Archives de 31 janvier 2013

Action associative à Agadir : Dessiner le sourire sur les visages

par Saoudi El Amalki – soussannonces.net

d960c0733e8ccc9db49b50c1b13db0cbUne belle initiative que celle entreprise par une panoplie d’acteurs associatifs d’Agadir. Cette action à laquelle ont adhéré récemment des jeunes de la zone Zerktouni 2, consistait à organiser une visite spéciale en faveur des pensionnaires de la maison de repos.
Au cours de cette rencontre conviviale, des effets vestimentaires, des présents et des denrées alimentaires ont été remis aux personnes septuagénaires, par ce parterre de jeunes. Cette cérémonie sympathique a été également rehaussée par une série de prestations artistiques et musicales, présentées par la troupe de Dekka Marrakchia et bien d’autres. Cette ambiance a secrété des marques de cordialité dans les visages et les cœurs des vieillards qui ont beaucoup apprécié cette initiative caritative, laissant bonne impression dans ces lieux, souvent abandonnés. La joie des pensionnaires est d’autant plus grande qu’elle est promise à des visites similaires dans l’avenir. Selon les jeunes organisateurs ce cette action, cette initiative sociale traduit bel et bien les valeurs de solidarité dont fait preuve la société marocaine, depuis des siècles. Il faut bien dire que les résidents de la maison de repos d’Agadir traversent des moments difficiles, à cause de l’indifférence et l’exclusion. Cette noble action, mise en place par des jeunes envers ces pensionnaires, est habilitée à les rendre heureux, ne serait-ce que pendant quelques instants de détente.

Publié 31 janvier 2013 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Société, Solidarité

Grand stade d’Agadir, le suspense perdure !!!

Par Yassine SABER – leseco.ma

stade-rvbAprès plusieurs annonces d’ouverture, la livraison du grand stade d’Agadir ne saurait aboutir qu’au 1er semestre de cette année. À l’heure actuelle, l’état d’avancement du chantier dont l’enveloppe mobilisée est de l’ordre d’1 MMDH a atteint 93%. «Les travaux ne seront achevés qu’après 2 ou 3 mois. Ce délai semble réalisable dans le cas où tous les intervenants fourniraient l’effort nécessaire afin de livrer à temps ce chantier en phase finale», relativise le directeur du projet, Hakim Khalid. Cependant, force est de constater que la cadence actuelle des travaux ne prédit pas une livraison dans le délai imparti
(2 mois) quoique les marchés restants aient été déjà octroyés et que les derniers équipements soient déjà arrivés sur place, en attendant leur installation. De l’avis du directeur de projet, le retard est imposé par plusieurs facteurs parmi lesquels les observations émises par les laboratoires agréés afin que ce projet réponde aux normes en vigueur et au cahier des charges de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme et de la FIFA. Preuve à l’appui, nombreux sont les agencements réalisés à l’intérieur du stade, dont les plus récents sont intervenus dans la salle d’échauffement et le parking dédié au stationnement des bus. L’autre facteur cité est la nature du terrain situé dans une zone sismique et à proximité des piémonts d’Agadir.

La formation rocheuse constituée essentiellement de conglomérats massifs a nécessité en effet plusieurs mois de brise de roches estimé à 350.000 m. Ce qui a retardé considérablement la livraison du stade, dont les travaux ont été lancés durant l’année 2004. Actuellement, les travaux en exécution interviennent aussi bien à l’intérieur du stade qu’à l’extérieur. À l’heure actuelle, il est question d’achever les aménagements hors site, notamment les voiries, les espaces verts et les parkings de stationnement, munis de 2.248 places. Pour ce qui est des voies reliant le stade à son environnement immédiat, trois routes ont été réalisées. En parallèle, la mise en place du stade annexe est en cours. Après la réalisation des travaux de terrassement et l’installation du système de drainage d’eau pluviale, l’opération d’engazonnement sera lancée selon les responsables du projet au cours même de cette semaine. Concernant l’aire de jeu du stade, l’opération de revêtement synthétique des pistes a été entamée par la société française «Mondo», spécialiste des revêtements de pistes d’athlétisme. S’agissant des gradins, près de 2.000 places ont été jusqu’à présent installées sur un total de 45.000 sièges. S’agissant du tableau d’affichage électronique de 84m², le matériel vient d’arriver en attendant son installation après l’achèvement total des travaux. In fine, c’est l’arrosage de la pelouse qui pose problème puisque celui-ci nécessite quotidiennement plus de 40m³ d’eau. L’absence d’eau à hauteur de 200 m² a amené les responsables à apporter via des citernes l’approvisionnement en eau durant 1 km grâce à un puits creusé pour l’arrosage du gazon.

Publié 31 janvier 2013 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Aménagement, Construction, Sport

Warning dans les fruits et légumes !

Par Nadia BENYOUREF – leseco.ma

Legumes-rvbC’est aujourd’hui que les agriculteurs de tout le Maroc se réunissent à Aït Melloul (Agadir) pour débattre de l’avenir du secteur de l’agriculture. Difficultés structurelles et conjoncturelles obligent! Ces derniers mois, certaines filières agricoles sont montées au créneau pour tenter de sensibiliser les pouvoirs publics à leurs situations délicates. C’est le cas notamment de l’APEFEL (Association marocaine des producteurs et exportateurs de fruits et légumes) qui, ces dernières semaines, a multiplié les sorties médiatiques ainsi que les réunions pour trouver des solutions à ses problèmes. «Le secteur des fruits et légumes traverse une période très difficile aussi bien à cause de problèmes structurels dus à la pénurie d’eau et aux intempéries, au gel et au climat en général qu’à la suite de difficultés conjoncturelles liées à des problèmes sociaux et à des grèves répétitives, sans omettre les problèmes de commercialisation et de distribution sur le marché local dont souffre le secteur», alerte Mohamed Kabbaje, secrétaire général de l’APEFEL. Ce n’est pas tout, le secteur semble affronter une autre contrainte qui s’impose de plus en plus. Les transactions commerciales et l’accès au financement bancaire se compliquent davantage. «Les banques ne suivent plus les besoins financiers du secteur. Même les fournisseurs sont devenus très exigeants. Ils n’acceptent plus des effets de 60 jours ou de 90 jours», a tenu à préciser Mohamed Kabbaje qui s’inquiète aussi de l’augmentation des prix des intrants (filets, engrais, les produits phytosanitaires….), dont plus de 60% sont importés. Cerise sur le gâteau.

La fiscalité de l’agriculture est actuellement en débat pour une entrée en mesure de nouvelles dispositions fiscales l’année prochaine. Les Assises de la fiscalité prévues en avril prochain seraient décisives pour ce secteur qui génère plus de 8 MMDH de devises et fournit plus de 150 millions de journées de travail. «Pour la fiscalité, nous constatons que le secteur est déjà fiscalisé à plus de 70%, si nous prenons en compte les différentes taxes que nous payons, notre secteur est déjà surtaxé. Si l’État décide de taxer plus encore le secteur, ça va être dangereux et nombreux seront les opérateurs qui risquent de changer carrément d’activité, dans la mesure où celle-ci ne sera plus génératrice de revenus suffisants», s’alarme le secrétaire général de l’APEFEL, qui est en cours de préparation de propositions à ce titre. En attendant, les discussions avec le ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime ainsi qu’avec les autorités locales se poursuivent pour «stopper l’hémorragie». Un comité d’alerte se réunit également toutes les semaines pour suivre le développement de la situation de la filière «fruits et légumes» qui en dépit du contexte actuel tient à participer aux manifestations internationales pour faire la promotion de la production marocaine et nouer des contacts d’affaires. Le 6 février prochain, elle prendra part au Salon Fruit Logistica à Berlin, qui constitue un rendez-vous incontournable avec tous les importateurs européens. Pour rappel, la Confédération marocaine des fruits et légumes a participé à la «Semaine verte» de Berlin, qui s’est tenue du 18 au 28 janvier 2013 pour promouvoir de nouveaux produits agricoles à plus forte valeur ajoutée tels que la tomate cerise, le poivron jaune et rouge ainsi que les petits concombres destinés spécialement au marché russe.

Publié 31 janvier 2013 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Agriculture, Economie

SOUSS-MASSA-DRAÂ : ACTIVITÉS MINIÈRES : DES RECETTES EN DEÇÀ DU POTENTIEL RÉGIONAL

par Malika Alami – leconomiste.com

  • A PEINE 3,8 MILLIONS DE DH COLLECTÉS EN 2012
  • UNE CELLULE MISE EN PLACE AU SEIN DE LA COLLECTIVITÉ POUR AMÉLIORER LA SITUATION
  • LES MOYENS DE CONTRÔLE LIMITÉS

 

L’activité minière est en pleine expansion dans le Souss-Massa-Draâ. En 2012, un nombre de 636 autorisations ont été signées, totalisant un montant d’investissement de l’ordre de 287,41 millions de DH

L’activité minière est en pleine expansion dans le Souss-Massa-Draâ. En 2012, un nombre de 636 autorisations ont été signées, totalisant un montant d’investissement de l’ordre de 287,41 millions de DH

Les élus et les institutionnels du Souss-Massa-Draâ veulent améliorer les recettes du conseil régional. Et ce, à travers une meilleure collecte des redevances des exploitants des gisements miniers dans la zone. L’activité minière a le vent en poupe dans la région de Souss-Massa-Draâ, mais les recettes qu’elle crée au profit du conseil régional ne sont pas à l’image du potentiel qu’elle recèle. Selon une source sûre, elles étaient de 3,8 millions de DH en 2012 contre 2,3 millions de DH en 2011, des chiffres en deçà des attentes et des richesses qu’offrent ces gisements au profit des exploitants. Le sujet était justement à l’ordre du jour de la session ordinaire du conseil régional du Souss-Massa-Draâ qui s’est tenu la semaine dernière à Agadir. Au sein de la collectivité, la question préoccupe les élus. Surtout que le rapport 2011 de la Cour des comptes régionale avait épinglé la collectivité pour absence de contrôle des déclarations déposées par les contribuables assujettis à la taxe sur les exploitations minières. Il avait été en effet souligné par les magistrats de la Cour des comptes que la régie régionale n’effectue pas de contrôle des déclarations prévu par l’article 149 de la loi 47-06 relative à la fiscalité des collectivités locales. «Elle se limite à la réception des déclarations et la liquidation du montant de la taxe sur la base des montants déclarés», indiquait le rapport. Deux ans après, la situation ne semble pas avoir vraiment changé. Et ce, malgré les recommandations de la Cour des comptes. Cette dernière avait préconisé, entre autres, de rappeler aux contribuables leur obligation légale de déposer une déclaration annuelle avant le premier avril de chaque année tel que le dispose le premier paragraphe de l’article 120 de la loi 47-06 relative à la fiscalité des collectivités locales: «Les exploitants miniers sont tenus de déposer une déclaration avant le premier avril de chaque année auprès du service d’assiette de la région…». La mise en place d’une cellule chargée du contrôle des déclarations déposées par les contribuables, en opérant des recoupements avec les déclarations faites auprès de l’administration fiscale de l’Etat, était aussi  recommandée par la Cour des comptes en 2011. C’est désormais chose faite puisque, selon une source bien informée, une cellule a été mise en place au sein du conseil régional précisément au niveau de la commission des finances de l’entité pour prendre en main ce dossier. Aujourd’hui, la première démarche à boucler, c’est la base de données des exploitants. En effet, un recensement exhaustif des contribuables assujettis à la taxe sur les exploitations minières est fait tout comme avait préconisé la Cour des comptes. L’objectif de tout ce processus vise bien sûr à améliorer les recettes générées par les taxations minières. Le suivi de l’activité continuera à  buter cependant sur des moyens de contrôle limités. Il est important sur ce plan que les sociétés disposant d’autorisations minières fassent acte de citoyenneté en produisant des déclarations réelles conformes à leur activité. C’est pour les sensibiliser dans ce sens qu’une réunion s’est tenue avec les agents des sociétés exploitantes. Pour la région, la démarche est d’intérêt, l’activité minière étant en pleine expansion dans le Souss-Massa-Draâ. En 2012, 636 autorisations ont été signées, totalisant un montant d’investissement de l’ordre de 287,41 millions de DH. C’est dire les perspectives de développement du secteur et par là l’impact évolutif que cela pourrait avoir sur les recettes générées par les redevances minières. A condition cependant qu’il y ait plus de transparence dans le domaine.

Investissement
Parmi les grands investissements dans le secteur des mines dans la région, le lancement d’un projet d’exploitation de gisements à travers la production du concentré de cuivre d’Oumejrane est indéniablement un événement d’envergure en 2012 dans le Souss-Massa-Draâ. Ce projet structurant, initié par la Compagnie minière d’Oumejrane SA, filiale du groupe Managem, au niveau de la province de Tinghir dans la commune rurale de Hssya, consiste en la réalisation d’installations liées à l’exploitation de cinq mines souterraines, d’une usine de traitement, des infrastructures industrielles liées à l’usine (unité de concassage, broyage, filtration…), en plus d’infrastructures offrant un centre de vie. Doté d’un investissement de près de 415 millions de dirhams, ce projet permettra de créer à terme plus de 480 postes d’emploi. Une opportunité qui calmera sûrement les remous sociaux de plus en plus fréquents en raison du désoeuvrement des jeunes.

Publié 31 janvier 2013 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Développement, Emploi, Industrie

FITUR: LE MAROC À LA RECONQUÊTE DU MARCHÉ IBÉRIQUE

par Youness Saad Alami – leconomiste.com

  • L’ESPAGNE, 2E MARCHÉ ÉMETTEUR APRÈS LA FRANCE
  • EN DÉPIT DE LA CRISE, LES ARRIVÉES ESPAGNOLES ONT AUGMENTÉ DE 4%
  • LE PORTUGAL, L’AMÉRIQUE LATINE…LES NOUVELLES PRIORITÉS

 

Le marché ibérique, 2e marché émetteur après la France, est une priorité pour le Maroc. Ce qui pousse Lahcen Haddad  à défendre la stratégie du Maroc auprès des TO, c’est la résilience du marché ibérique par rapport à la crise. En effet, les arrivées espagnoles ont enregistré une hausse de 4% en 2012

Le marché ibérique, 2e marché émetteur après la France, est une priorité pour le Maroc. Ce qui pousse Lahcen Haddad à défendre la stratégie du Maroc auprès des TO, c’est la résilience du marché ibérique par rapport à la crise. En effet, les arrivées espagnoles ont enregistré une hausse de 4% en 2012

Grosse opération séduction du Maroc au pays des conquistadors. Lahcen Haddad qui s’est rendu à la 33e édition du Fitur, le Salon international du tourisme qui se tient à Madrid jusqu’au 3 février, confirme ses ambitions de récupération. «Le marché ibérique est prioritaire pour le Maroc», souligne-t-il, rappelant que l’Espagne est le 2e marché émetteur, après la France. Pour attirer autant la curiosité que la concupiscence, de gros efforts ont été effectués sur le pavillon marocain. S’étalant sur une superficie de 400 m2, c’est un des plus grands stands du Fitur. Entouré de la Tunisie, l’Egypte, la Jordanie, et le Botswana, il offre une véritable plate-forme de rencontres avec les principaux Tour-Opérateurs, ainsi qu’avec les professionnels du tourisme et du transport aérien.
Situé dans le Hall «Afrique», et côtoyant ses (anciens) concurrents qui ont beaucoup souffert (et souffrent encore) du printemps arabe, le Maroc représente la stabilité politique. Raison pour laquelle le Royaume est perçu différemment des autres pays de la région, ainsi que le souligne Lahcen Haddad. Une priorité qui se traduit d’ailleurs par la forte mobilisation des professionnels marocains qui ont fait le déplacement à Madrid. A leur tête, figurent Abderrafie Zouiten, directeur général exécutif de la RAM, Kamal Bensouda, patron d’Atlas Hospitality, Jamal Kilito, directeur des marchés internationaux à l’ONMT, en plus des dirigeants de tous les Conseils régionaux du tourisme (CRT). «L’engouement pour le marché espagnol se justifie par sa croissance, et ce même en période de crise», fait observer le ministre. Selon lui, les arrivées espagnoles ont enregistré une hausse de 4% en 2012.
Pour 2013, l’Office du tourisme table sur une croissance de ce marché de 7%. Et pour y arriver, «le Maroc postulera auprès des touristes de Madrid, l’Andalousie, et de Catalogne». C’est dans ces régions que Haddad ira chercher des touristes intéressés par la culture (Marrakech et Fès) et la proximité géographique (Tanger). «Nous pouvons développer aussi des partenariats avec le Portugal, le Brésil et d’autres pays de l’Amérique Latine, via l’Espagne», ajoute le ministre. A cet égard, le transport aérien sera décisif pour le Maroc. L’Espagne est déjà desservie par la RAM sur Barcelone, Madrid, Malaga, et Valence. L’appui de Ryanair est aussi souhaitable. La compagnie low cost lancera bientôt d’autres lignes sur Fès, Essaouira, et Marrakech. Dans le cadre de l’open sky, Haddad a prévu des contrats co-marketings pour encourager d’autres compagnies à faire autant pour Ouarzazate, Dades, Ziz, Errachidia, et Mhamid El Ghizlane.

En matière de promotion, l’Office compte bien «répartir» son budget (550 millions de DH) pour mieux vendre les différentes régions du Maroc et ne pas créer des jalousies entre Fès et Marrakech, ou encore Agadir et Tanger. «Nous serons présents dans tous les salons du tourisme à travers le monde», indique Jamal Kilito, directeur des marchés internationaux à l’ONMT. D’ailleurs, la participation au Fitur n’est pas fortuite. L’édition 2013 accueille quelque 9.500 exposants représentant 167 pays. Même avec 500 exposants en moins par rapport à 2012, la manifestation s’attend à recevoir plus de 160.000 visiteurs entre professionnels et grand public. C’est une occasion pour faire du forcing en matière de communication. Outre les outils traditionnels (affichages, métro, spot publicitaire, presse spécialisée), le Maroc sera de plus en plus présent sur les sites web touristiques et des voyages. L’outil internet sera exploité afin de capter le maximum des touristes individuels et des VDM (voyages de dernière minute). Reste l’appui des professionnels. Le ministre exhorte ces derniers à s’investir davantage dans le développement du secteur. «Qualité de prestation et d’accueil, professionnalisation des métiers, et promotions des territoires régionaux…les opérateurs doivent s’impliquer à tous les niveaux», exprime le ministre.
De leur côté, les professionnels estiment qu’un appui surtout en cette période de crise est nécessaire. «Outre des exonérations fiscales, nous souhaiterions le rééchelonnement des dettes, la promotion et le renforcement des dessertes aériennes», demande Aziz Lebbar, président du CRT de Fès-Boulemane. «Il s’agit avant tout de sauvegarder des emplois, du moins d’ici la reprise prévue en avril», conclut-il.

Réactiver un vieil accord
Le Maroc, rappelons-le, prend part, chaque année, à cette importante rencontre des professionnels du tourisme, qui sert à définir les lignes de travail, stratégies et alliances professionnelles afin de dynamiser et renforcer l’activité du secteur touristique. Cette année, il compte réactiver un vieil accord. «En 1994, nous avions signé un accord de partenariat qui prévoit le renforcement et l’encouragement du tourisme entre le Maroc et l’Espagne. Cet accord sera réactivé dès le mois prochain», informe Haddad. Le ministre de tutelle a eu des entretiens fructueux dans ce sens avec son homologue espagnol, en marge de Fitur. A l’issue de leurs discussions, les deux hommes ont décidé de mettre ensemble le paquet sur la commercialisation simultanée de leurs différentes régions. «L’échange et la formation ne seront pas en reste», ajoute Haddad.

Publié 31 janvier 2013 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Tourisme