Archives de 27 août 2011

L’OCE mise sur le commerce équitable

Najib Mikou, directeur général de l’Office du commerce extérieur (OCE), a annoncé l’imminence de l’ouverture d’un magasin destiné aux produits de terroir et produits bios de petits exploitants marocains sur l’avenue des FAR à Casablanca. Il s’agit en fait de la transformation d’un local abandonné de l’OCE en showroom pour la promotion de ce genre de produits qui entrent dans le concept de commerce équitable. Selon le DG de l’OCE, cette expérience devrait être reproduite par la suite dans d’autres villes, notamment à Agadir et Kénitra où l’Office détient des locaux pouvant être transformés en magasins. «À part la peinture, cela ne coûte rien au contribuable. Pourtant, le bénéfice à retirer est énorme», argue Najib Mikou.

Publié 27 août 2011 par Michel Terrier dans Commerce, Economie

Provinces du Sud : 461 millions de dirhams pour les routes sur 5 ans

D’ici 2015, le réseau routier se verra renforcé dans la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra grâce à un investissement de 461 millions de
dirhams.

Selon un rapport publié récemment par les soins de la direction régionale de l’équipement de Laâyoune, des chantiers routiers importants sont actuellement en cours de réalisation dans la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra qui nécessiteront une enveloppe de 461 millions DH.
D’après ce rapport, la région bénéficiera, dans le cadre du Programme national des routes rurales (PNRR-2), de la construction et de l’aménagement de 273 km de routes pour un montant global qui s’élève à plus de 237 millions de dirhams. Ces projets, qui s’étalent sur
deux ans et qui devraient prendre fin d’ici décembre 2012, entrent dans le cadre d’un partenariat entre les conseils régionaux et l’Agence de développement des provinces du Sud. Selon la même source, ce programme permettra l’augmentation du taux de réalisation de routes reliant le milieu rural aux provinces de Laâyoune, Boujdour et Tarfaya à 86% en 2011 en facilitant l’accès aux communes rurales d’Al Hagounia et Jrifia, à quatre villages de pêche, deux régions touristiques et quatre points d’eau. Chose qui permettra le désenclavement de près de 20 mille habitants ruraux et la réduction des écarts dans le domaine des équipements de base, ainsi que l’augmentation du capital routier dans la région.
Une autre enveloppe budgétaire de 224 millions DH sera mobilisée durant la période 2011-2015 pour l’entretien et le renforcement d’un linéaire de 198 Km de routes dans cette région, notamment vers Boujdour et Tan Tan. D’après le rapport de la direction régionale de l’équipement de Laâyoune, d’autres actions seront réalisées tout au long de l’année sur les routes de cette région. L’objectif étant d’assurer la fluidité du trafic routier tout au long de l’année. Ces travaux portent notamment sur l’entretien de la chaussée, la mise en place de panneaux de signalisation, des opérations de lutte contre l’ensablement et la réparation des dégâts causés par les inondations. Pour mémoire, le réseau routier dans la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra s’étend sur 1477 km dont plus de 479 km de routes rurales, alors que la région ne comptait que 70km au lendemain de sa récupération à la mère patrie. Depuis 1975, des investissements lourds ont été opérés par le département concerné pour renforcer le réseau routier et désenclaver cette région, et ce, malgré les problèmes spécifiques de mise en œuvre des routes en milieu désertique comme c’est le cas avec l’ensablement. Pour rappel, le premier Programme national des routes rurales (PNRR 1), lancé en 1995 dans la région, avait concerné la construction, l’aménagement et l’extension des routes sur une longueur de 184,4 km, nécessitant un financement qui s’élève à 70,24 millions de dirhams.

Mohamed Laabid – aujourdhui.ma

Publié 27 août 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Circulation, Développement, Région

Chtouka-Ait-Baha: 347 millions dhs alloués au renforcement du réseau d’eau potable

Agadir, 25/08/11

Près de 347 millions de dhs ont été alloués en trois ans au renforcement du réseau d’eau potable dans des zones rurales et montagneuses de la province de Chtouka Ait-Baha.

L’investissement consenti par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable a permis à quelque 120.000 habitants de cette province à dominante rurale, d’accéder à cette ressource, portant à 85 pc le taux de raccordement au réseau d’eau potable, indique-t-on auprès des autorités locales.

Dans cette région confrontée à un déficit hydrique accentué par une agriculture intense tournée vers l’export, le renforcement des équipements de base, en particulier en matière d’approvisionnement en eau potable, est de nature, indique-t-on, à sédentariser la population et améliorer leurs conditions de vie.

Publié 27 août 2011 par Michel Terrier dans Aménagement, Développement, Région

Ouverture des candidatures pour l’obtention du prix de la culture amazighe au titre de l’année 2011 (catégorie film amazigh)

Rabat, 26/08/11

L’association « ISNI OURGH » a annoncé l’ouverture des candidatures pour l’obtention du prix national de la culture amazighe au titre de l’année 2011 dans la catégorie du film amazigh (court métrage).

Le prix sera décerné lors de la 5è édition du festival international « ISNI OURGH » du film amazigh, prévu à Agadir du 6 au 9 octobre prochain, indique vendredi un communiqué de l’association.

Le dossier de candidature doit être présenté avant le 10 septembre prochain au siège de l’association et doit contenir une demande de candidature, une fiche technique trois copie (DVD) du film, ajoute-t-on de même source.

Ce Prix est organisé en partenariat avec l’Institut royal de la culture Amazighe (IRCAM).

Publié 27 août 2011 par Michel Terrier dans Agadir, Culture, Festival

Maroc : Les villes aux économies les plus dynamiques

Le classement général de la compétitivité économique fait la part belle aux villes de Casablanca, Mohammédia et Ouarzazate. Rabat, Tanger, Agadir, El Jadida, Settat, Laâyoune et Essaouira, ont également leurs atouts.

Le palmarès des villes selon la compétitivité économique combine 5 critères : le poids économique (coefficient : 3), les infrastructures et accessibilité (3), les ressources humaines (2), la présence administrative (1) et l’attractivité foncière (1).
Et c’est sans surprise que Casablanca se hisse tout en haut de ce classement général. Avec ses 3 millions d’habitants, ses 700 000 touristes annuels, et son PIB qui représente 30% de la richesse nationale, la métropole possède sans conteste le poids économique le plus important du Maroc. De plus, ses infrastructures et son accessibilité (le plus aéroport marocain avec plus de 200 vols par jour, 7 lignes ferroviaires, 3 axes autoroutier) en font le cœur du développement économique marocain. Toutefois, en concentrant la majorité des demandes d’emplois et des logements, Casablanca doit logiquement faire face à un foncier rare et cher et des ressources humaines globalement insuffisantes. Ces dernières présentent tout de même un des meilleurs taux d’analphabétisme du Royaume (3e sur le plan national avec 21,4% de la population) et la plus grande proportion de la population ayant un diplôme d’enseignement supérieur (15,5%).
Rabat, dont les habitants sont dotés du pouvoir d’achat le plus élevé du Royaume, talonne Casablanca. S’appuyant sur des infrastructures solides : 1 aéroport international, 2 lignes ferroviaires et 3 axes autoroutiers, la capitale possède des ressources humaines de qualité : plus fort taux de réussite au baccalauréat (47,6%), plus faible taux d’analphabétisme (19%) ; ainsi qu’une plateforme industrielle intégrée (P2I) opérationnelle.
Tanger et Agadir arrivent en 3e et 4e position grâce à leur attractivité foncière et leurs promesses industrielles via la matérialisation des plateformes industrielles intégrées programmées (P2I). En effet, la ville du Détroit reste abordable avec un foncier industriel attractif compris entre 3 250 et 5 250 DH/m², et ce en dépit de son faible dynamisme économique.De plus, la présence d’une zone franche aide à son développement économique.
En queue de classement, Tétouan se caractérise par un poids économique relativement faible en comparaison avec les autres villes de sa catégorie : faible PIB (il ne pèse que 7% de celui de sa voisine Tanger) et un marché de consommation plus faible (400 000 habitants). Mais c’est par ses infrastructures (l’aéroport ne dessert aucune ville nationale, absence de voies ferrées) que Tétouan pêche.  S’ajoute à cela l’absence de projet de P2I et le manque partiel de structure administrative : absence d’un tribunal de commerce, faible présence consulaire et partage d’un centre régional d’investissement (CRI) avec la ville de Tanger. Tétouan accuse un net retard économique sur ses concurrentes qui limite les opportunités d’investissement.
Dans la catégorie des villes moyennes, pas de surprise non plus. Dominant la majorité des classements, la ville de Mohammedia bénéficie du poids économique le plus élevé (plus de 20 entreprises de plus de 100 employés, 5e ville sur le plan national), d’infrastructures adaptées (1ère capacité de restauration, 2 lignes ferroviaires, un axe autoroutier), et des ressources humaines et naturelles les plus importantes de la catégorie. Mais, même si Mohammédia tire largement partie de sa proximité avec Casablanca et Rabat (deux aéroports internationaux à moins 90 km), ce voisinage engendre des manques importants sur le plan administratif (aucune institution administrative) et sur le prix moyen du m² foncier (compris entre 4 750 et 8 000 DH/m², le plus cher de sa catégorie). Ainsi, le développement de Mohammédia est directement lié à celui de ses voisines et donc limité : absence de projet P2I.
El Jadida et Settat la talonnent avec un développement économique tout aussi important mais combiné à un foncier bien plus accessible. La première  s’appuie sur un tourisme important (1ère ville touristique de sa catégorie avec plus 41 800 touristes locaux et internationaux recensés), de bonnes infrastructures et accessibilité et un foncier intéressant (prix moyen du m² foncier compris entre 3 000 et 8 000 DH/m²).
Pour pallier le faible pouvoir d’achat de sa population (avec une dépense annuelle par ménage estimée  à près de 9 000 dirhams) et une présence administrative limitée (à l’exception d’une Cour d’appel).  De plus, il est à noter qu’El Jadida jouit de ressources humaines de qualité avec un taux d’analphabétisme faible (4e sur le plan national avec 21,7% de la population) et du plus fort taux de diplômés (14,5% de la population possédant un diplôme d’enseignement supérieur).  De son côté, Settat surfe sur des performances économiques correctes avec un très bon PIB (5e du Royaume, représentant 4,38% du PIB marocain) et cela malgré une faible population  (130 000 habitants) et un fort taux d’analphabétisme (29,5%).
Toujours dans le volet des villes moyennes, la ville de Laâyoune représente la bonne surprise de ce classement et cela malgré son manque en infrastructures et accessibilité (absence d’un axe autoroutier et d’une ligne ferroviaire). Il faut dire que la ville dispose d’un poids économique correct : bon pouvoir d’achat (dépense annuelle dépassent les 14 000 dirhams par ménage), nombre de touristes en forte augmentation (+21% avec 16 000 touristes par an). Laâyoune compte également sur une présence administrative large avec un Centre régional d’investissement (CRI), une Cour d’appel, une wilaya ; et une très bonne attractivité foncière : présence d’une zone franche et d’un projet P2I.
Enfin, dernières du classement, Larache et Guelmim, souffrent d’une activité industrielle et commerciale limitée.
Ouarzazate est élue ville la plus compétitive dans la catégorie des petites villes. En effet, la ville se caractérise par une présence administrative marquée : une Cour d’appel et une wilaya, et de très bonnes infrastructures hôtelières : avec plus de 7 000 lits, Ouarzazate représente la 6e capacité hôtelière nationale. Ses ressources humaines de qualité et son accueil permettent d’attirer plus de 300 000 touristes par an. Essaouira profite également de son rayonnement touristique mais son foncier reste relativement élevé.
Guercif, Boujdour et Fnideq clôturent ce classement : ces villes se caractérisent par un pouvoir d’achat des populations locales parmi les plus faibles du Maroc, une très mauvaise accessibilité et des infrastructures médiocres, ainsi que des ressources naturelles et humaines très faibles.lavieeco.com

Publié 27 août 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Développement, Economie