Archives de 11 juin 2013

Agadir Première n° 39 vous attend.

Le N° 39 d’Agadir première est paru.

Demandez-le aux points de distribution habituels et si vous ne pouvez pas y aller, cliquez sur sa couverture ci-dessous pour le consulter en ligne :

Agadir Première 39

 

En Souvenir : l’affiche originale qui date des années 50 :agadir_3

Publié 11 juin 2013 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir

Deux secousses sismiques ce matin entre Tarfaya et les Iles Canaries

source : .emsc-csem.org

Deux secousses sismiques ont eu lieu la nuit dernière, au même endroit : en mer à 66 km au nord de Tarfaya. La première était de magnitude 3.5 à 1 H 37 et la seconde, de magnitude 3.4 à 6 H 44

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Publié 11 juin 2013 par Michel Terrier dans Actualité

Festival : Timitar célèbre une décennie d’existence

lematin.ma

● Prévue du 26 au 29 juin à Agadir, la dixième édition du Festival «Timitar, signes et cultures» promet des moments forts.
● Pour fêter une décennie d’existence dans l’agenda culturel national et international, les organisateurs ont choisi d’inviter les stars des quatre coins du monde qui ont contribué à pérenniser cette aventure.

Timitar2013«Timitar» fête cette année son dixième anniversaire. Voici un évènement qui ne passera pas inaperçu dans la région de Souss, surtout que cela se passe au cœur de sa capitale : Agadir. C’est célébrer une décennie d’existence durant laquelle l’évènement a réussi tout d’abord à se forger une place parmi les rendez-vous annuels les plus importants en matière de festivals de musique au Maroc.

Puis, il a atteint une bonne partie des objectifs escomptés : mettre en lumière la richesse de la culture amazighe et créer un espace de rencontre et de dialogue entre la musique locale et celle du monde entier, tous styles confondus. Pour capitaliser ces acquis, les organisateurs ont choisi de faire de cette édition une rétrospective des moments forts de cette aventure. Pour ainsi faire, les grands noms de la musique world, mais également orientale, maghrébine, marocaine y compris de la diaspora, sans oublier celle des «rwayes», seront au rendez-vous pour se produire dans le cadre de cette édition.

Tout aussi chargé de symboles, ce dixième anniversaire sera porté très haut par l’icône de la musique raï, Cheb Khaled, et le mythique Idir, tous deux d’Algérie. Ils seront épaulés par une pléiade de grosses pointures de la chanson mondiale, notamment le Palestinien Marcel Khalifé bien servi par Al Mayadine Ensemble, la Libanaise Majda Roumi, l’Américain Kenny Rogers, une figure de proue de la country music, mais également de Hollywood, pour ne citer que ceux-là. «Aujourd’hui, le festival a atteint sa maturité après un long chemin parcouru. D’où l’importance de cette édition qui se veut une réflexion sur les dix ans du festival “Timitar, signes et cultures”. Comme son nom l’indique, cet évènement est conçu dès le départ pour mettre en avant la culture amazighe et lui ouvrir grandes ouvertes les portes des cultures du monde à travers la musique et les résidences de création. Je pense que nous avons réussi déjà à instaurer la culture du dialogue et de rencontre entre tous les univers musicaux et artistiques», souligne Brahim El Mezned, directeur artistique de «Timitar, signes et cultures». Cette édition sera aussi celle de tous les beaux souvenirs. Des premiers pas du festival en 2003 avec les grands noms de la musique jusqu’à cette édition, le festival a réussi son pari.

Même avec un budget plus retreint toutefois, l’événement s’est en revanche imposé comme un rendez-vous annuel phare. Et cela figure aussi en bonne place dans l’agenda culturel et artistique du Royaume grâce à une programmation certes modeste si comparée à celle de «Mawazine», mais où toutes les tendances sont également les bienvenues. Du rock au punk en passant par l’électro, le reggae, les musiques marocaines moderne, orientale, populaire sans oublier celle des «rwayes». Cette dernière se donne pour mission d’accueillir les musiques du monde, le temps d’un festival. C’est le concept fondateur de «Timitar». «Ce festival c’est du microlocal à l’universel et vice-versa», explique Brahim El Mazned.

Ici, il s’agit de faire du festival une passerelle entre la culture du terroir et celle des autres régions du Maroc, mais aussi des quatre coins du monde. Pour appuyer cette expérience, en pleine célébration de sa première décennie, le festival accueillera, lors de cette édition, les artistes marocains qui ont participé à la réussite de l’événement au fil des années. Les leaders de «la haïha music» Hoba Hoba Spirit, ceux dudit rap (ta9lidi) traditionnel, le groupe légendaire Nass El Ghiwane, les stars de la musique amazighe Fatima Tabaamrant ou encore Oudaden, la figure emblématique de la musique marocaine moderne Latifa Raafat, la star incontestable du R’n’B et soul marocains, Ahmed Soltane… La programmation de cette année confirme aussi la bonne santé de «Timitar». Et il est difficile de fermer l’œil à Agadir durant les quatre jours du festival. Cette année, ce sera aussi une vingtaine de groupes internationaux, dont Hanggai et des créations musicales inédites. C’est dire que cette dixième édition est celle de toutes les promesses, mais aussi de tous les beaux souvenirs.

Le tourisme culturel au rendez-vous
Au-delà de son apport sur le marché de la musique en termes de production et de diffusion, le festival participe à l’enchantement de la région Souss-Massa-Drâa sur les plans économique et touristique. «Timitar» joue un rôle important dans l’échiquier régional compte tenu de son rôle dans la reconnaissance de la culture amazighe au sein de cette nouvelle dynamique et touristique bien établie», ajoute Brahim El Mezned. À travers ce festival, c’est toute la région qui offre sa culture en partage et reçoit l’amour inconditionnel du public. Ce dernier s’y rend chaque année depuis 2003 pour se divertir, mais également pour apprendre sous la bannière de la paix et de la tolérance.

Publié 11 juin 2013 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Animation, Festival, Musique

Le Ksar d’Assa nominé pour le prix Aga Khan d’architecture

par Ahmadou El-Katab – libe.ma

5597958-8349291Les greniers collectifs de la commune d’Amtoudi (province de Guelmim), le ksar d’Assa (province d’Assa-Zag) et celui d’Agadir Ouzrou à Akka (province de Tata) font partie du programme de préservation des architectures sacrées et collectives des oasis de la région de Guelmim-Smara. 
Ce programme mené par  l’architecte marocaine, Salima Naji depuis 2003 et qui jouit du soutien de l’Agence du Sud a été nominé parmi les 20 projets qui pourront prétendre au très convoité Aga Khan Award for Architecture, cycle 2013. En 2006, à la demande du directeur de l’Agence du Sud, l’architecte a débuté un chantier participatif à Assa pour rénover la muraille du ksar. Des maalmines issus de la commune d’Amtoudi, rompus aux techniques constructives en pierre, en terre, en chaux et en troncs  de palmier, ont ainsi encadré plusieurs dizaines d’ouvriers d’Assa. 
Parallèlement, avec les associations locales, l’architecte Salima Naji et l’Agence du Sud ont élaboré un programme d’action communautaire de sauvegarde et de réhabilitation du ksar d’Assa. Le recours massif à la main d’œuvre et aux matériaux locaux a permis au chantier d’avoir un très faible bilan carbone et de s’inscrire de bout en bout dans des logiques de durabilité économique, sociale, environnementale et culturelle. 
Le suspense durera jusqu’au mois de septembre lorsque le précieux Award sera décerné à Lisbonne. 
En plus des parties collectives et des parties sacrées qui ont été restituées, l’Agence du Sud a initié un ambitieux soutien à des porteurs de projets (associations, micro-entreprises) pour développer des activités génératrices de revenu dans le ksar. Aujourd’hui, ce sont deux restaurants et quatre maisons d’hôtes réhabilitées qui assurent l’accueil des visiteurs dans le ksar. 
Par ailleurs, soucieux de préserver la culture immatérielle, extrêmement dynamique dans cette province, le programme a permis la réalisation d’un vaste théâtre en plein air où viennent se produire les troupes de musique locales, régionales mais aussi internationales comme en avril dernier, l’Orchestre national français  de jazz. De même, l’espace sacré de la Zawya où se déroule le grand moussem des Aït Oussa a été intégralement restructuré. Le bâtiment religieux a été réhabilité pour un accueil optimal des jeunes étudiants. L’Agence du Sud, et l’architecte Salima Naji, ont mené, en 2007, une campagne de restauration intégrale des deux greniers collectifs d’Amtoudi. 
Forte de son expérience et du succès de ces actions, Salima Naji  est sollicitée par plusieurs ONG pour dupliquer cette approche participative à d’autres ksours de la région. Les façades face à la palmeraie et les entrées historiques ont été réhabilitées avant d’initier une dynamique plus ambitieuse avec les habitants et les coopératives. 
En sélectionnant ce programme, l’Aga Khan Award for Architecture salue la volonté de multiplier avec la société civile locale les projets intégrés permettant, outre le maintien des compétences constructives, la préservation d’un espace public de qualité support à toutes les pratiques immatérielles. L’Agence du Sud et Salima Naji se sont mis au service des habitants pour élaborer un projet respectueux de leur patrimoine et de leur environnement. 
De plus, si dans le cadre de l’Aga Khan Award seuls les projets achevés avant le 31 décembre 2011 sont retenus, ce qui a séduit le comité de sélection et les experts évaluateurs, c’est la reproductibilité de la méthodologie. L’architecte vient d’achever au premier semestre 2013 deux restaurations de greniers collectifs à Ayt Kine et Isserghine (province de Tata), toujours selon la même approche participative, dans le cadre de l’American Ambassador Fund for Cultural Preservation. 
Instauré par Karim Aga Khan en 1977, le prix Aga Khan d’architecture a été créé pour récompenser l’excellence en architecture dans les sociétés musulmanes. C’est un prix triennal doté de 500.000 dollars, ce qui en fait le prix d’architecture le mieux récompensé. Il a pour ambition de faire reconnaître et favoriser les architectures les plus aptes à satisfaire les besoins des sociétés musulmanes et à répondre à leurs aspirations.

BAC Le jour J : 484.000 candidats sur les starting-blocks

par Nezha Mounir – libe.ma

5600619-8353314484.000 candidats, plus de 70.000 surveillants et plus de 26.000 salles. Ce sont là les chiffres relatifs à la première session du baccalauréat marocain 2013 dont les épreuves commencent à partir d’aujourd’hui, jusqu’au 13 juin. On compte parmi eux 215.083 candidates, soit 44,37% de l’effectif global. Pour la session 2012, ils étaient 451.953 candidats et candidates. Ils sont tous  animés par la volonté de réussir. Mais combien d’entre eux parviendront-ils à décrocher le fameux sésame et du coup améliorer le taux de réussite ? Mais encore faut-il que ce soit une ouverture sur des horizons prometteurs car le fléau du chômage continue à planer.
En attendant,  et afin que l’examen se déroule dans les meilleures conditions possibles, le ministère de l’Education nationale a annoncé plusieurs nouvelles mesures. Il s’est attelé ainsi à instaurer des critères unifiés à tout le territoire national, pour égaliser les chances de réussite et d’intégration aux écoles supérieures. Dans ce sens, le ministère a modifié les cahiers des procédures de l’organisation des examens pour obtenir le diplôme tant espéré, et ce à la lumière des résultats des évaluations totales des expériences des années précédentes.   Il a veillé également à affiner les critères de correction en diminuant le risque d’erreurs ou d’omissions et donner le droit à la commission y afférente de constater le plagiat en comparant des copies similaires. Plus encore, le ministère a décidé de plafonner à 20 le nombre de candidats par salle lors de cette session. Des mesures visant à combattre la tricherie consolidées par le  projet de loi  approuvé par le Conseil du gouvernement et qui sera soumis ultérieurement au Parlement.
Avec toutes ces mesures renforcées, les risques de fraude seront-ils minimisés ? Selon les sources du ministère, 3.112 cas de fraude ont été enregistrés lors de la session de juin 2012. Un chiffre préoccupant  surtout quand on sait que 2.480 cas de fraude ont été recensés pendant les examens et que le reste, soit 632 autres cas, ont été découverts lors de la correction des copies. Cela signifie que l’honnêteté n’est pas le fort de tous les enseignants correcteurs. Dans un souci de dissuasion et de sensibilisation, le  ministère est allé même jusqu’à publier la liste des fraudeurs.  Gare à la tricherie ! Il vaut mieux rater un examen que toute une vie.

Publié 11 juin 2013 par Michel Terrier dans Actualité, Scolarité

UNE UNITÉ DE FORMATION POUR L’AQUACULTURE EN PROJET

par Malika Alami – leconomiste.com

  • LE DOSSIER À L’ÉTUDE AVEC LA COOPÉRATION JAPONAISE
  • AGADIR, HUB DE FORMATION POUR L’AFRIQUE
Depuis des années, l’Institut supérieur des pêches maritimes d’Agadir est un centre de formation pour bien des pays du continent africain. La dernière session dans le cadre de la coopération tripartite a enregistré la participation de 24 stagiaires de six pays africains

Depuis des années, l’Institut supérieur des pêches maritimes d’Agadir est un centre de formation pour bien des pays du continent africain. La dernière session dans le cadre de la coopération tripartite a enregistré la participation de 24 stagiaires de six pays africains

Le développement de l’aquaculture dans le Royaume passe par le renforcement des compétences. La capitale du Souss en raison de sa vocation halieutique est bien sûr le lieu idoine pour abriter une unité de formation dédiée à cette filière. La structure devrait être mise en place au niveau de l’Institut supérieur des pêches maritimes d’Agadir.

Pour l’heure, le dossier est à l’étude avec la coopération japonaise. C’est ce qu’a indiqué une source bien informée à L’Economiste. C’était en fin de semaine dernière lors d’une cérémonie de remise d’attestations à 24 participants venus de six pays africains. Et ce au terme d’un stage régional de trois semaines sur le thème « techniques de valorisation des produits de la pêche à petite échelle ». Ce séminaire s’inscrit dans le cadre de la coopération tripartite entre le Maroc, le Japon à travers l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et d’autres pays africains.

L’objectif de la démarche est d’initier les bénéficiaires  aux techniques de base de conservation des produits de la pêche. Il s’agit aussi de transfert de savoir-faire en matière de technologies de transformation des produits de la pêche à petite échelle  mais aussi concernant les techniques de valorisation commerciale des produits fabriqués, est-il indiqué. La valorisation à petite échelle se basant encore généralement sur des techniques artisanales qu’il faut mettre à niveau.  Aussi ce qui est recherché précisément c’est bien sûr le renforcement des capacités humaines et organisationnelles en matière de contrôle et d’inspection sanitaire des produits de la pêche. Et ce pour arriver à un produit proposé à la consommation, de qualité. La préservation de la santé du consommateur étant en jeu. A noter que ce n’est pas la première expérience de coopération tripartite en matière de formation mise en œuvre. Plus de 1.300 personnes ont bénéficié de ce programme, entamé en 1998, est-il indiqué. Selon Abdessamad Lamrani, directeur de la formation maritime et de la promotion socioprofessionnelle au département de la Pêche maritime, la 3e session de formation qui vient de s’achever constitue une suite logique par rapport à celles élaborées en 2011 et 2012. Pour rappel, ces dernières étaient focalisées sur les procédures d’accréditation des laboratoires d’inspection des produits de la pêche et sur les systèmes de management de la qualité. Pour le représentant résident de la JICA au Maroc, Shoji Koichi, cette collaboration tripartite n’est plus une option mais un impératif pour les pays en développement afin de relever leurs défis communs.

Publié 11 juin 2013 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Pêche

Mise à jour de l’article : Agadir : Les animations de l’été à Agadir

Je viens de faire une mise à jour de l’article proposé hier, en ajoutant le surf (merci Isabelle, je l’avais oublié) et en ajoutant des renseignements pratiques pour presque toutes les activités qui y figurent. Cliquez sur le lien suivant pour voir la « nouvelle version »

https://terriermichel.wordpress.com/2013/06/10/agadir-les-animations-de-l’ete-a-agadir/

Publié 11 juin 2013 par Michel Terrier dans Agadir, Animation, Sport, Tourisme