Archives de 10 août 2011

Agadir aura son aquaparc

Bonne nouvelle pour les Gadiris. L’animation touristique sera gratifiée d’une nouvelle offre. Il s’agit du parc aquatique, de loisirs et d’animation touristique. Le projet a été validé par les instances régionales et le terrain qui abritera cet espace d’animation se situe au nord du quartier Al Qods, à l’entrée de la ville vers le nouveau stade. Du côté de l’agence urbaine d’Agadir, il s’agit d’un accord de principe sur la faisabilité du projet et l’affectation du terrain (partie de la réquisition n°36878/09) dédié à l’aménagement de cet espace. D’après les dispositions urbanistiques, notamment le plan d’aménagement d’Agadir, le terrain en question est situé en zone de grands équipements couverts (S8) et grevé par une servitude ferroviaire.Les travaux d’aménagement seront achevés selon le Centre régional d’investissement Souss-Massa-Drâa d’ici 10 mois et l’ouverture du site est probablement prévue pour la prochaine période estivale.

Étendu sur plus de 5 hectares de terrains forestiers, le parc disposera d’un parking de plus de 200 places. La Société maroco-égyptienne d’investissement touristique injectera une enveloppe de l’ordre de 132 millions de DH pour réaliser ce projet. La société est représentée par Kamel Hassan Ahmed Abou Ali, en sa qualité de président directeur général. À noter que l’homme d’affaires égyptien a repris dernièrement à travers son groupe «Pickalbatros» les hôtels de la chaîne Royal Mirage, notamment ceux de Marrakech, Fès et Agadir. Aujourd’hui, le projet en question permettra la création de 250 emplois directs et indirects. Cet espace d’animation offrira une grande variété d’attractions. Il disposera de prime abord d’un aquaparc séniors composé d’une piscine à vagues, des restaurants et des boutiques en plus d’un espace spa. Quant au parc aqua junior, il sera constitué de deux blocs de jeux, une piscine à vagues mais également des restaurants et des boutiques commerciales.

En parallèle, le parc sera doté d’une station d’épuration, d’une plage artificielle et d’un ensemble d’espaces verts. Le coefficient d’utilisation du sol (CUS) ne dépassera pas 10% de la superficie totale du terrain. Quant au coefficient d’occupation (COS), il ne franchira pas les 14%. Côté formation, la société porteuse du projet sera amenée à faire appel à l’Anapec ou l’OFPPT pour trouver les profils adéquats puisqu’il n’existe pas de formation spécifique dédiée aux métiers des parcs aquatiques au niveau régional ou national. La société fera également appel au service des pompiers de la ville pour former les maîtres nageurs qui veilleront sur la sécurité des clients dans les espaces aquatiques.

À noter que le concept sera calqué par le même promoteur à Marrakech, sis sur la route de l’Ourika, dans le site d’Al Aïn situé à 17 km de la ville ocre. Avec ce nouveau parc, le chef-lieu du Souss sera doté d’un 2e projet similaire. Par ailleurs, le 1e parc aquatique a été adossé au camping Atlantica, sis à Imi Ouadar à 27 km de la ville d’Agadir sur la route d’Essaouira. Le projet a entraîné un coût global estimé à 35 millions de dirhams. Le parc comprend deux grands toboggans avec deux bassins de réception, équipés des freins hydrauliques, une toupie multipiste et d’autres équipements de loisirs. Le nouveau aquaparc comblera ainsi le vide en matière de structures ludiques et de loisirs pour familles, puisque la distance (27 km) entre Agadir et Imi Ouadar empêche une partie des Gadiris de se déplacer à Atlantica parc. À l’échelon de la région, le secteur est quasi vierge et il est encore prometteur en termes d’investissement.

Yassine SABER – lesechos.ma

Publié 10 août 2011 par Michel Terrier dans Agadir, Aménagement, Animation, Sport

Une décision à l’effet de tonnerre : Démission du maire d’Agadir

Depuis « l’incident » survenu lors de la cérémonie d’allégeance à Tétouan, selon lequel le maire d’Agadir n’a pas été « admis » à prendre part à ce rituel séculaire, des péripéties répétitives ne cessent d’éclater au sein de la communauté locale. La dernière en date est incontestablement l’annonce, avant-hier mardi, de l’imminence de la démission collective de l’équipe USFP (27 membres) de la majorité au conseil communal d’Agadir. Cette décision anticipée tout d’abord, par Tariq Kabbage, président de la municipalité,  avant que les siens ne se solidarisent avec lui, lors d’une réunion tenue le jour même. Un projet de texte de démission a été rédigé dans ce sens et serait, en principe, signé par les le groupe socialiste de la commune, avant d’être déposé aux parties de tutelle concernées. Tombée comme un fracas de tonnerre, cette démarche a fait, ipso facto, le tour de la ville et suscité des interprétations diverses sur les tenants et aboutissants d’un tel bouleversement. Les langues se sont alors déliées à propos de cette réaction dont l’origine remonterait, sans doute, aux rapports souvent « inamicaux et frictionnels » que la maire a l’habitude d’entretenir avec les Autorités de quelque registre que ce soit.
A l’heure où nous mettons sous presse, des négociations soutenues seraient entamées par la direction du parti en question avec les présumés démissionnaires dont la mesure prise à l’unanimité serait irréversible, selon les mêmes sources qui affirment la fermeté des réfractaires, en dépit des insistances menées à haut niveau. Dans le sillage de cette effervescence, d’aucuns avanceraient que les visites d’inspection qui ont marqué les rouages de la commune récemment seraient également à même «d’éclabousser» le cours normal de l’action communale et de présenter des marques «d’intimidation» assénées à l’expérience de deux mandats successifs. La déclaration du maire dont nous disposons d’une copie confirme, en fait, cette décision de « démissionner du conseil communal et de toutes les responsabilités politiques », après avoir mis en exergue les faits de la « suppression » de son nom de la liste des invités à la Baieâ, les diverses « pressions » dont il a été constamment victime, son parcours militant et professionnel et les multiples réalisations qui font aujourd’hui la fierté des citoyens et de la cité. « Je m’en vais, car je sens que je dérange», conclut-il dans sa lettre non sans ton de vexation. En parallèle, d’autres acteurs de l’opposition avancent le fait que ce « feu d’artifice » ne serait qu’un « prétexte électoraliste » pour s’attirer le maximum de « sympathie populaire », comme c’est de coutume, à la veille des échéances électorales. Seuls les jours qui viennent confirmeront les vraies motivations et clarifieront cette tournure rocambolesque. Affaire à suivre.

Saoudi El Amalki – albayane.press.ma

Publié 10 août 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Région

Tariq Kabbage, le Maire président de la commune d’Agadir explique aux habitants de la ville les raisons de sa démission

Lettre de Tarik Kabbaje dans laquelle il s’explique pourquoi il a démissionné :

Une vexation de trop !

Le 31 juillet a lieu la Beyä, acte d’allégeance, à laquelle participent en général tous les Présidents de Commune. Depuis que je suis élu, je représente à cette cérémonie hautement symbolique les citoyens de la ville d’Agadir.
Comme toutes les années, la Wilaya m’a remis le carton d’invitation et je me suis rendu à Tétouan. Mais on m’a empêché de participer à la cérémonie.
Certaines informations ont circulé dans la presse.
J’ai reçu de nombreux messages de sympathie de la part d’amis et de citoyens anonymes. Je les en remercie chaleureusement.
Aujourd’hui, je m’exprime par devoir aux habitants de la ville d’Agadir qui sont en droit de savoir ce qui s’est vraiment passé avec leur représentant. Ce billet est ma façon de relater les faits, de dire ce que j’en pense et ce que je compte faire.

Les faits tels que je les ai vécus

Le 31 juillet 2011, je suis arrivé à 12h00 au point d’accueil des invités. J’ai remis mon carton d’invitation au protocole et je me suis dirigé vers l’espace réservé à la région Souss-Massa-Draa. J’ai salué Messieurs le Wali et les Gouverneurs. A ce moment là, le chef de cabinet du Wali de Région, est venu vers moi pour me dire « je dois vous donner le carton pour la cérémonie d’allégeance ». Il m’invite à la table voisine. Il demande au Pacha d’Anza mon enveloppe. En vain, la mienne ne figure pas parmi les enveloppes restantes ! Ne comprenant pas cette situation, je demande au directeur de cabinet une explication. Il me répond « le Ministère vous a supprimé de la liste que nous avons envoyé, cela arrive». Je suis parti voir monsieur le Wali pour lui demander des explications. Il m’a confirmé  l’inexistence de mon invitation et son directeur de cabinet nous a présenté la liste de la Wilaya où mon nom figure sous le numéro 4. J’ai posé clairement la question de la nécessité de ma présence dans ces conditions. Monsieur le Wali m’a fait comprendre que ma présence n’était pas nécessaire et m’a affirmé qu’à son niveau, il avait fait le nécessaire. Mais une fois la liste envoyée au ministère de l’intérieur cela ne le concerne plus. J’ai pris acte et j’ai quitté en conséquence les lieux en informant de la situation quatre de mes amis Présidents de communes. En repartant, j’ai croisé plusieurs personnes qui se rendaient au lieu de rassemblement. J’ai aussitôt quitté la ville de Tétouan.

Ces derniers jours, et à la lumière de nouvelles informations, j’ai compris que tout ce scénario était orchestré ; car j’ai appris par la suite que monsieur le Wali avait été informé. Il savait que mon invitation avait été retirée ; il fallait que je vienne sur place pour repartir. Pathétique !
J’ai rencontré le lendemain et à son domicile, Monsieur le Ministre de l’Intérieur.
Un homme cultivé, affable et avec un grand sens du service de l’Etat. Il a trouvé les mots justes pour apaiser ma colère. Je le remercie pour ses paroles et ses encouragements à continuer notre action pour la ville. Il m’a également affirmé qu’aucun ordre n’a été donné du Ministère de l’Intérieur pour que mon invitation soit retirée et m’a promis de faire la lumière sur cette situation.

Ce que j’en pense :

Ce qui m’interpelle c’est que cet incident survient après plusieurs événements depuis plusieurs mois.
Des commissions ont été chargées d’enquêter sur différents dossiers concernant la gestion de la ville : une commission sur les travaux de requalification de Souk El Had (ce projet qui va couter plus de 120 MDH aurait pris du retard), la deuxième sur la protection de la ville contre les inondations -L’oued Souss en cru déverse sur la plage d’Agadir les ordures ménagères des communes de la vallée du Souss, et la troisième sur les « projets structurants de la ville ».
Le projet de requalification de Souk El Had, s’étendant sur plus de 9 ha, va couter plus de
120 millions de DH à la commune ; c’est un projet socialement sensible que nous réalisons sans entraver l’activité commerciale du site.
Aucune conclusion ne m’a été présentée et une campagne a été orchestrée pour me déstabiliser.
On aurait pu espérer que des commissions d’enquête se penchent sur des projets non réalisés comme le centre d’exposition « Expo média » (les investisseurs étrangers ont été spoliés) ou les irrégularités dans le domaine de l’Urbanisme (commission ad-hoc, autorisations administratives irrégulières, ventes illégales de terrains communaux, attributions suspectes de lots dans les lotissements etc.). L’impunité reste la règle.
Des mesures ont été prises pour m’écarter de toutes les manifestations officielles honorées par la présence de Sa Majesté et aussi lors de la cérémonie « plage propre ». Pour cette dernière aucune allusion n’a été faite aux efforts fournis par la commune, ni à sa promenade, ni à la qualité des prestations.
Aucun élu n’a été convié. J’ai été évincé de la place que devait me réserver le protocole en tant que Président de la commune urbaine d’Agadir.
Quelles sont les vraies raisons ? Comment doit-on interpréter ces pressions, ces vexations
alors que notre ville est dirigée par une majorité respectable ? Comment doit-on interpréter les campagnes orchestrées de désinformation alors que notre ville a changé et continue de changer? Les citoyens et les visiteurs nous l’expriment tous les jours.

La confiance des citoyens s’est de nouveau confirmée lors des dernières élections. Notre politique de proximité visant l’amélioration de la qualité de vie dans tous les quartiers et œuvrant pour une ville verte, une ville de culture, une ville de sport, une ville où les services se développent, a été appréciée par nos concitoyens
Notre politique pour une bonne gouvernance basée sur la lutte contre la corruption et une gestion transparente a été l’une de nos préoccupations majeures.
Notre action dans le domaine de l’urbanisme a suscité des réactions négatives des lobbys de l’immobilier en particulier depuis notre réélection. Les grands groupes (dispensés de taxes et impôts)  ont obtenu des avantages énormes, ils demandent toujours plus sans respect des lois alors que les bénéficiaires de l’habitat social du programme ville sans bidonville payent toutes les taxes. Face à mon refus de me plier à toutes leurs exigences et ma volonté d’appliquer les lois tout simplement, ils ont utilisé tous les moyens pour me nuire, prétendant que je bloque tout investissement dans la ville.

D’où vient mon engagement ?

A l’âge de 4 ans, j’ai vu mon père partir encadré par la police française.
Trois ans plus tard, la libération de mon père, puis l’indépendance et j’ai vécu la liesse d’un peuple fêtant son roi dans des manifestations spontanées de bonheur et de joie.
Abbés Kabbage a été l’un des fondateurs du mouvement National dans le sud et a poursuivi son combat pour la libération du Sahara après l’indépendance.
A l’âge de 15 ans, j’ai rendu visite à mon père incarcéré à la prison centrale de Kénitra puis à celle de Rabat suite aux procès iniques de 1963. De mes visites j’ai retenu le souvenir d’un homme sauvagement et outrageusement torturé, celui d’un grand militant nationaliste, de gauche, d’une très grande intégrité, fidèle aux convictions et confiant dans l’avenir de son pays. Son crime : avoir poursuivi le combat pour la démocratie et avoir été élu député de Chtouka-Houara. Malgré la douleur, je ressentais une admiration et une fierté d’être le fils d’un tel homme.

En 1976, après la parenthèse de 10 ans  dans les libertés publiques (les années de plomb), il reprendra le combat avec son camarade Abderrahim Bouabid et ils se présenteront dans les circonscriptions d’Inezgane et d’Agadir malgré la répression, les menaces et les falsifications.
Mon engagement remonte donc à mon enfance et j’ai toujours eu un sentiment de révolte contre l’injustice.
J’ai milité en tant qu’étudiant à l’étranger pour la justice, la démocratie et le socialisme. J’ai milité pour le soutien des peuples en lutte pour leur libération, le Vietnam, l’Amérique Latine et surtout la lutte des Palestiniens pour leur droit à « un Etat libre, démocratique et
laïc » (OLP).
Rentré au Maroc, j’ai enseigné à la faculté des sciences de Rabat tout en militant au sein du Bureau National de la jeunesse Ittihadia et, en tant que syndicaliste responsable, au sein du syndicat enseignant le SNESUP. Nous avons connu la répression, l’intimidation, les arrestations.
De retour à Agadir après le décès de mon père en 1984, je me suis reconverti dans l’Agriculture et j’ai développé les entreprises familiales.
Pendant de nombreuses années, j’ai milité dans l’associatif (au côté d’amis qui partagent les mêmes valeurs et qui sont aujourd’hui membres du bureau du conseil) et je n’avais pas comme projet celui de solliciter un mandat électif malgré les demandes de responsables nationaux du parti.
J’ai clairement exprimé mes désaccords sur la gestion de la ville par les membres élus de mon parti.
Des camarades en particulier feu Mohamed Baniyahia m’ont convaincu de faire acte de
candidature en 2003. Cet engagement s’inscrit dans la continuité d’un combat pour la démocratie contre l’obscurantisme, relever les défis du développement et redonner ses lettres de noblesse à la Politique.
Ma réélection en 2009 et la mobilisation des citoyens d’Agadir le 22 juin 2009 contre les corrompus m’a convaincu de la justesse de notre combat.

Ce que je compte faire

Après plusieurs mois de pressions, j’ai décidé de démissionner de mes fonctions de Maire président de commune et de toute responsabilité politique.
C’est avec beaucoup de tristesse et de regrets que j’ai pris cette décision.
Nous avons présenté il y a bientôt un an un projet pour la ville pour les 6 ans à venir.
Un projet c’est un rêve, un rêve pour les jeunes et les générations futures.
Un rêve s’est aussi se souvenir et nous avons terminé l’étude de l’aménagement de la zone « Ancien Talbordjt » (où je suis né) : un grand jardin botanique et un espace de recueillement (M’sella) et de souvenir à la mémoire des disparus du tremblement de terre.
Le rêve d’une ville où les jeunes et les moins jeunes et surtout les plus défavorisés,
trouveront des espaces de vie, des espaces pour la joie et le sourire.
Une ville attractive permettant un développement de l’emploi dans le domaine du
savoir, un grand pôle universitaire pour la formation et la recherche adossé à une grande technopole, sans oublier les secteurs économiques traditionnels.
Je sais que beaucoup seront déçus car nous avons suscité de l’espoir.
Des militants du parti et surtout de la jeunesse ont cru en ce rêve, ils se sont dévoués pour la réussite et l’aboutissement de ce projet.
Des fonctionnaires de la commune, cadres ou simples agents se sont mobilisés et nous ont permis de relever beaucoup de défis.
Des citoyens nous ont aidés dans notre action par leurs propositions et leur mobilisation. Je remercie les enfants, les jeunes, les femmes et les hommes de la ville pour leur
encouragement.
Certains ont agit pour me nuire, me détruite et me mettre hors-jeu. Je suis devenu leur obsession. Pourtant je n’ai de conflit personnel ou d’intérêts avec quiconque si ce n’est au sujet de la gestion des biens publics, des passes droits et du respect de la loi. En ce mois sacré de Ramadan, je les laisse face à leur conscience.
Durant ces 8 années au service de la ville d’Agadir et des ses habitants, j’ai sacrifié de ma présence auprès de ma famille, de mes affaires. Je n’ai aucun regret. Les difficultés ne m’ont jamais arrêté. Je ne demande aucune reconnaissance mais je ne mérite pas non plus de sanction ou de vexation comme celle que j’ai vécu à Tétouan. Nous avons pu penser que les événements que connaissent les pays arabes, la révolte des jeunes dans le pourtour méditerranéen permettraient à certain de limiter leur appétit.
Ils souffrent d’un mal incurable, dommage.

Nous avons rêvé d’un Maroc nouveau mais la forme change et le fond reste. Je dois en tirer les leçons: je gêne et je dois partir.
Je resterai toujours fidèle à l’héritage politique de mon père et ceux qui se sont sacrifié pour ce pays : Mehdi Benbarka, Omar Benjelloun, Grina, Abderrahim Bouabid et tant d’autres qui ont fait le sacrifice de leur vie, de leurs familles pour un Maroc libre, juste et démocratique où les enfants seraient un peu plus égaux.
Je garderai toujours l’espoir d’un Maroc démocratique et solidaire. La jeunesse me rassure, elle est l’espoir.
En 2003, j’ai demandé aux Gadiris de me faire confiance, j’espère ne pas les avoir déçus.
Je tourne une page de ma vie avec le regret d’une action inachevée.

Merci pour votre confiance.

Tariq Kabbage

Lien vers le blog de Tariq Kabbage : 
http://www.tariqkabbage.ma/fr/

Publié 10 août 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Evènements, Région

Kabbage démissionne de la mairie d’Agadir

Le maire d’Agadir, M. Tariq Kabbage a  présenté sa démission ainsi que  27 conseillers municipaux dans une lettre envoyée à la presse hier soir.

M. Kabbage revient dans cette lettre sur les derniers événements qui ont marqués la dernière cérémonie d’allégeance où il a été empêché d’assister à la Bey’âa.

« Après plusieurs mois de pressions, j’ai décidé de démissionner de mes fonctions de Maire président de commune et de toute responsabilité politique. C’est avec beaucoup de tristesse et de regrets que j’ai pris cette décision. (….) Nous avons rêvé d’un Maroc nouveau, mais la forme change et le fond reste. Je dois en tirer les leçons : je gêne et je dois partir. » Déclare M. Kabbage.

Il révèle également dans cette lettre les pressions subies de certains responsables dans la région et du ministère de l’intérieur depuis quelques mois, notamment par l’envoi de commissions dont le seul but est d’intimider voire empêcher l’avancement des projets initiés par la mairie, « Ce qui m’interpelle c’est que cet incident survient après plusieurs événements depuis plusieurs mois (….) Aucune conclusion ne m’a été présentée et une campagne a été orchestrée pour me destabiliser. » précise M. Kabbage.

Le désormais ex maire de la capitale du Souss avoue avoir tourné définitivement cette page « Je tourne une page de ma vie avec le regret d’une action inachevée. ». Une reprise de ses fonctions dans le futur proche est donc à exclure.

Ce départ a surpris la majorité des Gadiris qui ont voté pour M. Kabbage en 2003 et lui ont renouvelé leur confiance en 2009. La ville d’Agadir a connu plus de changement ces 10 dernières années que la période post indépendance au début des années 2000.

Il y a à peine un an, la mairie d’Agadir présentait un projet pour la ville pour les 6 ans à venir. « Un projet c’est un rêve, un rêve pour les jeunes et les générations futures. » selon le maire démissionnaire. Ce projet prévoyait également l’aménagement de la zone Talborjt en jardins botaniques et lieu de recueillement sur les victimes du tremblement de terre de 1960. Sans parler de projets déjà entamés comme le technopole d’Agadir et autres leviers économiques.

Le secrétaire général de l’USFP Abdewahed RADI serait en route vers Agadir avec les membres du bureau politique afin d’étudier la question.

À ce jour beaucoup de questions restent en suspens. Qui présidera le conseil en attendant des élections anticipées ? Y a t-il encore des vices présidents dans le navire après les démissions des 27 membres du conseil ? Les conseillers du PJD se rangeront-ils avec M. Kabbage ?

Agadirnet.com

Publié 10 août 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Région

Agadir : Les nuitées touristiques en repli de 13,69% en juillet 2011

Le taux d’occupation moyen dans les hôtels classés a enregistré un repli de 11,01%, soit 69,67%

Après avoir fléchi, sur une année de 19,5%, en juin dernier, les nuitées touristiques dans la ville d’Agadir se sont repliées de 13,69% le mois suivant, par rapport à juillet 2010. De son côté, le nombre de touristes, au mois de juillet, a reculé de 3,2% avec quelque 103.168 touristes ayant séjourné dans la première station balnéaire nationale contre 106.574 en juillet 2010, enregistrant 537.766 nuitées, selon les statistiques du Conseil régional du tourisme (CRT) qui fait état globalement d’une augmentation de 5,61% des arrivées sur les sept premiers mois de 2011. Ceci dans la mesure où cette destination a démarré l’année 2011 sur les chapeaux de roue. En effet, le mois de janvier dernier, par exemple, s’est soldé par des arrivées et des nuitées touristiques dans les hôtels classés en accroissement de
45,51% et de 35,54% respectivement, par rapport à une année plutôt, et ce avant de subir les effets de la crise géopolitique dans la région.

En outre, au mois de juillet, la chute des arrivées et des nuitées a été atténuée par une
augmentation au niveau des marchés respectivement scandinave de 302,27% et
226,86%, polonais (24,25% et 3,08%), national (15,19% et 11,23%), belge (12,91%) et allemand (12,52%). Par contre, la baisse a touché des marchés émetteurs importants pour la destination comme le marché russe (-61,36% et -65,35%), français (-23,08% et -28,49%), britannique (-27,74% et -30,69%), hollandais (-4,14% et -13,04%) et Saoudien
(-11,04% et -32,94%). La durée moyenne de séjour n’a pas été épargnée. Elle a subi, à son tour, un retrait de -5,21 en 2011. Le taux d’occupation moyen dans les hôtels classés, lui, a enregistré un repli de 11,01%, soit 69,67% en juillet 2011 contre 78,29% une année auparavant.
Pour mémoire, un plan d’action a été mis au point pour l’année 2011 pour promouvoir
la destination Agadir. Il vise à concentrer les efforts en matière de promotion sur les principaux marchés européens, à ouvrir et à développer de nouveaux marchés tels que ceux des pays de l’Est, la Scandinavie et le Moyen-Orient. A cet effet, deux campagnes de promotion et de communication institutionnelles d’envergure sont programmées par l’ONMT, étalées sur deux périodes allant du mois de mars à mai 2011 et de septembre à décembre 2011, afin de renforcer la présence de la destination Agadir dans les marchés prioritaires dont notamment la France, le Royaume Uni, l’Allemagne, l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas, la Russie et la Scandinavie. Sans omettre que la création de nouvelles liaisons
aériennes entre Agadir et les villes des marchés ciblés n’a pas été sans retombées positives et ce, suite à un plan d’action de co-marketing agressif pour la promotion de la station balnéaire marocaine.

Les Scandinaves jettent leur dévolu sur Agadir
La part des principaux marchés émetteurs en termes des arrivées et nuitées, fait ressortir l’importance du marché national qui totalise 53,68% en termes des arrivées et 42,14% en termes de nuitées, suivis du marché français (16,21% et 20%), britannique, polonais, allemand, belge et russe.
Selon le CRT d’Agadir-Souss-Massa-Draa, les sept premiers mois 2011 ont affiché une hausse des arrivées et seulement une légère baisse en nuitées (-0,18%).
Quelques 479.000 touristes ont ainsi séjourné dans les hôtels classés de la ville contre 454.000 environ en 2010, soit + 5,61%.
Plusieurs destinations ont connu durant cette période une nette amélioration, à l’image des marchés scandinave (+66,84% en termes des arrivées et +171,93% en nuitées), polonais (+38,82% et 24,46%), national (+36,80% et +32,66%), d’Arabie Saoudite (+30,27% et 20,31%), belge (+21,31 et 16,43%) et algérien (4,47% et 2,53%).

Par Nadia Benyouref – LE MATIN

Publié 10 août 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Hôtellerie, Tourisme

Tourisme médical : un joker pour la Vision 2020 ?

  • Le Maroc 30 à 50% moins cher que l’Europe
  • 10 à 15% d’étrangers et 80% de MRE
  • Liposucions, plastie abdominale, légers liftings, greffes de cheveux… les actes récurrents

Le Maroc explore la niche du tourisme médical. De plus en plus de packages de voyages couplés à des formules inédites de soins et thérapies sont proposés par des cliniques privées ayant pignon sur rue. Le séjour médical y coûte 30 à 50% moins cher qu’en Europe! Prix avantageux, qualité des soins, soleil et stabilité du pays… Ce sont là autant d’ingrédients qui font que les étrangers sont de plus en plus nombreux à opter pour le séjour médical. C’est le pari gagnant d’une niche qui commence à se structurer et d’une activité en pleine expansion. Elle repose sur l’ambition de la Vision 2020 pour l’émergence d’une offre touristique diversifiée. C’est d’ailleurs l’un des six programmes annoncés lors des 10es Assises, et qui ont été complétés et centrés sur certaines niches à forte valeur ajoutée et des segments spécifiques pour accroître l’attractivité du Maroc. L’enjeu étant de faire de la destination «un site international de bien-être et de santé».
En effet, la demande en chirurgie esthétique est en nette croissance. Quelque 80 chirurgiens du privé et du public pratiquent au Maroc. L’on parle de 1.000 à 1.200 interventions de chirurgie esthétique par mois avec une proportion de 10 à 15% d’étrangers. Les patients viennent de partout: Afrique, Canada, Moyen-Orient, France, MRE… Au même titre que la Tunisie, le Maroc est en passe de devenir une place de choix pour la chirurgie esthétique. Mais «l’essentiel est de ne pas commettre la même erreur que la Tunisie en ciblant la clientèle européenne», signale Dr El Hassane Tazi, chirurgien plasticien. Pour ce praticien, «la meilleure stratégie est de s’orienter vers l’Afrique et les MRE». En effet, les MRE sont les premiers clients du tourisme médical. Visites familiales, vacances et soins: le triptyque séduit. Pour preuve, «80% des patients-touristes sont des MRE», précise Tazi.
Quant aux interventions les plus récurrentes sur les patients étrangers, les médecins optent pour celles qui nécessitent le suivi postopératoire le moins lourd possible et sans anesthésie générale. Liposucions, augmentation mammaire, légers liftings ou encore des greffes de cheveux. Il y a aussi une forte demande sur les rhinoplasties (intervention sur le nez), les greffes de cheveux, la plastie abdominale… De plus en plus jeune, la clientèle n’est pas exclusivement féminine. L’on parle en moyenne d’un homme pour trois femmes, selon la Société marocaine de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique (SMCPRE).
Certes, le tourisme médical est à ses balbutiements au Maroc, mais il compte déjà des milliers de touristes par an qui optent pour cette formule combinée (soleil et soins). Plus encore, le contexte actuel dans la région du Maghreb plaide en faveur d’un repli stratégique de la clientèle de la Tunisie vers le Maroc. Les TO ont tout intérêt à fidéliser leur clientèle en la redirigeant vers le pays exotique le plus proche qui plus est offre du soleil et du balnéaire. Pour rappel, la Tunisie est répertoriée comme étant une destination internationale de référence dans le tourisme de santé avec des flux transfrontaliers importants (plus de 40.000 patients étrangers en 2008). Sauf que cette activité se pratique avec l’intervention des agents de voyages dans le pays du Jasmin. De l’avis de plusieurs observateurs, il est tout à fait normal que des cliniques investissent ce créneau. En revanche, il est inconcevable que des médecins se transforment en agents de voyages. Ce sont deux métiers à part. Or, il suffit de visiter quelques sites internet de quelques cliniques marocaines pour constater le mélange des genres. L’argument récurrent: «Une prise en charge depuis l’arrivée à l’aéroport jusqu’au vol du retour». Des packages très variables qui comprennent le billet d’avion, l’hôtel, la restauration, une visite de la ville, une séance de spa, l’acte chirurgical et bien d’autres divertissements à la carte.

Sur les traces du Dr Burou
Le Casablanca des années 60-70 était plus réputé en tant que capitale de la chirurgie esthétique des stars et bourgeois français, anglais, américains… A l’origine de cette notoriété, le docteur George Burou. Ayant fait de la vaginoplastie sa spécialité, Dr Burou est devenu célèbre. Sa «Clinique du Parc» à Casablanca fut assiégée par les transsexuels du monde entier. Il effectua alors plusieurs centaines d’opérations chaque année. A l’époque, les opérations transsexuelles étaient interdites en Europe. En 1973, Dr Burou donna la première présentation publique formelle de sa technique chirurgicale lors d’une importante conférence interdisciplinaire sur le transsexualisme qui se tenait à la faculté de médecine de Stanford. En 1973, il avait effectué plus de 3.000 opérations de réattribution de sexe. A ce moment, nombre d’autres chirurgiens dans le monde avaient adopté la technique du Dr Burou et appliquaient des protocoles similaires.

Ilham BOUMNADE – leconomiste.com

Publié 10 août 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Commerce, Santé, Tourisme

Tourisme médical : des cliniques dentaires courtisent les Européens

  • Cœur de cible: les Français, les Suisses, les Belges…
  • Jusqu’à 50% moins cher qu’en France!

La destination Maroc s’est trouvé un nouveau filon: le tourisme dentaire. A l’instar de la Hongrie, la Pologne ou encore la Turquie, le Maroc vient d’investir le tourisme dentaire.
En effet, de nombreuses cliniques et cabinets spécialisés misent sur ce créneau où l’on combine soins et séjour touristique.
Certains praticiens investissent déjà le Net et font valoir tout un argumentaire marketing bien ficelé: qualité des soins, compétences du personnel médical, notoriété, hygiène, expérience probante dans la pose d’implants, les bridges, la chirurgie…
Cœur de cible: les patients européens, principalement les séniors français, belges et suisses. Mais il y a aussi une forte proportion de MRE. Une clientèle francophone pour commencer. Le bouche à oreille fera le reste.
«Les frais dentaires ainsi que les temps d’attente en France, Suisse et Belgique sont considérables. Au Maroc, les soins dentaires sont d’excellente qualité avec des fourchettes de prix très abordables. De plus, nos médecins dentistes traitent en un temps record les patients», argue un réseau de praticiens qui représentent des cliniques basées à Casablanca, Rabat, Fès et Marrakech. Plus que les soins, les cliniques proposent même de l’accompagnement pendant le séjour. «Nous accompagnons beaucoup de patients de toute l’Europe avec succès. Nous proposons des prix compétitifs pour des soins dentaires et esthétiques de qualité en collaboration avec de grandes structures certifiées», précise-t-on. Pour attirer le plus grand nombre de touristes-patients, les dentistes offrent 10 ans de garantie et des «check-up gratuits». «Le check-up comprend un examen de dépistage dans lequel nous passons en revue les antécédents médicaux, l’examen de la bouche et des mâchoires», explique un praticien. Mais c’est surtout l’argument prix qui est érigé en avantage compétitif: «Jusqu’à 50% moins cher qu’en France en raison des coûts de fonctionnement très inférieurs… Mais sans aucun compromis sur la qualité du matériel ni sur les interventions».
En effet, les tarifs annoncés sont nettement plus compétitifs comparés à ceux pratiqués en France, en Belgique ou en Suisse. Chiffres à l’appui, l’implant est facturé entre 800 et 1.100 euros. Très prisée, la couronne en céramique varie entre 200 et 300 euros. Quant à la couronne en céramique sans métal, elle est facturée à 300 euros. Les prothèses complètes en résine vont de 200 à 300 euros. Pour les inconditionnels du sourire, le blanchiment des dents varie entre 250 et 320 euros. Seul bémol: aucune possibilité de se faire rembourser par les mutuelles du pays d’origine. En fait, de nombreux pays, surtout en Europe de l’Est, sont réputés pour leur meilleur rapport qualité/prix dans le tourisme dentaire. Ils se sont fait une réputation de «casseurs des prix!» Parmi ces pays, figurent la Hongrie, la Pologne, la Turquie, la Tunisie… Mais ce sont surtout les dentistes de Budapest qui ont la cote en Europe.

Le portugais Malo Clinica
Nouvel investissement médico-chirurgical à Casablanca. Un complexe de plus de 4.000 mètres carrés est en cours de construction à Dar Bouazza. La clinique devrait ouvrir ses portes fin 2011. Le projet est développé avec le groupe portugais Malo Clinica. Le complexe médical comprend un hôtel 5 étoiles et un spa médicalisé. Montant de l’investissement: 280 millions de DH. Les promoteurs de ce projet ont l’ambition de l’ériger en plateforme médicale pour l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient. Parmi les spécialités: la chirurgie dentaire, l’implantologie, la chirurgie plastique, l’ophtalmologie laser… Les seniors et retraités européens sont particulièrement visés.

A. R. – leconomiste.com

Publié 10 août 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Commerce, Santé, Tourisme

Ramadan : Les plans restos pour les touristes : à Agadir aussi les hôtels sauvent la mise

  • La majorité des restaurants fermés
  • Des réductions allant jusqu’à 70% dans les hôtels

Depuis le 31 juillet, la station balnéaire s’est beaucoup vidée de ses vacanciers. Lundi 1er août, Ramadan n’était pas encore là que beaucoup de restaurants dans divers quartiers de la ville avaient déjà baissé leurs rideaux. Difficile de fermer boutique quand le tourisme est, et restera, la colonne vertébrale de l’activité économique de la région.
Beaucoup de restaurateurs font le choix cependant de fermer durant le mois sacré. Certains, pour faire une pause, pour d’autres, c’est le moment de réaliser des travaux. Cette année, selon un professionnel du tourisme, la majorité des restaurants de la ville ferment durant le Ramadan. Il y a fort heureusement pour les touristes étrangers même s’ils ne sont pas très nombreux en ce moment dans la ville, des exceptions. En effet, sur le front de mer, le long de la corniche, les restaurants maintiennent leur activité la journée comme le soir. C’est le cas du «Café del mare» qui ne change rien à ses habitudes. Parmi les commerces ouverts également, le mythique café restaurant «Jour & Nuit» qui ne modifie rien dans son programme tout au long de la journée et propose des menus ftor le soir. De l’avis d’un hôtelier, ces restaurants du front de mer ne réalisent pas de grosses recettes durant la journée mais misent sur l’affluence des promeneurs le soir et sur l’animation musicale pour attirer des clients nocturnes.
Toujours dans le secteur balnéaire, le restaurant «Le César» maintient aussi son activité durant la journée et propose même un menu ftor. A la marina d’Agadir par contre, les restaurants «Le Quai» et «La Madrague» ne commencent leur service que le soir.
Plus loin que le secteur balnéaire dans les ruelles du quartier populaire Ennahda, où la majorité des lieux de restauration ont baissé le rideau momentanément pour cette période, le restaurant «Rosa Rosa» récemment implanté sur place, espère quelques touristes étrangers durant la journée. Selon Salah-Eddine Benhammane, président de l’Association régionale de l’industrie hôtelière, les touristes étrangers pourraient être estimés à 30% du nombre de visiteurs actuellement dans la station balnéaire. « Pour doper l’activité, tous les hôteliers jouent le jeu et ont mis en place des réductions allant jusqu’à 70% du tarif public pour la clientèle nationale sans oublier des packages avec ftor et shor », indique-t-il.

Nota : Ftor = cuisson rapide, Shor : repas de l’aube

Malika ALAMI – leconomiste.com

Publié 10 août 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Animation, Tourisme