans le centre et le sud-est du pays, et entre 35 et 42°C dans le nord et sur les côtes atlantiques du royaume chérifien depuis dimanche. Entre Marrakech, Rabat et Agadir, on mesure plus de 42°C. Des records de chaleurs ont d’ores et déjà été battus pour un mois de mai.
Cette vague de chaleur est remontée jusqu’en Espagne. Ainsi, hier, la température a atteint les 41°C (à l’ombre) à Séville et à Cordoue. D’une manière plus générale, c’est tout le sud de l’Espagne qui est confronté à cette canicule, avec 40°C à Grenade et 37°C à Madrid,  Saragosse, 38°C à Madrid et 37°C à Valladolid. Seule la côte atlantique échappe à cette fournaise, grâce à la brise de mer.
Cette vague de chaleur a concerné temporairement le sud de la France hier, avec des pointes à 34°C à Saint-Etienne et 33°C à Clermont-Ferrand.

Liste de records de chaleur (pour un mois de mai) établis hier en Espagne

Lanzarote (Canaries) : 42,7°C
Valence : 41,8°C
Cordoue : 41,1°C
Séville : 40,8°C
Murcie : 40,7°C
Grenade : 39,5°C
Madrid : 36,5°C

Baisse générale des températures vendredi

Jeudi, la chaleur a régressé vers la façade méditerranéenne de l’Espagne avec 40°C dans les régions de Valence et de Murcie, avant une baisse vendredi qui concernera également le Maroc, grâce à la levée du vent d’ouest.

Publié 16 Mai 2015 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Environnement, Météo

Ouled Teima : à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement, 1ère édition su Salon Régional de Pompage Solaire

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Publié 15 Mai 2015 par Michel Terrier dans Actualité, Agriculture, Eau, Environnement, Salons

Trois compétitions au menu du marathon vert d’Agadir 2016

libe.ma – 2/5/2015

Une double victoire kényane à l’édition 2015

Une double victoire kényane à l’édition 2015

Les organisateurs du marathon vert international d’Agadir ont annoncé que l’édition 2016 sera marquée par trois compétitions avec la participation de stars sportives de divers pays, tout en oeuvrant à inscrire cette manifestation sur l’agenda des marathons internationaux.
A partir de l’année prochaine, cette manifestation comptera un marathon de 42 km, tout en préservant le semi-marathon (21 km) et la course sur 7 km au profit des amateurs marocains et étrangers, indique un communiqué des organisateurs.
Citant le directeur technique du marathon vert d’Agadir, Rachid Amezyane, le communiqué relève que toutes les conditions sont réunies pour la tenue, lors des prochaines éditions, d’une manifestation d’envergure internationale pouvant drainer des stars de la discipline, suite au succès de l’édition 2015 ayant enregistré le meilleur 2ème chrono mondial et le meilleur chrono national dans le semi-marathon, rapporte la MAP.
A compter de l’année prochaine, le marathon d’Agadir sera inscrit dans l’agenda des marathons internationaux, a précisé le même responsable, rappelant que l’édition 2015 s’est déroulée en présence de deux experts de l’Agence mondiale anti-dopage qui ont effectué des prélèvements sur les vainqueurs (hommes et femmes), « ce qui permettra de relever la cote de cette manifestation sur le plan international ».
L’édition 2015 du marathon d’Agadir, organisée dimanche dernier, a été remportée par l’athlète kenyan Emmanuel Olu Lailo (1h00 59 sec), suivi de l’Ethiopien Siraj Mouhajir (1h00 1 min et 11 sec) et du Kényan Kankuku Kipkoji (1h00 1 min et 23 sec).
Côté dames, la Kényane Violah Jebchumba est arrivée en tête (1h 10 min et 5 sec), suivie de la Marocaine Malika Assahsah (1h 11 min et 32 sec) et de la Kényane Liki Liavko en troisième position (1h 13 min et 38 sec).
Le communiqué fait état de la plantation de 2.500 arbres d’argan en application d’une des dispositions de la convention de partenariat avec la Commune urbaine d’Agadir stipulant la plantation d’un nombre d’arbres équivalant au nombre des participants au marathon d’Agadir « le premier du genre à l’échelle du continent africain ».

Publié 2 Mai 2015 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Animation, Environnement, Sport

Le Parc aux crocodiles d’Agadir : bientôt l’ouverture !

Vous avez dû voir, en arrivant vers Agadir par l’autoroute l’entrée monumentale du parc aux crocodiles :

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Les travaux sont en voie d’achèvement, le magnifique jardin botanique est pratiquement terminé :

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Des tas d’espèces végétales venues de tous les continents :IMG_8306

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Les bassins sont prêts, eux-aussi :
les bassins pour les crocodiles : 3 bassins dans lesquels l’eau circule par gravité, alimentés au départ par une magnifique cascade
et les bassins pour les plantes aquatiques
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C’est bien beau tout ça, mais un parc à crocodiles sans crocodile, il y a un problème !

Et bien, nous les avons trouvés ces crocodiles, à quelques kilomètres de là, ce sont des crocodiles du Nil qui attendent patiemment en se faisant chauffer au soleil, de pouvoir emménager définitivement.
Il y en a 325 comme ceux qui ont posé pour nous :

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L’ouverture du parc au public est prévu dans quelques semaines, le temps de fignoler toutes les installations afin d’accueillir tous les visiteurs dans les meilleures conditions.

Vous en serez, bien sûr, prévenus par la presse et par le blog d’Agadir qui vous donnera tous les détails.

 

Publié 10 avril 2015 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Animation, Environnement, Faune, Sorties

Heures des marées à Agadir pour le mois d’avril

Agadir 30°25’N 09°37’O

Heures et hauteurs des BASSES et PLEINES MERS – Heures Locales

Mer
01
BM
06h08
1.25m
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PM
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3.10m
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PM
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BM
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20h20
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PM
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BM
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Mar
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21h28
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10h40
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BM
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Publié 2 avril 2015 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Environnement, Pêche

Inauguration du projet de brouillard, un événement marquant dans l’histoire de Dar Si Hmad

Dar Si Hmad pour le développement, l’éducation et la culture est une organisation indépendante, à  but non-lucratif fondée en Mars 2010. Nous opérons à Sidi Ifni, la région des Aït Baamrane et Agadir au sud-ouest du Maroc.

Notre travail est dédié à la création de conditions propices pour l’émergence de situations de vie meilleures et une gestion environnementale durable pour les communautés des Ait Baamrane.

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Ce mois de mars, l’association Dar Si Hmad a complété l’infrastructure du projet de collecte de brouillard après 10 ans de recherches et d’installation.

Pour la première fois dans l’histoire, les villages de la commune rurale Tnin Amellou (Sud-Ouest du Maroc), ont fait l’expérience d’avoir l’eau potable dans leurs foyers.

Ce moment historique a eu lieu le 21 mars 2015, pour célébrer la journée mondiale de l’eau le 22 mars.

Cet événement a réuni plus de 300 villageois, des chercheurs internationaux, des officiels, des partenaires marocains et étrangers ainsi que des représentants de l’ambassade des Etats-Unis.
Les femmes et les filles, gardiennes de l’eau, ont à présent trois heures supplémentaires par jour à investir dans l’éducation ou les activités génératrices de revenus.

Engagement communautaire: séances de formations avec les bénéficiares du projet de brouillard :

Afin d’engager encore plus les communautés bénéficiaires, pour l’inauguration de notre projet de collecte de brouillard, Dar Si Hmad a organisé plusieurs séances de formation dans le cadre de notre programme de l’engagement communautaire. Ces séances avaient pour but de préparer les bénéficiaires du projet à communiquer avec Dar Si Hmad sur les différents problèmes relatifs à l’eau tout en utilisant leur téléphone mobile. L’équipe de Dar Si Hmad a aussi enseigné aux femmes des techniques basiques de plomberie.

Publié 1 avril 2015 par Michel Terrier dans Actualité, Associations, Eau, Environnement

Guidon Mob’ Tour : Une aventure en mobylette, d’Agadir à Essaouira

aufait.ma

Guidon Mob’ Tour : Une aventure en mobylette, d’Agadir à Essaouira

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La première édition du Guidon Mob’ Tour se déroulera du 8 au 16 mai prochain. Il s’agit d’une aventure sur piste le long de la magnifique côte atlantique marocaine, d’Agadir à Essaouira, en passant par les contreforts de l’Atlas. Elle est organisé par Fanny & Romain, deux amoureux de voyage. Cette édition connaîtra notamment la participation de François Guidon, un aguerri des rallyes (Paris-Dakar, Rallye Hummer, Maroc Classic…)

Des paysages grandioses, l’air pur de l’océan etc. attendent les participants, qui seront plongés « dans une atmosphère simple et authentique, loin du stress quotidien ». Loin d’être une course de mobylettes, « c’est surtout un séjour pour se reposer et se retrouver entre amis, pratiquer des activités sportives, partager des moments forts ».

Un raid d’une semaine au Maroc en mobylette pour vivre une aventure humaine extraordinaire

Guidon Mob’ Tour se déroulera en cinq étapes et se terminera par un week-end en bord de mer.

C’est donc à un parcours hors des sentiers battus, entre mer, montagnes et vallées de sable, qu’auront droit les particpants. !

Le Guidon Mob’ Tour est une autre manière de voyager, avec des rencontres et du partage avec des hommes et des femmes. La première édition sera en somme une aventure humaine extraordinaire.

Le gasoil à la baisse, l’essence super à la hausse au 1er avril 2015

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Les prix du gasoil vont connaître une baisse à partir du 1er avril 2015, alors que ceux de l’essence super vont augmenter, a annoncé mardi le ministère chargé des Affaires générales et de la Gouvernance.

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Le prix du Gasoil reculera de 29 centimes le litre pour passer à 8,67 dirhams/litre, alors que celui de l’Essence super prendra 4 centimes de plus pour atteindre 10,35 dirhams/litre, a indiqué le ministère dans un communiqué. Il s’agit de prix sortie Mohammedia, a précisé le ministère dans ce communiqué sur l’homologation des prix plafonds des carburants pour la période allant du 1er au 15 avril 2015.

​Inauguration d’un projet de collecte de brouillard dans la province de Sidi Ifni pour contribuer à l’émergence de meilleures conditions de vie pour les populations rurales

par Alain B.- libe.ma

L’Association Dar Si Hmad pour le développement, l’éducation et la culture inaugure aujourd’hui, samedi 21, son projet de collecte de brouillard dans la province de Sidi Ifni dans la région de Souss-Massa-Draâ.
La cérémonie d’inauguration à laquelle sont conviés plusieurs partenaires nationaux et internationaux s’inscrit dans le cadre de la Journée mondiale de l’eau, célébrée le 22 mars de chaque année.
L’Association Dar Si Hmad souligne, dans un communiqué, que l’inauguration de ce projet est l’occasion pour les  bailleurs de fonds et la communauté locale invités à apprécier un projet révolutionnaire du point de vue technologique dans le monde des solutions alternatives de la collecte de l’eau.
Ainsi, ajoute-t-elle, ces derniers sont également invités à la cérémonie d’inauguration « pour témoigner de l’accès instantané de l’eau potable dans les foyers pour la première fois dans l’histoire de cette région ».
Après six années de recherche scientifique, l’Association Dar Si Hmad est parvenue à implanter un système de collecte d’eau de brouillard unique en Afrique du Nord en vue de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des  populations rurales.
Notons que cette Association a choisi, dans un premier temps, de s’intéresser à cinq villages de la commune rurale de Tnin Amellou, dans la province de Sidi Ifni.
Fondée en 2010, Dar Si Hmad est une Association à but non lucratif dont la principale mission vise « à promouvoir la culture locale et encourager  des initiatives viables à travers notamment l’éducation, l’intégration et l’utilisation de l’ingéniosité scientifique avec les communautés du Sud-ouest du Maroc ».

Publié 21 mars 2015 par Michel Terrier dans Actualité, Développement, Eau, Environnement

Hier à Dar Si Hmad, conférence de presse sur le projet de brouillard

Hier était présenté à Dar Si Hmad, le projet « moissonnage de brouillard »

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Qu’est-ce que c’est, Dar Si Hmad ?PowerPoint Presentation

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Le projet de brouillard :

PRÉSENTATION DU PROJET DE COLLECTE DE BROUILLARD

PRÉSENTATION DU PROJET DE COLLECTE DE BROUILLARD

 

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C’est un magnifique projet dont j’avais déjà parlé sur ce blog, suite à une visite effectuée sur place et qui aboutit maintenant puisque l’inauguration de l’installation aura lieu le 21 mars et que l’eau produite sera effectivement à disposition des consommateurs à cette date. Bravo à Dar Si Hmad pour cette réalisation !

Publié 14 mars 2015 par Michel Terrier dans Actualité, Associations, Eau, Environnement

Station de dessalement d’eau près d’Agadir au Maroc

Infrastructures au Maroc : démarrage des travaux de construction d’une station de dessalement de l’eau au Maroc – Les travaux de construction d’une station de dessalement de l’eau près d’Agadir ont démarré sous le modèle d’un partenariat public-privé entre l’Office national de l’électricité et de l’eau potable du Maroc (Onee) et Abengoa, annonce un communiqué transmis à la PANA.

Cette station, d’un coût de 82 millions d’euros, aura une capacité d’approvisionnement en eau potable de 100 mille mètres cubes par jour pour plus 500 mille ménages.

La technologie utilisée sera les plus modernes systèmes de prétraitement par ultrafiltration et par osmose pour dessaler l’eau de mer. La capacité de la station va s’accroître pour une production de 100 mille mètres cubes supplémentaires par jour d’eau potable.

Cette station sera la plus grande de la région en capacité de dessalement et va contribuer au développement du tourisme et de l’agriculture.
Le financement de ce partenariat public-privé a été arrangé par un consortium de banques locales dont le chef de file est la Banque marocaine du commerce extérieur.
Le partenaire local d’Abengoa pour la conduite de ce projet, présent au Maroc depuis 1977, est InfraMaroc.


Autres articles parus à ce sujet :


 

capital.fr

Abengoa entame la construction d’une usine de dessalement à Agadir

L’usine de dessalement aura la capacité d’approvisionner plus de 500 000 personnes et assurera le développement socio-économique de la région.

Abengoa (MCE: ABG.B/P SM /NASDAQ: ABGB), l’entreprise qui met en œuvre des solutions technologiques innovantes pour la durabilité dans les secteurs de l’énergie et de l’environnement, a récemment entamé la construction d’une usine de dessalement à Agadir, au Maroc, ayant achevé le financement du projet avec son partenaire local InfraMaroc (groupe CDG Capital Infrastructures).

Une fois mise en service, l’usine d’Abengoa située à 45 km de la ville d’Agadir approvisionnera plus de 500 000 personnes dans la région en 100 000 m[3]/jour d’eau potable. Elle assurera également l’approvisionnement en eau potable et la sécurité hydrique dans cette zone, contribuant ainsi au développement des industries touristiques et agricoles qui sont les principaux facteurs de développement économique de la région. L’usine utilisera les systèmes les plus modernes de pré-traitement par ultra-filtration ainsi que la technologie d’osmose inverse pour le dessalement de l’eau de mer. De plus, la capacité de l’usine pourrait être augmentée dans le futur de 100 000 m[3]/jour d’eau potable supplémentaires.

Ce projet de dessalement situé à Agadir fait partie d’un plan stratégique d’Abengoa dont le but est de trouver des solutions aux problèmes d’approvisionnement en eau dans les parties du monde les plus touchées par la pénurie hydrique. Elle sera en outre la plus grande usine de dessalement de la région. Un total de 82 million d’euros de financement a été regroupé par un consortium de banques locales à la tête duquel se trouve la Banque Marocaine du Commerce Extérieur (BMCE), assurant ainsi un haut niveau d’intégration et de participation aux activités locales et au secteur financier de la région. Il s’agit également du premier projet développé par le National Power and Drinking Water Office (ONEE) par le biais d’un programme de partenariat public-privé (PPP), faisant d’Abengoa un acteur de premier rang pour ce type de modèle au Maroc.

Abengoa est présent au Maroc depuis 1977 et possède des bureaux dans les villes de Rabat et Casablanca. L’entreprise a mené des projets de grande envergure dans la région, dont la première usine ISCC (cycle combiné solaire intégré) au monde située à Ain Beni Mathar.


 

h24info.ma

Agadir: associations et surfeurs alarmés par l’usine de dessalement

La vague de "Boilers", fermé depuis le lancement des travaux, est l’une des meilleures de la région ©DR

La vague de « Boilers », fermé depuis le lancement des travaux, est l’une des meilleures de la région
©DR

Des associations de surfeurs et de protection du littoral de la région d’Agadir se sont mobilisées contre la construction d’une usine de dessalement d’eau de mer, récemment entamée. L’association Surfrider Foundation Maroc, œuvrant pour la protection de l’environnement littoral, et la Confédération des Entreprises Marocaines de Surf Touristique, représentant la communauté surf de la région d’Agadir, ont exprimé leurs inquiétudes à propos de la construction d’une usine de dessalement d’eau de mer dans la région. Le site choisi pour le projet, qui produira à terme jusqu’à 200.000 m3/jour d’eau potable, se situe près du Cap Ghir, à environ 45 km au nord d’Agadir, juste en face du spot de surf des « Boilers ». Ce spot de surf, mondialement connu, est fermé depuis le lancement du projet l’année dernière. Pourtant, le spot des « Boilers », à l’instar des autres spots de surf dont regorge la côte d’Agadir, est très important pour la région. En plus d’être cruciaux à l’équilibre de l’écosystème marin de la région, ces spots attirent des milliers de touristes chaque année, faisant le bonheur des commerces locaux. Les sites de surf de la région participent également à l’identité régionale, ainsi qu’à la renommée internationale du pays. En effet, des magazines de surf internationaux, ainsi que de célèbres surfeurs professionnels reconnaissent le Maroc, et plus précisément la région d’Agadir, comme l’une des meilleures destinations de surf dans le monde. L’usine de dessalement d’eau de mer de Cap Ghir, dont la nécessité n’est plus à démontrer dans la région sèche du Souss-­Massa­-Drâa, suscite donc des inquiétudes chez les deux associations. Selon elles, toute la baie d’Agadir pourrait souffrir des nombreux impacts d’une usine de dessalement d’eau de mer: « perturbation des écosystèmes côtiers (faune et flore), trouble de la qualité de l’eau, dégradation paysagère, entraves à l’accès du public et aux loisirs … » Une pétition a été lancée sur le site de pétition avaaz.org depuis plusieurs semaines afin de rassembler des signatures. Les associations demandent notamment que « l’accès du site soit rétabli », que « l’étude d’impacts sur l’environnement (EIE) du projet prenne en considération leurs inquiétudes », que « la communauté puisse s’exprimer sur le sujet et soit consultée dans le cadre de l’enquête publique ».

 

Domaine public maritime, Rififi autour des empiétements à Taghazout

Par YASSINE SABER – leseco.ma

Alors que les riverains contestent cette décision «antisociale» – l’empiétement ne datant pas d’hier-, la direction régionale de l’Équipement estime pour sa part qu’elle s’inscrit dans une démarche de régulation du domaine public maritime au niveau de toute la province Agadir-Ida Outanane.

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L’annonce est tombée comme un couperet : les habitants de la localité de Taghazout, située au nord d’Agadir, devront libérer le domaine maritime public (DMP) qu’ils occupent illégalement. La surprise a été d’autant plus grande que la remise en l’état initial devra être effectuée dans un délai de 15 jours à compter de la réception des mises en demeure paraphées par la Direction régionale de l’équipement, du transport et de la logistique de Souss-Massa-Drâa. Pourtant, cet empiétement sur le DPM ne date pas d’hier. Selon les riverains, la commune rurale de Taghazout est née de la sédentarisation progressive des pêcheurs et de leurs familles il y a plusieurs décennies de cela, ce qui a entraîné, avec le temps et la pression sur le rivage, d’autres activités alternatives, notamment touristiques et résidentielles. En chiffres, «les mises en demeure sont au nombre de 196 à Taghazout», annonce Mohamed Bououd, président de la commune. Une réunion vient d’être tenue avec les habitants, tandis que des parlementaires ont été approchés pour trouver une issue favorable à cette situation, qui n’est pas la première dans le cadre d’un exercice de soft power. Mais une chose est sûre: l’épineuse problématique de l’occupation illégale du DPM se pose à une toute autre échelle du côté de la tutelle. Selon Hakim Bouhout, directeur régional de l’équipement, des transports et de la logistique de Souss-Massa-Drâa, l’opération s’inscrit dans une démarche de régulation du domaine public maritime au niveau de la province Agadir-Ida Outanane. Du côté des habitants, qui contestent cette décision qualifiée «antisociale», ils s’interrogent : «pourquoi les autorités locales et les services concernés ont-ils fermé les yeux devant cet empiétement autorisé des décennies durant, à tel point que des centaines de maisons ont été construites à proximité du rivage?». Pourtant, pour ce qui est de la délimitation, le DPM va du bord de mer à la limite de la marée d’équinoxe, en plus d’une zone de 6 mètres mesurée à partir de cette limite. À cet égard, la réponse ne tarde pas, du côté de Hakim Bouhout : «La commune de Taghazout n’est pas la seule à être ciblée dans le cadre de cette opération d’amorçage puisque la direction a déjà arrêté un planning triennal pour libérer le DPM dans toute la province», précise-t-il. Dans ce sens, d’autres endroits situés au nord d’Agadir sont également concernés par cette opération. Ce n’est pas tout: l’interpellation a accusé à un retard d’au moins deux années puisqu’il fallait répertorier l’ensemble du foncier. Une cartographie de ce régime et l’inventaire des infractions ont été réalisés en partenariat avec l’autorité locale et les agents commissionnés pour exercer la police du DPM. Pour rappel, le ministère de tutelle avait déjà mené une étude sur le DPM qui a permis de le délimiter ainsi que de lister les empiétements et les occupants temporaires. S’ajoute à cela l’inefficacité relevée en termes de recouvrement de la taxe d’occupation. Sur ce dernier point, les cas qui peuvent être résolus dans le cadre de cette occupation provisoire concernent, selon la direction régionale, les empiétements qui ne sont pas exposés au risque dans les zones constructibles. À cet égard, ils seront obligés de payer la redevance de location temporaire qui oscille entre 4 et 60 DH par m². En revanche, ceux qui ont construit dans des zones exposées au risque, dites «de danger» (comme les roches), ils doivent se plier à cette décision, sinon ils seront amenés à bâtir des ouvrages de protection qui coûtent plusieurs millions de dirhams. De l’avis de Hakim Bouhout, «le domaine public maritime et fluvial évolue continuellement, à tel point que dans d’autres pays, il est révisé tous les deux ans, d’où le principe d’adaptation des titres à cette évolution qui relève des aléas de la nature». De plus, les mises en demeure ne sont pas liées au tracé de la corniche, qui sera réalisé dans le cadre de la nouvelle station balnéaire de Taghazout. Ces propos sont également appuyés par Mohamed Bououd, président de la commune. Par ailleurs, la situation constitue un véritable casse-tête, et sa résolution est tributaire de l’intervention de la justice, qui mettra un point final à cette affaire.

Publié 5 mars 2015 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Aménagement, Environnement

Agadir / Ressource hydrique : La révision de la loi sur l’eau lancée

par Fatiha Nakhli – leconomiste.com

  • Démarrage des concentrations nationales pour les bassins du Souss-Massa-Draâ
  • Bonne gouvernance, valorisation, optimisation…pour la durabilité de la ressource
Les concertations nationales sur la révision de la loi sur l’eau proposent de mettre en place un cadre légal et institutionnel relatif au dessalement de l’eau de mer

Les concertations nationales sur la révision de la loi sur l’eau proposent de mettre en place un cadre légal et institutionnel relatif au dessalement de l’eau de mer

Les bassins du Souss Massa et Draâ subissent une surexploitation des ressources hydriques qui elles vont en s’amenuisent. De par sa situation géographique, cette zone est exposée à la sécheresse et à la rareté des précipitations. Ce qui la soumet à un stress hydrique qui nécessite une bonne gouvernance et une valorisation des ressources en eau. D’autant plus que des facteurs humains entrent aussi en jeu. Avec notamment, le développement que connaissent les secteurs de l’agriculture, du tourisme, de la pêche et celui de l’industrie. Ce qui augmente encore plus la demande. Sans parler des importants besoins en eau potable vu la forte concentration démographique dans la région. La rencontre qui s’est déroulée la semaine dernière à Agadir a ainsi permis le lancement des concertations nationales sur la révision de la loi 10.95 sur l’eau au niveau des bassins du Souss-Massa-Draâ et Guelmim Essmara. «L’objectif est d’élaborer un projet de loi prospectif, susceptible d’accompagner les développements qui s’opèrent actuellement dans le domaine de la planification et de la gestion des ressources en eau, a déclaré Charafat Afilal, ministre délégué chargé de l’Eau. «Il s’agit de revoir la loi sur l’eau à la lumière des nouvelles dispositions telles que le dessalement de l’eau de mer, la réutilisation des eaux usées et les changements climatiques», a-t-elle ajouté. Chercheurs, opérateurs et professionnels des régions du Souss-Massa-Draâ et Guelmim Esmara sont ainsi venus en masse pour participer au débat. Et aussi, pour formuler des suggestions et recommandations dans l’optique d’enrichir la conception définitive du nouveau projet de loi. Qui sera élaboré, faut-il préciser, de concert avec les départements ministériels et établissements publics concernés. Et ce, bien sûr, en se référant à l’expertise internationale. Cette approche participative a ainsi permis de mettre en évidence les insuffisances et lacunes dans la législation actuelle de l’eau et qui est mise en œuvre depuis près de 20 ans. D’où les ajustements qui s’imposent. Dans ce sens, la rencontre a constitué une continuité du processus de concertations nationales sur la révision de la loi 10.95 à travers l’implication des acteurs de la société civile de même que les associations professionnelles en relation avec l’eau et les établissements d’enseignement supérieur et recherche scientifique. Parmi les axes de base retenus pour le nouveau projet de loi sur l’eau, le droit d’accès pour tous à l’eau en quantité et qualité suffisantes; la gestion de l’eau selon le principe de bonne gouvernance ; le développement de l’environnement et le respect de développement durable. Et aussi, l’adoption de l’approche genre pour le développement et gestion de l’eau et la clarification du statut juridique de certains biens tels que les eaux usées ou contaminées… La proposition a aussi été avancée d’adopter une procédure simplifiée pour déterminer les voies d’eau. Ainsi que de soutenir le travail de la police de l’eau et de punir ceux qui l’entravent par des amendes allant de 250 DH à 1.000 DH. Le vœu a de même été exprimé de mettre en place un cadre légal et institutionnel relatif au dessalement de l’eau de mer.
Pour rappel, la révision de la loi 10.95 sur l’eau rentre dans le plan législatif du Gouvernement pour la période 2012-2016. C’est une implication effective dans les chantiers de mise en œuvre de la constitution, notamment les dispositions relatives au droit à l’eau et à un environnement sain.

Publié 2 mars 2015 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Eau, Environnement

Le Cluster solaire lance son 1er appel à projets

medias24.com

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Le Cluster solaire lance son premier appel à projets Fast track to market (FT2M) au titre de l’année 2015, qui offre une contribution financière et technique aux entreprises nationales pour le déploiement des technologies vertes, notamment les énergies renouvelables.

Lancé en partenariat avec le MCIC (Morocco climate innovation center, initiative de la banque mondiale), cet appel d’offres vise à favoriser l’émergence d’une filière industrielle nationale dans les domaines de la maitrise de l’énergie et des énergies renouvelables, et à permettre aux entreprises marocaines de constituer des références dans le domaine des technologies vertes, indique un communiqué du Cluster solaire.

Le FT2M offre une contribution financière aux projets sélectionnés, pouvant atteindre 500.000 DH à hauteur de 50% du montant d’investissement, en plus d’une assistance technique aux porteurs des projets, depuis la conception jusqu’au démarrage d’exploitation des projets.

La sélection des projets FT2M se déroulera en deux temps : une première phase de présélection sur la base d’une présentation sommaire du projet suivie d’une phase finale de sélection sur la base d’un dossier technique détaillé du projet.

Les dossiers de candidature au FT2M doivent être envoyés par mail au plus tard le 9 mars 2015. Le règlement de cet appel à projets est téléchargeable depuis le site web www.masen.ma.

Pour mémoire, deux projets pilotes ont déjà pu bénéficier de la contribution financière du FT2M et sont actuellement en cours de réalisation dans les régions d’Essaouira et d’Agadir dans le domaine de la production de chaleur industrielle à base d’énergie solaire et celui du développement de solutions d’électrification autonomes pour les zones non connectés au réseau.

Publié 28 février 2015 par Michel Terrier dans Actualité, Ecologie, Environnement

Un plan de 2,1 milliards de DH prochainement lancé

lematin.ma

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Charafat Afailal, ministre déléguée chargée de l’Eau, s’est rendue, courant février, à Agadir pour présider le conseil d’administration de l’Agence du bassin hydraulique de Souss-Massa-Draâ.
Mme Afailal a évoqué les dernières précipitations qui avaient engendré des crues exceptionnelles et des inondations ayant occasionné des pertes humaines et matérielles.

En novembre 2014, en moins de 48 heures, il est tombé l’équivalent d’une année de précipitations estimé à plus de 250 mm causant l’effondrement d’un pont à Agadir, la fermeture des routes, l’effondrement des digues et des dégâts causés aux réseaux électriques. Ces intempéries avaient eu lieu après celle de Guelmim où les pluies avaient provoqué la mort de 36 personnes et des dégâts matériels.

En décembre dernier, un rapport du ministère délégué chargé du Transport avait estimé à près de 1,4 milliard de DH le montant des dégâts matériels causés par les intempéries à travers le territoire.

À Agadir, Charafat Afailal a annoncé le lancement prochain d’un programme de préventions des crues et de réparation des dégâts doté de 2,10 milliards de DH.

Dans la même journée, Mme Afailal s’est rendue à Laâyoune, où a eu lieu la deuxième session du conseil d’administration de l’Agence du bassin hydraulique de Sakia El Hamra et Oued Eddahab et a donné le coup d’envoi des consultations régionales sur la révision de la loi sur l’eau.

Publié 26 février 2015 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Eau, Environnement

Irrigation / dessalement marin, Un accord a été conclu avec la profession

Par YASSINE SABER – leseco.ma

L'accord-cadre définit les règles d'exploitation de la nappe et l'usage de l'eau dessalée. Les agriculteurs se sont engagés à souscrire auprès de l'opérateur du réseau de distribution de l'eau dessalée une quantité minimale égale à 3.600 m3/ha/an. Le prix sera indexé annuellement au coût de l'énergie électrique utilisée pour le dessalement.

L’accord-cadre définit les règles d’exploitation de la nappe et l’usage de l’eau dessalée. Les agriculteurs se sont engagés à souscrire auprès de l’opérateur du réseau de distribution de l’eau dessalée une quantité minimale égale à 3.600 m3/ha/an. Le prix sera indexé annuellement au coût de l’énergie électrique utilisée pour le dessalement.

Il y a du nouveau dans le dossier de dessalement de l’eau de mer pour l’irrigation à partir de la station de Tifnit. Alors que l’usine destinée à assurer les besoins du Grand Agadir en eau potable a nécessité près d’1 MMDH à la commune de Tamri, celle de Tifnit dédiée à irriguer le périmètre agricole de Chtouka mobilisera un budget d’environ 2,6 MMDH. Ce n’est pas tout : après la finalisation des différentes études afférentes au projet, l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) vient d’être publié par le ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime. S’ajoute à cela la signature de l’accord-cadre pour la sauvegarde de la nappe de Chtouka à travers la réalisation de cette unité de dessalement qui remplacera une partie des prélèvements de la nappe phréatique par de l’eau dessalée. Ledit accord qui reste valable jusqu’à la publication au Bulletin officiel du décret vient d’être conclu par le Conseil régional, la wilaya de la région Souss-Massa-Drâa, la Chambre régionale d’agriculture, la fédération interprofessionnelle des fruits et légumes en plus de l’Office régional de mise en valeur agricole (ORMVA) et l’Agence du bassin hydraulique. En vertu de cet accord qui définit les règles d’exploitation de la nappe et l’usage de l’eau dessalée, les agriculteurs se sont engagés à souscrire comme annoncé précédemment dans nos colonnes (voir leseco.ma) à un contrat auprès de l’opérateur du réseau de distribution d’eau dessalée pour une quantité minimale de l’ordre de 3.600 m3 par hectare et par an. Dans le détail, la capacité finale de l’unité de dessalement a été fixée à 167.000 m3/jour alimentant un réseau d’irrigation couvrant près de 13.600 ha. En cas de rupture de livraison d’eau dessalée et lorsque celle-ci est la seule ressource mobilisée par l’agriculteur et que le fournisseur est défaillant dans la réalisation de ses obligations contractuelles à l’égard des agriculteurs, le fournisseur supportera entièrement les dommages causés aux cultures en cours en proportion de sa responsabilité.

S’agissant des exploitants actuels en plein champ, ils pourront souscrire un abonnement pour de l’eau dessalée aux conditions actuellement offertes aux exploitants à haute valeur ajoutée. Cette disposition est valable pendant une durée de 5 ans à compter de la date de mise en eau du réseau d’eau dessalée. En ce qui concerne le coût prévisionnel, il a été fixé avec la profession en fonction du prix de l’énergie. Autrement dit, il sera indexé annuellement au coût de l’énergie électrique utilisée pour le dessalement. À cet égard, le prix oscillerait entre 7 et 6 DH pour les producteurs. L’État devrait mobiliser pour sa part 50% du montant, à savoir 6 DH, soit 12 DH au total par m3. Dans le détail, le prix de vente de l’eau dessalée couvrira nécessairement les coûts de fonctionnement et l’amortissement des investissements financés par le partenaire privé, sa rémunération et une contribution au fonds de renouvellement des équipements. De surcroît, seule la quantité d’eau dessalée réellement livrée à l’agriculteur sera facturée par le fournisseur à travers des compteurs lorsque celui-ci ne sera pas à même de livrer le volume souscrit. En ce qui concerne la mise en place de quotas de prélèvements sur la nappe, c’est l’Office de mise en valeur agricole Souss-Massa et l’Agence du bassin hydraulique qui mettront en place, en commun accord, des quotas pour l’ensemble des puits et forages de la zone de Chtouka en concertation avec la FIFEL. Pour les exploitants recevant l’eau dessalée, ces quotas complèteront les besoins en eau des cultures lorsque l’exploitation n’est pas reliée au réseau public d’irrigation. Pour ceux reliés au périmètre public, les quotas prendront en compte l’approvisoinement par l’eau du barrage. S’agissant des exploitants de la nappe en plein champ, les quotas seront définis en fonction de la disponibilité des ressources et des effets du projet d’économie et de valorisation de l’eau d’irrgation. Par ailleurs, un comité conjoint composé de la FIFEL, de la Chambre régionale d’agriculture, de l’ORMVA et de l’Agence du bassin hydraulique révisera annuellement le niveau des quotas. Pour ce qui est des droits de connexion au réseau, les exploitants à haute valeur ajoutée, qui ne sont pas connectés au réseau initial d’eau dessalée, devront pour être connectés à l’extension du réseau, payer un droit d’entrée calculé sur la superficie exploitée à raison de la valeur de 3.600 m3 précitée d’eau dessalée par hectare, calculée sur le tarif appliqué à l’eau dessalée au moment de la connexion.

Publié 20 février 2015 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Agriculture, Eau, Environnement

LE SABLE – Enquête sur une disparition

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Après la ruée vers l’or, y-a-t-il une ruée vers le sable ? Puces électroniques, plastiques, et surtout matériaux de construction, le sable, matière première bon marché est partout.
Si le sable des déserts reste impropre à la construction, l’économie du bâtiment s’est massivement tournée vers l’exploitation des rivières et plages, au détriment de l’équilibre des écosystèmes. Petit à petit, les appétits économiques ont grignoté au moins 75 % des plages du monde, et englouti des îles entières : enquête sur un pillage écologique mêlant multinationales et réseaux mafieux.
À l’issue de la projection, un échange sera animé par Lhoussine Bouchaou, Professeur de Sciences de l’Université Ibn Zohr et Khadija Sami, Responsable de l’Observatoire Régional de l’Environnement et du développement durable du Souss Massa Draâ.


Sur invitation à retirer à l’IFA

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A travers une investigation méticuleuse, le réalisateur Denis Delestrac révèle une réalité que jusqu’alors seuls des scientifiques, des ONG et les grands groupes de travaux publics connaissent: Le sable des plages est une ressource limitée et il est devenu en quelques années l’objet d’enjeux faramineux.  En observant l’extraction illégale au Maroc pour le besoin de son boom touristique qui entraîne la disparition des plages du pays, l’expansion de Singapour qui, malgré les lois, continue de s’approvisionner chez ses voisins, dont l’Indonésie qui voit ses îles disparaître et ses eaux territoriales reculer, Dubaï et ses projets pharaoniques de créations d’îles qui épuise ses propres ressources pour finalement importer du sable…. d’Australie, ou encore la Floride qui voit neuf dixième de ses plages disparaître, et enfin la France où des groupes industriels tentent des s’approprier les réserves de sable sous-marin dans des zones protégées… ce documentaire nous fait comprendre les tenants et les aboutissants d’une réaction en chaîne désastreuse.  Un drame écologique, social et humain sans précédent qui pourrait mener à la disparition totale des plages du monde.

Guillaume Rappeneau, producteur du film (Rappi Productions), lors du débat ayant suivi la projection de ce film au siège de Surfrider Foundation Europe à Biarritz à laquelle j’avais assisté. (Photo M. Terrier)

 

 

 

Publié 15 février 2015 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Culture, Ecologie, Environnement

A Anza, les scientifiques travaillent sur les traces de dinosaures

Ce matin, tôt, la mer était basse et le soleil, encore assez bas lui aussi permettait de découvrir très facilement, pour ceux qui ne les connaissent pas encore, les traces et chemeinements des dinosaures :

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C’est étonnant de voir comment la nature a préservé ces traces depuis des millions d’années :IMG_6943

 

C’est un site exceptionnel par la densité des traces conservées :IMG_6944

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Mr Moussa Masrour, enseignant-chercheur en paléontologie à l’Université Ibn Zohr d’Agadir (casquette rouge) répertorie une à une les empreintes laissées il y a plus de 85 millions d’années par les dinosaures qui vivaient dans la région : un travail de fourmi !
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IMG_6949Photos M. Terrier

 

 

Publié 7 février 2015 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Environnement, Histoire, Patrimoine

Les envahisseurs sont de retour

Plus de commentaires, le débat est clos.
Comme tous les ans, il faut constater que, malgré les interdictions, une nuée de camping-cars revient dans la région pour occuper illégalement des sites touristiques, sans autorisation, sans aucune installation d’hygiène !
On en voit partout : aux abords des plages du bord de mer entre Agadir et Taghazout,
sur les parkings du côté de Marjane où certains ont élu domicile depuis plus de 3 semaines sans bouger (ils doivent appeler ça la découverte du Maroc !!!)
en ville sur les avenues…
et les ordures s’entassent à côté… sans parler des autres problèmes d’hygiène… de rejets…
Quand les autorités responsables vont-elles donc se décider à réagir ?

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et très bientôt sur la plage elle-même ! P1070263

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et il y a des places libres dans les campings aux alentours !

Publié 30 janvier 2015 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Environnement, Région

Secousse tellurique de magnitude 3,8 à Agadir

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Une secousse tellurique d’une magnitude de 3,8 degrés sur l’échelle de Richter a été enregistrée jeudi au large d’Agadir, annonce un communiqué de l’Institut national de géophysique, relevant du Centre national pour la recherche scientifique et technique. La secousse s’est produite vers 04H29 GMT, selon le réseau national de surveillance et d’alerte sismique relevant de l’Institut, précisant que l’épicentre est situé au large d’Agadir.

Relevé effectué par la Station sismique Agadir-Lalla Aïcha

Relevé effectué par la Station sismique Agadir-Lalla Aïcha

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Publié 29 janvier 2015 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Environnement