Archives de 3 août 2011

Affaire des cliniques privées : Un mois supplémentaire pour leur mise à niveau

Nouveau rebondissement dans l’affaire des cliniques privées. La crise qui secoue le secteur de la santé depuis plusieurs jours semble se calmer. C’est ce que confirme le président de l’Association nationale des cliniques privées, Dr Farouk Iraqi, en indiquant que «le secrétariat général du gouvernement (SGG) a repris les choses en main. Le SGG a adressé, jeudi dernier, une lettre aux directeurs des 13 cliniques privées en leur faisant part des observations qui avaient été émises par les commissions d’inspection. Un délai d’un mois supplémentaire a été accordé à ces établissements pour leur mise à niveau. A l’issue de ce délai, la commission d’inspection vérifiera si les travaux qui devaient être réalisés ont véritablement été effectués». Et d’ajouter : «Pour l’instant, aucune fermeture n’est à l’ordre du jour. Tous les établissements incriminés continuent de fonctionner normalement ». Contacté par ALM à plusieurs reprises, la ministre de la santé, Yasmina Baddou, est restée injoignable.
Pour les cliniques privées, cette décision du SGG constitue un pas important dans la mesure où les inspections avaient été réalisées sans respecter la loi et aucun rapport motivé des éventuelles infractions constatées n’ avait été adressé aux directeurs des 13 cliniques incriminées. «Dès le départ, nous avions déclaré haut et fort que nous n’étions pas contre la fermeture des cliniques mais que les choses devaient se faire en respectant la procédure normale qui figure dans la loi 10-94 régissant l’exercice de la médecine. Les choses sont en train de rentrer dans l’ordre avec l’intervention du SGG», affirme Dr Farouk Iraqi. Pour sa part, Dr Mohamed Naciri Bennani appelle à une inspection dans le respect de l’ordre dans toutes les structures hospitalières sans exception. «Nous espérons que le SGG et le ministère de la santé en présence du conseil de l’Ordre auront le courage d’inspecter toutes les cliniques privées et tous les hôpitaux publics et de dire clairement aux Marocains les établissements qui sont aux normes et ceux qui ne le sont pas. Les résultats risquent de choquer plus d’un. Il suffit de faire un petit tour dans les hôpitaux publics pour en avoir le cœur net», déclare Dr Naciri Bennani. A ce sujet, rappelons que selon l’article 26 de la loi 10-94, les cliniques sont soumises à des inspections périodiques sans préavis , effectuées par les représentants de l’administration compétente du Conseil régional de l’Ordre des médecins, chaque fois que cela est nécessaire et ce au moins une fois par an. Quant aux deux plaintes qui avaient été déposées, lundi 18 juillet, contre la ministre de la santé (voir article de l’édition du mercredi 20 juillet 2011), le Dr Naciri Bennani souligne que «les directeurs des cliniques privées attendent toujours la décision du tribunal qui n’a toujours pas fixé le jour de l’audience».

ALM – journaux.ma

Publié 3 août 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Santé

Agadir : Interdiction de la récolte et de la commercialisation des coquillages de la zone conchylicole Tamri-Cap Ghir

Rabat, 03/08/11

Le département de la Pêche maritime a décidé d’interdire la récolte et la commercialisation de tous les coquillages issus de la zone conchylicole Tamri-Cap Ghir de la région d’Agadir.

Un communiqué du ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime parvenu mercredi à la MAP indique que les résultats d’analyses effectuées par l’Institut national de recherche halieutique (INRH) au niveau de la zone conchylicole Tamri- Cap Ghir « dénotent la présence de biotoxines marines dans les coquillages à des teneurs anormales ».

En conséquence, il a été décidé d’interdire la récolte et la commercialisation des coquillages issus de cette zone, et ce, jusqu’à son épuration totale.

Il est recommandé aux consommateurs de ne s’approvisionner qu’en produits conditionnés, portant les étiquettes sanitaires d’identification et commercialisés dans les points de vente autorisés (marchés officiels). Les coquillages colportés ou vendus en vrac ne présentent aucune garantie de salubrité et constituent un danger pour la santé publique, selon la même source.

Publié 3 août 2011 par Michel Terrier dans Agadir, Commerce, Pêche, Santé

Le miel aussi aura son label

Après plusieurs produits du terroir comme le safran, l’argan ou encore la rose de parfum, c’est au tour de la filière apicole de bénéficier d’un programme de développement conduit dans le cadre du Plan Maroc vert. Ce chantier est en cours au sein des services du département de l’Agriculture. Un cahier de charges devrait être élaboré pour aboutir sur la labellisation du miel marocain. Pour le moment, ce sont les producteurs relevant des zones du Souss-Massa, l’anti atlas occidental et le haut atlas occidental qui serviront de régions pilotes pour le programme qui permettra, enfin, au miel marocain de s’attaquer au marché international.

lesechos.ma

Publié 3 août 2011 par Michel Terrier dans Agadir, Agriculture, Commerce, Région

Webhelp s’implante à Agadir

L’information avait été annoncée lors de la 3e édition des régionales marocaines des centres d’appel et de la relation client. Aujourd’hui, l’installation prochaine de l’un des plus grands outsourceurs à Agadir est confirmée. Le call center français,Webhelp, a d’ores et déjà signé son contrat d’implantation en budgétisant l’installation de son local au quartier Dakhla à Agadir. Cette nouvelle ouverture de Webhelp à Agadir générera près de 400 positions à terme. L’opération de recrutement sera entamée en septembre prochain et les tests de langue française ont été déjà réalisés. Quant au lancement officiel de l’activité, elle est prévue au mois d’octobre.

Cette nouvelle implantation est le fruit de longues discussions, il y a trois années de cela, entre le centre régional d’investissement Souss-Massa-Drâa et la société française. À l’issue du décloisonnement de la ville grâce à l’ouverture de l’autoroute Agadir-Marrakech, deux autres opérateurs (notamment Phone assistance) ont également inscrit dans le cadre de leurs agendas des ouvertures à Agadir. Le chef-lieu du Souss connaîtra donc l’implantation d’au moins trois centres d’appels de référence. Dans la même perspective, l’achèvement des travaux de la pépinière de Drarga permettra de développer cette activité à forte valeur ajoutée. La pépinière s’adresse généralement aux petits et moyens centres d’appels. C’est une idée innovante dans la mesure où elle permettra d’attirer cette tranche de call center qui n’a pas la même lourdeur pour s’installer. D’un montant de travaux de 4,28 millions de DH, le taux de réalisation de la pépinière a atteint 70% jusqu’a présent.

L’ouverture du projet regroupant 37 locaux à l’horizon 2012 aura un impact considérable sur l’offshoring au niveau de la région, puisqu’elle drainera des micro-entreprises dans ce domaine. Signalons que la ville d’Agadir n’arrivait pas à drainer une activité dans ce sens. Plusieurs facteurs intervenaient dans cette situation, tels que la question des ressources humaines, le taux de roulement du personnel dans les centres existants à Agadir en raison des conditions de travail et de la vision des jeunes vis-à-vis du métier de téléconseiller considéré comme un job d’été. Par conséquent, la majorité des lauréats qualifient cette profession de provisoire et optent par la suite pour d’autres secteurs d’activité. La fermeture de nombreux call center a aussi contribué à façonner cette image négative, en plus des difficultés liées au recrutement et à la formation professionnelle, notamment la formation qualifiante lancée conjointement par l’ANAPEC et l’OFPPT qui fut vouée à l’échec face à l’absence de structures pouvant accueillir les lauréats en termes de stages.

Devant cet enjeu de ressources humaines, particulièrement en matière de langues, la stratégie de développement économique et social du Conseil régional Souss-Massa-Drâa, en particulier la 1ère vague de dossiers prioritaires, a identifié la réalisation d’une académie de langues liée aux activités de l’offshoring et au développement de cette niche de croissance, avec un potentiel de création estimé à 3.500 emplois. L’université Ibn Zohr contribue pour sa part à mettre chaque année sur le marché plus de 7.000 nouveaux lauréats, sans oublier aussi les 6.000 lauréats issus des différents établissements de la formation professionnelle.

Signalons par ailleurs que plus de 30.000 positions ont été déclarées par les grands centres d’appels au Maroc, et les tendances affichées pour 2011 sont en continuité avec 20% de croissance en matière de positions, surtout avec la récupération de près de 2.000 positions de Tunisie, suite à l’impact des événements qu’a connus ce pays.

Yassine SABER – lesechos.ma

Publié 3 août 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Développement, Entreprises