Archives de 8 Mai 2014

Culture durable du quinoa : Le Maroc fait appel à l’expertise du Pérou

par Ristel Tchounand – yabiladi.com

De plus en plus présenté comme une alternative  au riz, à la semoule et même aux pâtes, la culture du quinoa commence à s’implanter au Maroc. Pour la mener à bien, les spécialistes agronomes marocains se tournent vers le Pérou, l’un des plus gros producteurs au monde, afin de bénéficier de son expertise.

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« La culture du quinoa au Maroc, vers une agriculture durable », c’est le thème du séminaire organisé hier, mercredi 7 mai, à Rabat par la Société marocaine d’agronomie et d’horticulture (SOMAH) en collaboration avec l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II (IAV) et l’Ambassade du Pérou au Maroc.

Une experte péruvienne du quinoa, le professeur Luz Gomez, a été spécialement dépêchée pour l’occasion. Ce pays d’Amérique latine étant l’un des plus gros producteurs au monde aux côtés de la Bolivie, « le Maroc souhaite bénéficier de son expertise », a indiqué à Yabiladi le professeur Benlhabib Ouafae, enseignante à l’IAV et membre du comité d’organisation du séminaire.

Il a donc été question d’informer les différents acteurs sur les contraintes liées à la culture du quinoa et les mesures à prendre pour garantir sa durabilité. Surtout que « le développement de la culture au Maroc a plus concerné les petites communautés rurales. Mais depuis trois ans, les gros agriculteurs ont commencé à s’y intéresser. Du coup, les exigences deviennent beaucoup plus importantes », explique le professeur Benlhabib.

Les gros agriculteurs de plus en plus intéressés

Et si les gros agriculteurs s’y intéressent de plus en plus, c’est aussi parce que la culture de cette plante aujourd’hui prisée dans le monde se répand de plus en plus sur le territoire national. Alors que lors de son introduction au Maroc en 1999 via un projet mené par l’IAV avec la participation de chercheurs européens, le quinoa n’était présent que dans la région de Khenifra, aujourd’hui sa culture se fait dans cinq autres régions dont Meknès et Berrechid. « A Rabat, nous avons une station expérimentale », fait savoir à Yabiladi le professeur Benlhabib.

A Agadir par ailleurs, plusieurs mesures doivent être prises pour une bonne culture du quinoa. En effet, les tests récemment réalisés par des étudiants de l’Institut ont montré que l’irrigation et la salinité du sol dans la région ne facilitent pas la culture. Il est question d’expérimenter d’autres sites de la région.

Pour une culture bio

Il est vrai qu’à Agoudim par exemple, un village situé à 80 km de Tinghir, la culture a été si développée que les femmes y font le couscous et le pain à base de quinoa. Cependant, cette plante « n’est qu’une alternative dans les régions sèches, et où les sols sont peu fertiles », estime le professeur Benlhabib. Une alternative que l’Organisation des Nations Unies prend très au sérieux. En baptisant 2013 « Année internationale du quinoa », l’ONU voit en cette culture, un moyen de lutter contre la famine, la malnutrition et la pauvreté dans le monde.

Seulement, le quinoa reste encore un aliment très coûteux. Au Maroc, à titre d’exemple, un sachet de 400 g est vendu à environ 37 dirhams dans les magasins casablancais qui en proposent. Cependant, les experts estiment que le Maroc pourrait profiter de l’engouement international autour du quinoa pour en faire bénéficier son économie, en produisant plus. Cela requiert cependant un engagement conséquent de l’Etat. Toutefois, les chercheurs encouragent la culture bio qui, « bien qu’elle soit de moindre quantité, est de meilleure qualité ».

Un partenariat avec le Pérou, attendue très prochainement

Actuellement, la collaboration entre le Maroc et le Pérou autour de la culture du quinoa n’a pas encore fait l’objet d’un partenariat officiel. Mais les chercheurs s’attendent à ce que ce soit le cas « très bientôt ». Déjà, la création d’un consortium est en cours, afin de permettre à tous ceux qui s’intéressent au développement de cette plante au royaume puissent travailler main dans la main.

Publié 8 Mai 2014 par Michel Terrier dans Actualité, Agriculture, Environnement

Agadir, rencontres régionales de l’export : L’export toujours à la traîne

par Majda Saber – aujourdhui.ma

Déficit de la balance commerciale de plus en plus accru, sous-exploitation des conventions de libre-échange liant le Maroc à d’autres Etats et Unions, l’export reste à la traîne au Maroc malgré le grand potentiel dont le Royaume jouit. L’état actuel des lieux le démontre.

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Déficit de la balance commerciale de plus en plus accru, sous-exploitation des conventions de libre-échange liant le Maroc à d’autres Etats et Unions, l’export reste à la traîne au Maroc malgré le grand potentiel dont le Royaume jouit. L’état actuel des lieux le démontre.

En effet, la balance commerciale des biens et des services a affiché un déficit de 126 milliards de dirhams en 2013, comme l’a souligné le ministre délégué chargé du commerce extérieur lors des rencontres régionales de l’export organisées lundi à Agadir. Un programme de redressement et de promotion des exportations est en phase d’étude et d’élaboration. Il repose sur trois piliers liés au problème de l’export, de l’importation et de l’augmentation de la plus-value des produits marocains selon le ministre Mohamed Abbou.

Ce plan vise à remédier à ce déficit et promouvoir l’export marocain, notamment via l’amélioration de la structure des entreprises marocaines surtout dans ces circonstances de grande concurrence internationale. Notons dans ce cadre que le Maroc n’a pas connu un développement de sa part du marché international. Ce qui est loin d’être le cas pour la Turquie et le Brésil entre autres. Par ailleurs, des 5.000 entreprises exportatrices, seulement 500 connaissent une activité régulière et dont 91% ne dépassent guère les 50 millions de dirhams.

Le président de la région, Brahim Hafidi, également présent lors de ces rencontres, a soulevé plusieurs points handicapant le secteur dans la région. Certes, le tissu économique régional repose sur plusieurs piliers qui dépendent en majorité de l’export (agriculture, pêche, artisanat) mais la rareté des ressources et les problèmes hydriques ont fait que la région a opté pour le développement d’autres alternatives économiques, notamment via la valorisation de ces produits.

Notons pour exemple les deux projets de l’agropole et de l’haliopole (pôle de compétitivité pour la pêche et de l’industrie de transformation des produits de la mer) qui ont connu un très grand retard, depuis la signature de la convention, à cause de la lourdeur des procédures et de l’aménagement in situ. Le président de la région du SMD a ainsi appelé l’ensemble des intervenants à œuvrer dans le même sens.

Pour rappel, la région du SMD est considérée comme le 4ème pôle économique dont 415 entreprises sont exportatrices et réalisent un chiffre d’affaires de 15 milliards de dirhams. Par ailleurs, la part régionale des exportations nationales est de l’ordre de 8%.

Les rencontres régionales de l’export ont ainsi été l’occasion pour le ministère de tutelle de recueillir les attentes des entreprises productrices exportatrices et non exportatrices mais aussi les acteurs locaux des différentes régions en vue de la mise en place de la stratégie de développement des exportations avec des spécificités régionales.

Publié 8 Mai 2014 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Commerce

Ciments du Maroc L’usine Aït Baha certifiée ISO 50001 v2011

par Hafsa Sakhi – lematin.ma

L’usine devient la première cimenterie au Maroc à obtenir la certification Système de Management Énergétique.

L’usine devient la première cimenterie au Maroc à obtenir la certification Système de Management Énergétique.

La certification Système de Management Énergétique vient couronner les efforts entrepris par l’usine en matière de performance énergétique.

L’usine de Ciments du Maroc à Aït Baha vient d’ajouter une nouvelle certification à son palmarès. En effet, après avoir obtenu les certifications Qualité et Environnement, selon les référentiels ISO 9001 et ISO 14001, l’usine a décroché la certification de son Système de Management Énergétique selon le référentiel ISO 50001 v2011 suite à l’audit de l’organisme AFNOR.

Elle devient ainsi la première cimenterie au Maroc à obtenir la certification Système de Management Énergétique. «C’est une première au Maroc et une des rares distinctions dans le monde, ce qui conforte la volonté de Ciments du Maroc et sa maison mère, Italcementi, dans leurs efforts entrepris à exceller en matière d’efficacité énergétique», déclare Mohamed Chaïbi, Président directeur général du groupe cimentier.

Cette reconnaissance s’inscrit donc, dans la dynamique des efforts entrepris par l’usine en matière de performance énergétique depuis son démarrage, notamment, avec le système de management énergétique, instauré depuis juillet 2013, et qui a été renforcé par les outils mis à disposition pour une maîtrise opérationnelle des aspects énergétiques.

«Au-delà des systèmes de gestion techniques centralisés et du degré technologique de ses installations, l’usine dispose d’un système de cogénération (équipement qui permet de récupérer la chaleur qui provient des gaz d’exhaure lors de la cuisson dans le four à clinker) ainsi que d’un parc thermo solaire CSP (en collaboration avec Airlight Energy et Italgen Maroc Ener), qui sont des installations innovantes en matière d’efficacité énergétique», explique-t-on auprès du groupe.

 

BAC 2014 : l’examen national unifié se déroulera les 10, 11 et 12 juin

MAP – aujourdhui.ma

Le ministère de l’Education nationale et de la formation professionnelle a annoncé que la session ordinaire de l’examen national unifié du baccalauréat au titre de l’année scolaire 2013-2014

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Le ministère de l’Education nationale et de la formation professionnelle a annoncé que la session ordinaire de l’examen national unifié du baccalauréat au titre de l’année scolaire 2013-2014, toutes branches confondues, se déroulera les 10, 11 et 12 juin, tandis que la session de rattrapage aura lieu les 8, 9 et 10 juillet.

Par ailleurs, la session ordinaire de l’examen régional unifié de la première année du baccalauréat et des candidats libres sera organisée les 16 et 17 juin 2014 pour toutes les branches, tandis que la session de rattrapage aura lieu les 1 et 2 juillet, indique un communiqué du ministère.

La session normale des travaux pratiques (TP) destinés aux candidats libres aura lieu les 18 et 19 juin, alors que la session de rattrapage se déroulera le 3 juillet.

L’examen régional unifié pour l’obtention du certificat du cycle collégial aura lieu à partir du 19 juin pour les candidats scolarisés et libres, tandis que les épreuves de l’examen provincial unifié pour l’obtention du certificat des études primaires se dérouleront à partir du 23 juin.

L’ensemble des candidats aux examens du Baccalauréat ont reçu, via leurs adresses-mail sur le portail messagerie http://www.taalim.ma, un guide qui comporte l’ensemble des données et nouveautés se rapportant à la session de cette année, en vue d’aider les candidats à passer les épreuves du Baccalauréat dans les meilleures conditions, a fait savoir la même source.

Le ministère s’est, par ailleurs, félicité de la mobilisation pédagogique dans les différents établissements scolaires, saluant l’adhésion des enseignants et enseignantes ainsi que de l’ensemble des intervenants et partenaires de l’école marocaine aux efforts consentis en vue d’exploiter au mieux les mois restants de l’année scolaire courante et augmenter ainsi les chances de réussite des candidats lors des différents examens.

Et de signaler que les communiqués du ministère, relayés par les médias nationaux et publiés sur le portail de ce département, constituent la seule source d’informations concernant ces épreuves.

Publié 8 Mai 2014 par Michel Terrier dans Actualité, Enseignement, Scolarité

Hydrocarbures : Le sous-sol marocain n’est pas assez exploré

MAP – aufaitmaroc.com

Le ministre de l’Énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement, Abdelkader Amara, a estimé, mercredi, à Marrakech, que le sous-sol marocain est sous-exploré. Intervenant lors du Sommet marocain du pétrole et du gaz, le ministre a assuré que “les résultats des travaux réalisés ont démontré la possibilité d’existence d’un potentiel favorable à l’accumulation d’hydrocarbures dans notre sous-sol”.

Pour Abdelkader Amara, ministre de l'Énergie, des mines, de l'eau et de l'environnement, “il est prématuré de se prononcer sur des réserves de pétrole”. /DR

Pour Abdelkader Amara, ministre de l’Énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement, “il est prématuré de se prononcer sur des réserves de pétrole”. /DR

Malgré un regain d’intérêt de la part des grandes entreprises internationales d’exploration pétrolière, le sous-sol marocain demeure jusqu’à présent sous-exploré puisque les 900.000 km² de bassins sédimentaires n’ont fait l’objet que de 313 forages, a affirmé mercredi, à Marrakech, Abdelkader Amara, ministre de l’Énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement.

Intervenant à l’ouverture du Sommet marocain du pétrole et du gaz organisée par l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) en collaboration avec l’International Research Network (IRN), M. Amara a souligné que le Maroc dispose de bassins marqués par des évolutions sédimentaires structurales et pétrolières variées. Ces derniers lui offrent des domaines d’exploration similaires à des régions productives dans l’onshore de l’Afrique du Nord et dans l’offshore de l’Afrique de l’Ouest et du Golfe du Mexique.

“Nous pouvons réaffirmer que notre sous-sol reste encore sous-exploré et qu’il nous réserve certainement des surprises compte tenu de l’histoire géologique de ses bassins et de l’histoire de son exploration pétrolière et gazière”, a-t-il dit.

Encore tôt pour se prononcer sur des réserves

L’interprétation des données de nombreux travaux d’acquisitions géophysiques, d’analyses et études de géologie réalisés sur plusieurs bassins du Royaume a permis d’évaluer le potentiel pétrolier, ouvrant la voie à de nouvelles investigations, a souligné le ministre.

“Aujourd’hui, les zones les plus avancées en termes d’exploration voient la réalisation de puits, mais il est prématuré de se prononcer sur des réserves. Les résultats des travaux réalisés ont démontré la possibilité d’existence d’un potentiel favorable à l’accumulation d’hydrocarbures dans notre sous-sol.”

ABDELKADER AMARA, MINISTRE DE L’ÉNERGIE, DES MINES, DE L’EAU ET DE L’ENVIRONNEMENT.

M. Amara a souligné que l’année 2013 a vu la réalisation d’un forage offshore profond, et 3 forages en onshore dont un à Sidi Mokhtar et dans le Gharb. Et de préciser que pour l’année 2014, il est prévu la poursuite de la campagne de forage qui a démarré en 2013 par l’exécution d’environ 27 puits dont 15 dans le bassin du Gharb onshore.

Schistes bitumineux

Concernant les schistes bitumineux, le ministre a souligné que le Maroc dispose de réserves importantes estimées à 50 milliards de barils qui le placent au 6e rang mondial.

Des activités de prospection ont été lancées dans le cadre de contrats de reconnaissance pour cerner le potentiel du Royaume en gaz de schistes, dixit M. Amara.

De son côté, la directrice générale de l’ONHYM, Amina Benkhadra, a affirmé que les travaux et les investissements en exploration des hydrocarbures ont augmenté de façon constante. Ils ont connu une période de croissance sans précédent en 2013 et 2014 avec un investissement des partenaires respectivement de 2,4 et 5 milliards de dirhams (MMDH).

Persistance et persévérance

Mme Benkhadra a rappelé qu’à ce jour, 34 sociétés opèrent au Maroc, en vertu de 131 permis d’exploration onshore et offshore, 5 contrats de reconnaissance, 9 concessions et 3 protocoles d’accord, en plus des négociations en cours pour d’autres accords.

“Aujourd’hui, l’industrie pétrolière au Maroc a atteint une nouvelle maturité, de nouvelles frontières sont ouvertes, une nouvelle base de données moderne est acquise et de nouveaux concepts ont été développés.”

AMINA BENKHADRA, DIRECTRICE GÉNÉRALE DE L’ONHYM.

Mme Benkhadra a tenu à préciser que l’exploration des hydrocarbures nécessite persistance et persévérance des partenaires. Selon elle, “personne n’a jamais dit que la recherche et le développement des ressources de pétrole et de gaz serait facile”. “Il a fallu quatre années de puits secs pour que Chevron découvre le pétrole à Dammam en Arabie Saoudite et le champ d’Ekofisk en mer du Nord a été découvert après le forage de 200 puits”, a-t-elle argumenté.

Rappelons que le Sommet marocain du pétrole et du gaz, qui se tient à Marrakech, se veut un espace idéal de rencontres et d’échanges pour identifier les opportunités d’investissement.

De l’autre coin du Royaume, Fastnet Oil and Gas annonce son échec à Foum Asssaka

Alors qu’elle se réjouissait d’avoir décroché son tout premier permis d’exploration de la licence de Foum Assaka dans le bassin d’Agadir, l’entreprise pétrolière Fastnet Oil and Gas a annoncé mardi soir avoir l’intention de reboucher et abandonner son tout premier puits FA-1, après 3.830 mètres de forage.
À l’instar de Juby Maritime 1 au large de Tarfaya, les experts de l’entreprise ont affirmé la présence de trace de gaz et de pétrole, mais en quantité “insuffisante à exploiter”.
Bien que Fastnet Oil and Gas affirme qu’elle entamera d’autres forages, et qu’il ne s’agit que du “tout premier puits”, ses révélations et celles de Genel Energy et son partenaires, Cairn Energy, découragent d’ores et déjà les Marocains..

Publié 8 Mai 2014 par Michel Terrier dans Actualité

Deuxième Forum de la Mer : Gilles Bœuf arrête le temps.

par Mathieu Catinaud – aujourdhui.ma

Le Forum de la Mer bat son plein à El Jadida. Après une cérémonie d’ouverture marquée par les premiers débats, la deuxième journée a réservé de belles surprises avec notamment une conférence captivante du président du Museum d’Histoire naturelle de Paris, Gilles Bœuf.

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Après 24 heures de Forum de la Mer, les invités et participants à l’événement ont eu le plaisir de vivre un grand moment.

En effet, Gilles Bœuf, président du Museum d’Histoire naturelle de Paris, a tenu une conférence, jeudi, à El Jadida. Spécialiste de la biodiversité, il a brassé quelques milliards d’années pour permettre à l’auditoire de mieux comprendre notre environnement et les tenants du bien-être humain. En près de deux heures, Gilles Bœuf a fait voler en éclats beaucoup de préjugés sur la sauvegarde des ressources halieutiques, les espèces menacées et l’enrichissement à outrance de l’Homme.

La loi du littoral promise

Par ailleurs, “la loi du littoral sera présentée devant le Parlement durant cette session printanière” a réaffirmé Mohammed Benyahia, directeur de la communication du ministère de l’Environnement, reprenant la déclaration de la ministre, Hakima El Haïte, lors de la séance plénière inaugurale. Une excellente nouvelle attendue par toutes les personnes présentes au Forum de la Mer, les amoureux de la mer et du littoral marocain.

Lors du premier atelier sur le thème du droit de la mer, il a également été question du domaine maritime. Plus précisément du plateau continental, le territoire sous la mer, qui représente un enjeu de 200 milles marins de zone économique exclusive pour le Maroc.

Hassan Oukacha, président de la Fédération des pêches maritimes, et le professeur Miloud Loukili ont appelé de tous leurs vœux au dépôt du dossier marocain auprès de la commission des États continentaux pour que le Maroc puisse jouir de son plateau continental et des réserves naturelles qui potentiellement y résident.

Des débats dès la séance d’ouverture

Mercredi, sous un chapiteau bien garni, cette seconde édition du Forum de la Mer s’était ouverte sous les meilleures auspices, augurant, une fois de plus, de nombreux échanges.

Aziz Rabbah, ministre de l’Équipement, du transport et de la logistique, a été interpellé par l’assistance sur la volonté de certains de transformer le domaine maritime marocain en carrières de sable. Bousculé, le ministre a recentré le propos en soutenant les efforts de Hakima El Haïte dans sa volonté de préserver notre littoral et sa beauté.

Tarik Kabbage, maire d’Agadir, avait ouvert les hostilités. Il a ainsi noté les 20 ans qui se sont écoulés depuis le lancement du projet de loi, laissant de nombreux drames se dérouler sur le littoral notamment à Agadir ou Taghazout.

Toujours mobilisée, Hakima El Haïte a pu répondre au maire d’Agadir. Des échanges nourris entre les officiels, annonçant les débats des jours à venir au “Forum de la Mer d’El Jadida”, comme aime à le rappeler Mouâad Jamaï, gouverneur de la province

Les actions de l’Association de Lutte Contre le Sida à Agadir

 

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En marge de la 1ère édition d’Agora Agadir de Connect Institute qui s’est déroulée le 2 mai 2014, j’ai pu m’entretenir quelques instants avec Hakima Himmich qui a créé en1988 l’ALCS (Association de Lutte contre le Sida) dont elle est présidente.

Elle a eu le mérite de parvenir à briser les tabous si présents ici dans ce domaine et développer les actions de dépistage VIH/IST et la prise en charge psycho-sociale des personnes vivant avec le VIH.

Je vous présente ci-dessous le dépliant qui décrit les actions de l’ALCS Agadir – Région Souss-Massa-Drâa :

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Pour apporter votre soutien à l’action de cette Association, vous pouvez y adhérer : vous y serez les bienvenus !

Publié 8 Mai 2014 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Santé, Société, Solidarité

Salwa Lmimouni expose à Agadir du 9 au 25 mai 2014 au Royal Atlas d’Agadir

 

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Salwa Lmimouni est de retour à Agadir depuis près de 8 années, après un passage de 14 années à Rabat.

Son intérêt pour l’Art a toujours été présent.
En parallèle avec son métier de Designer graphique au sein de son agence de communication S DESIGN, elle anime des ateliers créatifs et ludiques dédiés aux enfants. Ses activités artistiques se prolongent jusqu’aux cours d’Arts plastiques qu’elle dispense dans certaines écoles privées et à l’organisation d’anniversaires thématiques.


Peintre autodidacte, sa passion pour la peinture fut une révélation, non pas de son talent artistique, mais de sa capacité à s’exprimer sur une toile.
Une fois son crayon ou pinceau en main, elle entre en transe avec le support et l’histoire se poursuit intuitivement… La première idée naît d’une couleur, d’une ligne ou d’une forme, puis le mouvement se fait seul jusqu’à prolonger son sentiment, son émotion du moment ou, tout simplement, une projection spontanée de son imagination.

Ses peintures la racontent… 

 

Un texte rédigé par l’artiste Michel Lipszyc :

« Mon autre Moi’ est le thème de la première exposition personnelle de Salwa Lmimouni.
Coloriste? Certainement, la rigueur de ses recherches chromatiques le prouve, par une simplification ordonnée, des couleurs pures, des thèmes qui évoquent un romantisme et une liberté d’expression.
L’exposition de Salwa permet de suivre la cohérence de son parcours.

Salwa, nous présente au travers de grands et petits formats son évolution.
Une mutation sensible qui couvre 3 années de travail, présentant différentes périodes, qui sont animées par la lumière et des vibrations de couleurs.

Elle nous entraîne dans son monde, ses rêves, mi-réels, mi-imaginaires, inspirée aussi par les évènements qui ont marqué sa vie.
Elle nous convie à une réflexion romantique, quelque fois sensuelle et parfois pleine de fureurs énergiques.
Cette intemporalité convient à Salwa Lmimouni qui réfute toute appartenance à un courant esthétique, elle ne revendique aucun héritage, juste une réflexion poétique et intimiste qui témoigne de sa volonté de nous présenter une histoire personnelle pleine d’énergie, d’émotion et de poésie.
Michel Lipszyc

Salwa Lmimouni expose à Agadir du 9 au 25 mai 2014 au Royal Atlas d’Agadir, avenue du 20 août.

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Un tout petit aperçu de son talent, juste pour vous donner envie de venir voir cette exposition : 

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Publié 8 Mai 2014 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Art, Expositions, Peinture

L’ENCG Agadir organise le 8 mai 2014 la 1ère édition du Workshop en SI sous le thème : Les Systèmes d’Information Agronomiques à la salle des conférences de l’ENCGA

L'Affiche Publicitaire

La Présentation du Workshop

Dépliant

Les Axes d'Intervention

Atlantic Tennis Académie

Première édition du Tournoi Open Grade 2 ATA Agadir qui aura lieu les week ends du 31 Mai – 1er Juin / 7-8 Juin / 14-15 Juin 2014


Joueurs , Joueuses , on vous attend nombreux, car on ne doit jamais rater une première…!

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Publié 8 Mai 2014 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Animation, Sport

Opérations « Agadir Propre » les 9, 10 et 11 mai 2014

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le programme :

* le vendredi 09 Mai 2014 :

17h00 à 20h00 le départ la gare routière El massira.

* le Samedi 10 Mai 2014 :

09h00 à 13h00 le départ le souk el hed ( En face de place de taxi )
14h00 à 18h00 El batoire ( y aura un stand )

* le Dimanche 11 Mai 2014 :

09h00 à 12h00 boisement
à partire de 16h00 : fête de clôture ( reservez vos ticket avec un prix symbolique )

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On compte sur votre présence,
Venez nombreux.

Publié 8 Mai 2014 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Environnement