Archives de 5 juin 2013

Agadir : Le Colloque International des Communications Organisationnelles

Abdallah HALIMI – lemag.ma

Le LARLANCO (Laboratoire de Recherche sur les langues et la Communication) de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Université Ibn Zohr, organise la deuxième édition du colloque international de communication.

5577716-8318225Sous le thème : » Le champ d’étude des communications organisationnelles : Perspectives théoriques et pratiques croisées du Nord au Sud », le Laboratoire de Recherche sur les langues et la Communication (le LARLACO) de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Université Ibn Zohr, organise, en collaboration avec le PREFICS de l’Université de Rennes, l’ORG&Co de l’Université de Nice et la SFSC, un Colloque International à Agadir du 5 au 7 juin 2013.

Prendront part à ce grand événement scientifique, des chercheurs et professeurs de plusieurs pays : Maroc, France, Canada, Algérie, Tunisie, Sénégal…. Pour les organisateurs, le colloque « est un espace d’échange sur les pratiques de la communication dans divers secteurs : enseignement, entreprises, ONG, administrations, coopératives, associations… ».

Trois axes de réflexion seront au menu :
Nouvelles questions sociales et écologiques à l’aube de l’internationalisation des échanges, et des pressions sociétales et politiques pour l’intégration de ces questions dans le cadre des projets de développement (développement durable, responsabilité sociale des entreprises, tourisme vert, etc. ».
Technologies de l’information et de la communication et recompositions organisationnelles.
Epistémologie et réflexion méthodologiques dans le cadre des recherches en communications organisationnelles.

Le colloque mettra « l’accent sur le champ d’étude des communications organisationnelles » en répondant aux questions relatives au thème proposé à travers des séances plénières, des tables rondes, des conférences et des ateliers.

Au terme du colloque, une convention sera signée entre le LARLANCO, le PREFICS et le Centre de Recherche et de formation doctorale de l’Université Internationale d’Agadir, Universiapolis.

Publié 5 juin 2013 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Communication

Les arts plastiques représentent des leviers importants dans les processus de développement social

Propos recueillis par Ahmed TAREK (critique d’art) – soussannonces.net

cc0a3860c051dedeafe73182d9610f45l’Association Agadir des Ars Plastiques » ( AAAP) organise la treizième édition du Festival printanier du Souss des Arts Plastiques du 31 mai au 2 juin, et ce avec le soutien de la Wilaya de la Région Massa Daraa, le Ministère de la Culture et en partenariat avec l’Académie Régionale de l’Education et de la Formation, la Délégation du Ministère de l’Education et de la Formation, le Conseil Communal et d’autres partenaires privés et publics. Cette nouvelle édition se veut une nouvelle plate forme pour activer davantage le projet artistique citoyen « cœur d’artiste » qui contribue au développement humain durable contre la précarité et la frustration. Elle sera également marquée par « le trophée de la critique d’art » décerné aux acteurs majeurs de la médiation artistique, tout en aimant un programme riche en activités périphériques ( les ateliers d’initiation, les expositions et les conférences…).

Entretien avec Bachir Chachai, président de ce festival et fondateur et président de l’Association Agadir des Arts Plastiques .

*Quels sont les grands axes artistiques et culturels de cette nouvelle édition?

Bachir Chachai : le programme de cette nouvelle édition comporte plusieurs actes actes artistiques et culturels : l’exposition pédagogique collective des arts plastiques (Salle Ait Souss) avec la participation de l’École de peinture et dessin Attijariwafabank d’Agadir, le Club Ajial Ahmed Chaouki pour les arts plastiques, le lycée Homane Elfatouaki et le lycée Youssef ben Tachfine, présentation de l’Association Agadir des Arts Plastiques par l’Altrange, conférencier d’art (4 mn), projection d’un film d’animation intitulé « l’Arganier » de Khalid Eddaoudi, jeune artiste (2mn), projection d’un dessin animé de l’artiste khalid Assrarfi (2mn), présentation de l’Association Bassamat Chaouia-Ouardigha des Arts Plastiques (2mn), allocutions et témoignages.(10mn), l’exposition de caricatures et de bandes dessinées des artistes Khalid Eddaoudi et Lahcen Bakhti, conférence sur « les arts plastiques, état des lieux et aspects organisationnels » ( Modérateurs : Dr.Hassan Benhalima et Dr.Abdellatif Nadir ), intervention sur « les arts plastiques dans la Région du Souss Massa Draa, états des lieux, constats et ambitions » de Rachid Elhahi, mon intervention sur « Les artistes peintres et les associations des arts plastiques : aspects organisationnels », débat ouvert animé par les représentants des associations locales et étrangères des arts plastiques, intervention sur « soutien à l’art, preuve de citoyenneté » d’Ali El Bazzaz, intervention sur « l’action sociale des associations et les arts plastiques » de Brahim Elhaissen, présentation du projet « Cœur d’artiste »en 3mn, ma présentation et proposition des projets de l’Association d’Agadir des Arts, présentation et proposition des projets communs des associations participantes par les représentants des associations , débat et synthèse générale, présentation et signature de l’ouvrage : « L’art plastique marocain au féminin » de Mohamed Adib Slaoui, par Benyouness Amirouche et Dr. Abdellatif Nadir , écrivains et critiques d’art, conférence donnée par le critique d’art L’Altrange sur le thème : « L’attitude positive des arts plastiques: Comment développer l’esprit créatif? Modérée par Dr. Abdellah Cheikh, lecture des recommandations, lecture du Message de fidélité et de loyalisme à S.M. le Roi Mohammed VI, cérémonie de clôture. : Remise des prix et des attestations d’honneur aux participants.
Par ailleurs, cette nouvelle édition mise sur la sensibilisation esthétique et la formation continue à travers des ateliers d’arts plastiques en plein air au profit des enfants, des lycéens et des étudiants universitaires (dessin, peinture, expression plastiques et sculpture).

*Vos attentes par rapport au projet « Cœur d’artiste » ?
Ce projet pilote au Maroc s’inscrit dans le cadre de l’Initiative Nationale du Développement Humain initié par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. C’est une contribution à la mise à niveau de nos infrastructures socioculturelles et à l’intégration de nos futures générations dans la vie active. A ce titre, chaque artiste offre une œuvre d’une grande valeur comme soutien à des projets générateurs de revenus. Nous sommes convaincus que les arts plastiques représentent des leviers importants dans les processus de développement social, autant par les capacités d’épanouissement personnel et collectif, que par les enjeux de reconnaissances citoyenne et identitaire qu’ils recouvrent. Notre action culturelle est associée à cette action socio-éducative, pour contribuer à l’enrichissement de chacun, mais également pour œuvrer à la socialisation, la restauration du lien social, l’émergence de nouveaux espaces publics, la revalorisation symbolique de quartiers et territoires.

*Quels sont les enjeux qualitatifs de votre festival ?
Notre festival implique de penser toujours davantage les espaces de rencontre entre les œuvres et le public, les conditions d’appropriation de l’action culturelle, les manières de faire l’art et la culture. De la même façon, il pose inéluctablement la question des pratiques culturelles habitantes, et de la manière dont les habitants vivent et appréhendent la culture.

C’est sur cette relation entre relation entre projets culturels et « pratiques culturelles habitantes » que notre festival a axé ses journées d’échanges en réunissant acteurs de la Politique de la politique associative, du développement social , et de la culture pour, ensemble, réfléchir aux conditions et enjeux de cette réciprocité.
Nous visons à apporter des éclairages sur les ressorts à partir desquels se définissent les pratiques culturelles relatives aux arts plastiques. Combinant propos de chercheurs et d’acteurs de terrain, notre festival va aborder plusieurs questionnements : place des pratiques amateurs, rapport entre pratiques et sociabilités, entre pratiques et territorialités, perceptions et représentations de la « culture institutionnalisée », ou encore lien entre pratiques culturelles et pratiques associatives.

Cette nouvelle édition prend le parti, non pas de retranscrire l’ensemble des interventions des rencontres, mais plutôt de se centrer sur deux entrées avec, comme fil conducteur la notion de territoire : la relation entre habitants et culture, au regard de la lecture par ces habitants et les acteurs locaux (politiques, culturels, sociaux), la dimension culturelle des arts plastiques…

*L’écrivain et essayiste Mohamed Adib Slaoui sera présent pour son dernier livre, « L’art plastique au féminin », demain samedi 1er juin à 16 heures au village d’Electricien d’Agadir. L’ouvrage sera présenté par les écrivains et critiques d’art Benyouness Amirouche et Abdellatif Nadir.

Publié 5 juin 2013 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Art, Culture

Les sacs en toile remplaceront bientôt ceux en plastique Fouad Diouri (ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement) a de l’ambition mais peu de moyens

par Hassan Bentaleb – libe.ma

5580680-8322780Les sacs en toile seront mis en utilisation sur le marché national à partir du mois de Ramadan. Trois millions de sacs seront distribués aux ménages par des associations environnementales locales, a indiqué Fouad Douiri, ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, dernièrement au Parlement. Dotée d’un budget de 70 millions de DH, cette initiative vise à encourager des alternatives écologiques aux sacs en plastique, à travers la production de sacs en toile par des coopératives de couture. En effet, le département de Fouad Douiri, en partenariat avec  celui de l’Intérieur, a collecté, entre 2011 et 2012, près de 2.200 tonnes de sacs en plastique dans près de 1.000 points noirs. 
Le ministre a affirmé, par ailleurs, que l’Etat se prépare  à mettre en application la taxe écologique sur les matières et produits entrant dans la fabrication des plastiques destinés aux emballages. Le produit de ladite taxe, d’un montant annuel de 230 MDH, sera versé au Fonds national pour la protection et la mise en valeur de l’environnement. A cet effet, il a expliqué que l’année 2014 connaîtra la préparation de plans de travail en concertation avec les entreprises œuvrant dans le secteur, et ce en vue du lancement des opérations de recyclage des déchets en plastique.   De bonnes nouvelles qui ne peuvent, cependant, masquer une réalité sombre. A savoir celle des tonnes de sachets et d’emballages en plastique qui inondent le territoire marocain malgré la promulgation, en juillet 2010, de la loi 22.10 interdisant la production de sacs non-dégradables et non-biodégradables. 
Une réalité aggravée par le retard enregistré au niveau du Programme national des déchets ménagers et assimilés (PNDM) qui s’inscrit dans le cadre de la politique de réforme et de développement du secteur des déchets ménagers.   
Elaboré par le secrétariat d’Etat chargé de l’Eau et de l’Environnement et le ministère de l’Intérieur avec l’appui de la Banque mondiale et disposant d’un budget de 40 milliards de DH, ce programme peine à trouver son rythme de croisière. Jusqu’à aujourd’hui, le PNDM a uniquement contribué à la réalisation de 14 décharges contrôlées contre 12 en 2012 et 5 sont en cours d’édification contre 6 auparavant et  55 décharges contrôlées sont programmées d’ici  2020. 
Ce programme a permis également de réhabiliter 24 décharges sauvages  contre 22 en 2011, 84 en cours de réhabilitation contre 40 et 120 sont programmées pour 2020 contre 132. 
La réalisation des plans directeurs traine également les pieds.  En effet, le nombre de plans élaborés ne dépasse pas cinq, un chiffre identique à celui de l’année 2011. Le ministre de tutelle a indiqué que 22 plans seront élaborés au cours de cette année. 
 Une situation qui est appelée à se compliquer davantage notamment avec la forte croissance de la population urbaine et une prolifération des quartiers périphériques avec une augmentation conséquente des besoins d’accès aux services de base. Aujourd’hui, la production des déchets ménagers en milieu urbain est estimée à 5,3 millions de tonnes par an, soit en moyenne 0,75 kg/hab./jour. Avec la croissance démographique, l’urbanisation rapide et l’évolution des modes de consommation, la production des déchets ménagers est en constante augmentation et devrait atteindre des niveaux record à l’horizon 2020.

Publié 5 juin 2013 par Michel Terrier dans Actualité, Consommation, Environnement

Maroc – Tiznit : Le conseil provincial veut se donner les moyens de ses ambitions

par Majda Saber – aujourdhui.ma

Tiznit-conseil-provincial-(2013-06-04)De nouveaux projets sont dans le pipe à Tiznit. C’est ce qui ressort d’une réunion tenue dans le cadre de la session ordinaire du conseil provincial tenue le 30 mai.

L’une des premières décisions de cette session se rapporte ainsi à la promotion des projets agricoles au niveau de cette province. Une enveloppe budgétaire de 800.000 dirhams est accordée à ce but. Dans le même cadre, le conseil provincial a alloué une somme de 3 millions de  dirhams aux projets boostant les infrastructures de la province.

Cette enveloppe est dédiée à l’amélioration des infrastructures routières ainsi qu’à la fortification du réseau de l’eau potable, et ce, en collaboration avec les acteurs institutionnels et les associations locales. Le conseil s’est également penché, lors de cette session, sur l’un des points de promotion des infrastructures en approuvant 9 conventions de collaboration.

Initiés dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), les 9 projets se sont vu attribuer une somme estimée à plus de 5 millions de dirhams dont le conseil contribue à hauteur de 5%. D’autres conventions d’amélioration des infrastructures routières et de l’accès à l’eau potable ont été ratifiées dans le même cadre, avec une somme de 14.500.000 dirhams.

Soulignons que le conseil y contribue à hauteur de 20%. Ceci étant, le conseil apportera également son aide aux projets agricoles initiés dans le cadre du Plan Maroc Vert pour les deux chaînes de production des amandiers et oliviers via son aide dans l’irrigation des plantations. Notamment après écoulement de la période liant les bénéficiaires et les sociétés contractées pour cet objectif.

L’amélioration du secteur touristique a été l’un des points évoqués lors de ce conseil. En effet, les membres ont ainsi appelé à ressusciter le conseil provincial du tourisme afin de doper le secteur dans cette zone. Dans le même cadre, le conseil a approuvé un projet d’amélioration des points liés au contrat du camping touristique de la plage d’Aglou.

Une commission a été créée dans ce sens. Il est à souligner que l’aide apportée via des subventions aux associations de cette province est passée de 365.600 dirhams au profit de 23 associations à 2.070.000 dirhams alloués à 152 associations au cours de cette année.

Publié 5 juin 2013 par Michel Terrier dans Actualité, Aménagement, Eau, Tourisme