Archives de 16 Mai 2014

Un Marocain d’Agadir 2e d’un Grand prix de dictée au Canada

h24info.ma

Ahmed Reda Makroum, un étudiant marocain, a remporté la deuxième place du Grand prix international de dictée organisé à Montréal (Canada).

Le jeune Ahmed, de l'Institut Polygone d'Agadir, est arrivé deuxième dans la catégorie "français seconde langue". ©DR

Le jeune Ahmed, de l’Institut Polygone d’Agadir, est arrivé deuxième dans la catégorie
« français seconde langue ». ©DR

Le Gadiri Ahmed Reda Makroum s’est classé 2e lors de la 23e édition de la grande finale internationale de « La Dictée PGL » organisée dimanche dernier à Montréal, par la Fondation Paul Gérin-Lajoie.

Le jeune Ahmed, de l’Institut Polygone d’Agadir, est arrivé deuxième dans la catégorie « français deuxième langue », derrière la Canadienne Zoe Harris de l’état d’Ontario, représentant l’Académie Jeanne D’Arc d’Ottawa. La 3e place est revenue à la Sénégalaise Mama Fatoumata Sampy, de l’école « Immaculée Conception » de la région de Fatick, indique la Fondation sur son site internet.

En tout, 97 écoliers de 5e et 6e année issus du Canada, des États-Unis, du Maroc et du Sénégal ont pris part à cette grande épreuve, dont 76 finalistes dans la catégorie francophone et 21 dans la catégorie « français seconde langue ».

Publié 16 Mai 2014 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Culture

2ème édition du Forum de la mer: Succès à tous les niveaux

par Dounia Mounadi – aujourdhui.ma

Succès avéré pour la deuxième édition du Forum de la mer qui a pris fin dimanche 11 mai. Une édition qui a déjà porté le regard des organisateurs et des participants vers l’avenir. 

Forum mer

C’est ainsi que certaines thématiques ont déjà été identifiées pour la prochaine édition.

Parmi elles, la bio-inspiration ou comment s’inspirer de la nature pour concevoir, fabriquer et construire. Aussi, un atelier thématique a été fixé pour l’année prochaine. Il sera présidé par Gilles Bœuf, un chercheur passionné et passionnant qui a conquis cette année le public d’El Jadida lors d’une conférence inoubliable autour de la biodiversité.

Par ailleurs, dès l’ouverture, la légitimité naturelle du forum de la mer était exprimée et le ton est donné : «Le Forum de la mer est un espace d’échange et de partage où le débat constructif est le bienvenu». Dans ce sens, dès la séance plénière inaugurale Tarik Kabbage, maire d’Agadir, rappelle, le poing sur la table, les deux décennies qui nous séparent désormais du lancement du projet de loi sur le littoral.

Un projet resté lettre morte, laissant ainsi de nombreux drames écologiques et urbanistiques avoir le littoral pour théâtre. Hakima El Haite, ministre déléguée à l’environnement, répond dans un discours déterminé et convaincant que la loi du littoral sera présentée devant le Parlement durant cette session printanière.

Pour sa part, Aziz Rabbah, ministre de l’équipement, du transport et de la logistique, a assuré soutenir les efforts de Hakima El Haite dans sa volonté de préserver notre littoral et sa beauté. Rupert Joy, ambassadeur, chef de la délégation de l’UE au Maroc, a, quant à lui, rappelé que le Forum de la mer doit être soutenu car l’effet de levier sur les populations de ce genre de manifestations peut être immense.

Agadir, Théâtre hassani : Le renforcement des liens entre artistes

MAP – lematin.ma

Ouverture à Agadir, du 2e Festival national du théâtre hassani. Il ambitionne de contribuer au développement de la pratique théâtrale au Sahara et d'attirer l'attention sur l'importance de lui accorder davantage d'intérêt. Ph : MAP.

Ouverture à Agadir, du 2e Festival national du théâtre hassani. Il ambitionne de contribuer au développement de la pratique théâtrale au Sahara et d’attirer l’attention sur l’importance de lui accorder davantage d’intérêt. Ph : MAP.

Le coup d’envoi de la deuxième édition du Festival national du théâtre hassani, une manifestation initiée du 14 au 18 mai par l’Atelier Wafa de théâtre d’Agadir avec le soutien d’autres partenaires, a été donné, mercredi à Agadir, en présence de plusieurs troupes théâtrales.

«Les organisateurs sont fermement convaincus de la profondeur et de la richesse de la culture hassanie, ainsi que du droit du théâtre hassani à un rayonnement conséquent», a souligné en ouverture le président du Festival, Ismaïl Elenetra.

Pour lui, cette expression artistique, loin de rester cantonnée dans une région géographique précise, se doit de s’ouvrir à un public plus large dès lors que la langue hassanie ne représente point un handicap pour les récepteurs ne la parlant pas.

Il a noté que ce Festival ambitionne de contribuer au développement de la pratique théâtrale au Sahara et d’attirer l’attention sur l’importance de lui accorder davantage d’intérêt, soutenant que la tenue de cette manifestation hors des trois régions du Sahara traduit la volonté et la propension des organisateurs à l’ouverture.

Sur le programme de cette édition, il a évoqué une série de représentations théâtrales de troupes venant d’Agadir, Guelmim, Essmara et de Lâayoune, la performance d’une troupe musicale de Tan Tan et un récital de poésie animé par Mohamed Salem Baba rey de Dakhla, en plus d’ateliers de formation et d’autres activités culturelles avec la participation d’une pléiade de chercheurs, artistes et intervenants concernés par la culture et le théâtre hassanis.

De son côté, le secrétaire général du CNDH, Mohamed Sabbar, a indiqué que l’adhésion du Conseil à ce festival s’inscrit en droite ligne de son souci de contribuer à la promotion des droits culturels en tant que composante des droits de l’Homme et en parfaite conformité avec les dispositions de la Constitution de 2011 ayant consacré la diversité des affluents de la culture nationale, dont la culture hassanie.

Il a, aussi, relevé que le soutien qu’apporte le Conseil à cette manifestation s’inscrit dans le prolongement des actions menées par le CNDH et ses trois commissions régionales dans les provinces du Sud visant à promouvoir les droits de l’Homme en général et les droits culturels en particulier.

Il a, ainsi, rappelé que le Conseil a œuvré, avec d’autres partenaires, pour le lancement du projet d’un musée du Sahara à Dakhla, l’élaboration d’une anthologie de la musique hassanie, la création d’un master des études sahraouies et d’un Centre des études sahariennes, mettant l’accent sur le rôle de ce Festival dans la professionnalisation de la pratique théâtrale au Sahara, le renforcement des liens entre artistes hassanis et leurs pairs d’autres régions du Royaume et l’enrichissement de l’expression artistique et culturelle aux plans régional et national.

La cérémonie d’ouverture a été émaillée par un vibrant hommage à une constellation d’artistes, dont Mohamed El Jam, Hassan Badida et Mostafa Toubali, ainsi qu’à Touriya Jabrane qui préside le jury de cette 2e édition, aux côtés de Miloud Bouchaid (universitaire et chercheur en théâtre hassani), Ahmed Mouloud Weldaydah Elhlal (professeur universitaire à Nouakchott et directeur du Centre des études sahariennes), Abdellatif El Taibi (journaliste et artiste), Moukhtar Eldah (un des fondateurs du théâtre hassani), Naima Zitane (professeur à l’Isadac) et Ahmed Mesaaya (écrivain et universitaire).

Le 2e Festival national du théâtre hassani est organisé en partenariat avec le CNDH, le Centre des études sahraouies, le groupe OCP, l’Agence du Sud, le ministère de la Culture, la commune urbaine d’Agadir et l’Association SMD Cultures.

Publié 16 Mai 2014 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Animation, Art, Théâtre

Agadir : L’hôtel Salam mis aux enchères

par Yassine Saber – leseco.ma

Hôtel Salam - Agadir City Tower

Hôtel Salam – Agadir City Tower. Photo M. Terrier

Le verdict est tombé comme un couperet contre la société «Vocation loisirs SA», propriétaire de l’hôtel Salam (Actuel projet d’Agadir City Tower). Le tribunal de première instance d’Agadir vient d’émettre une annonce afférente à la vente aux enchères du foncier de l’établissement étalée sur une superficie de plus de 2 hectares. La vente de l’hôtel sera lancée en juin prochain à la salle des ventes du tribunal de première instance d’Agadir. Ce verdict fait suite à la saisie-exécution de l’immobilier n°3631/2010 de l’hôtel Salam, fermé il y a plusieurs années, afin que de faire saisir le foncier et récupérer les créances de quelques anciens employés. Le prix initial de vente a été fixé à 35 MDH tandis que les enchères se poursuivront durant 10 jours à l’issue du bouclage de la réception des offres au greffe du tribunal. Toutefois, cette vente aux enchères en première instance intervient au moment où la situation de cet établissement semble aller, malgré le retard accusé en termes d’acquisition d’autorisations de construire, dans le sens du déblocage. La Commission régionale chargée de l’étude et de la prise de décisions relatives aux demandes de dérogations urbanistiques a déjà octroyé son avis favorable à ce projet touristique, notamment la construction d’un hôtel et d’une résidence immobilière pour la promotion touristique (Ript) dans le secteur balnéaire réservé seulement aux hôtels. Argument à l’appui, se débarrasser de l’un des points noirs en matière de chantiers en stand-by depuis des années à Agadir. Le projet sera en effet construit sur les ruines de l’hôtel Salam. Pour rappel, la situation de cet établissement a suscité des questions, tant de la part des professionnels que de la population locale. En effet, depuis sa liquidation judiciaire après l’échec de son plan de redressement, c’est la société «Vocation loisirs SA» qui avait acquis la propriété des lieux et ceci suite à un jugement du tribunal. Dès lors, «Vocations loisirs SA» a consacré un montant d’investissement pour construire une nouvelle unité hôtelière. Toutefois, la société s’est trouvée face à deux obstacles majeurs. Le premier était d’ordre technique et législatif. Conformément au plan d’aménagement homologué d’Agadir, le terrain devant abriter le projet se situe dans un secteur balnéaire. Le second était d’ordre social. Il s’agissait des anciens employés de l’hôtel «Salam», au nombre de 113, (62 restants actuellement), délaissés après la liquidation judiciaire de l’hôtel. C’est ainsi que ledit chantier était resté bloqué durant plusieurs années avant que la société «Vocations loisirs SA» ne décide de le relancer. À suivre…

Publié 16 Mai 2014 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Aménagement, Tourisme, Urbanisme

Agadir : Les journalistes de presse régionale distingués

par Yassine SABER – leseco.ma

Les gagnants de la 1re édition du prix d’Agadir de la presse régionale ont été récompensés. Dotés d’une valeur totale de 120.000 DH,  les quatre prix officiels ont concerné la presse écrite, l’audiovisuel et l’électronique.

Les lauréats de la 1re édition du prix régional de la presse ont été présenté lors d’une grande cérémonie organisée, en fin de semaine à Agadir, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse.

Le jury, présidé par Noureddine Meftah, président de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ), a examiné 38 dossiers et a rendu son verdict. « La compétition était très serrée », selon les organisateurs.

Les journalistes récompensés ont été sous les feux de la rampe devant plus de 500 personnes. Seul bémol, le ministre de tutelle Mustapha El Khalfi n’a pas fait le déplacement.

Dans la catégorie de la presse écrite, c’est le journal «Machahid» qui a remporté ce prix avec une enquête réalisée par Mimoun Oum El Aid, sur la plantation de pastèques à Zagora.

S’agissant du prix du visuel, il a été attribué Lahbib Lâasri, directeur du bureau régional de la SNRT pour son reportage sur une coopérative féminine des plantes médicinales et aromatiques.

Le prix de l’audio a été remporté, en ex-aequo, par Mohamed Oualkcach, de «Radio Plus» et Said Mansouri de «MFM» pour leurs émissions «Découverte» et «La voix du pêcheur».

Quant à la presse électronique, le trophée a été décerné à Mustapha Ouakhsif, de Chtouka Presse pour son reportage sur le stress hydrique.

Pour les prix hors compétition, notamment celui dédié aux jeunes journalistes, qui étudient dans les établissements universitaires et instituts régionaux, c’est Khaoula Jaifri qui a remporté le prix pour un reportage sur la filière du Safran, à Taliouine.

À noter que les quatre prix représentent une valeur de totale de 120.000 DH.

Par ailleurs, deux conventions avec la section régionale d’Agadir du Syndicat national de la presse marocaine ont été signée. Il s’agit d’une convention-cadre avec Al Omrane Agadir pour faciliter l’accès des journalistes au logement. À cet égard, un diagnostic pour identifier les besoins et les attentes des journalistes en matière de logement a été déjà réalisé. La seconde convention a porté sur la question de la formation, avec la Commission régionale des droits de l’homme tandis que les autres ont été conclues avec quatre établissements hôteliers.

Publié 16 Mai 2014 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Communication