Archives de 26 août 2011

Association des Délégués Médicaux : collecte de fonds au profit de la crèche des enfants abandonnés de l’Hôpital Hassan II d’Agadir.

Dans le cadre de ses activités sociales et de son soutien continu aux actions caritatives, l’Association des Délégués Médicaux d’Agadir (ADMA) organise une collecte de fonds au profit de la crèche des enfants abandonnés de l’Hôpital Hassan II d’Agadir.

 

Les fonds collectés seront destinés à l’achat de denrées de premières nécessité dont les enfants de ladite crèche ont un besoin urgent, à savoir:

– Des couches pour bébés.
– Du lait en poudre 1er âge.
– Huile de table.
– Huile d’olive.
– Crème Kenta.
– Céréales pour bébés (Cérélac)

….etc.

Pour cela, nous sollicitons votre soutien financier et l’ensemble des membres de l’Association reste à votre disposition à partir d’aujourd’hui jusqu’au 25/08/2011 (Date de livraison) pour recevoir vos contributions.

Pour vos participations:

N° DE COMPTE 022 010 000 248 00 038011 12 25
BANQUE SOCIETE GENERALE AGENCE ASWAK ASSALAM
Agadir

Ou veuillez contacter les personnes suivantes:

– Mr Noureddine DOUH EL IDRISSI 06 61 04 79 88
– Mr Brahim RAHIM 06 63 66 56 00
– Mr Ali EL ALAOUI 06 63 61 97 49
– Mr Abderrahmane GOUGOU 06 65 18 93 52

« إن الله لا يضيع أجر المحسنين »

http://adma.ma/

Publié 26 août 2011 par Michel Terrier dans Agadir, Agriculture, Solidarité

Nouvel hôtel au Founty

  • Bo hôtel offre une capacité de 200 lits
  • L’établissement se positionne sur le segment du tourisme familial

La capacité litière d’Agadir se renforce petit à petit. Bo hotel est le nouveau né des établissements hôteliers de la station balnéaire. L’établissement a été inauguré dernièrement par Mohamed Boussaid, wali du Souss-Massa-Draâ. Le complexe hôtelier d’une superficie de 2.551 m² a nécessité pour son aménagement et son équipement un investissement de 25 millions de DH. Dans sa stratégie commerciale il se positionne sur le segment de la clientèle familiale et se veut un établissement sans vente d’alcool. Outre l’offre additionnelle en lits qu’il constitue pour la station balnéaire, il est aussi une bonne nouvelle pour les amateurs de la cuisine italienne, car il abrite parmi ses points de vente l’enseigne Luigi.
Ce nouveau lieu de restauration au décor rustique, a une capacité de 160 couverts. Bo hôtel en outre, dispose d’un centre de remise en forme de 900 m² dédié aux femmes. Ce n’est pas le seul établissement qui renforce en cet été la capacité d’hébergement de la destination Agadir. Sur le boulevard général Kettani s’est ouverte également une unité hôtelière dénommée «Suite hôtel Tilila». Un investissement de 20 millions de DH qui offre sur le plan hébergement 32 studios et 8 suites, soit une capacité de 130 lits. Depuis 2007 la ville a progressé de plus de 3.000 lits.
Et aujourd’hui malgré ses 27.300 lits environ, suite à la mise en activité dernièrement du complexe de 800 lits d’Atlas hospitality à la marina, on peut dire qu’elle manque encore de capacité litière pour se positionner par rapport à ses concurrentes telles que les Iles canaries (plus de 100.000 lits) et Antalya en Turquie (plus de 500.000 lits). C’est dire combien la capacité de la station balnéaire est bien maigre face à d’autres destinations qui se situent dans le même segment de produit. Certes la conjoncture est difficile mais pour mieux se vendre, la destination a besoin encore de lits. Ceci surtout que dans la ville on recense près de 4.000 lits à mettre à niveau.
Dans les mois à venir peu d’ouvertures d’établissements hôteliers sont au programme. Parmi les plus importantes rappelons pour cette fin d’année ou début 2012, l’entrée en activité du nouvel hôtel de la chaine Tikida. Le Tikida Palace, un cinq étoiles renforcera en effet la capacité de la destination de 1200 lits. Le coût du projet pour sa part s’élève à près 648 millions de DH. Côté ressources humaines, la structure devrait générer près de 500 emplois. Au programme également le nouveau Sofitel. Du côté de Taghazout, bien que le coup d’envoi du chantier de la nouvelle station ait été donné début juillet dernier, les travaux n’ont pas encore commencé de manière effective et les lieux sont encore déserts.

Malika ALAMI – leconomiste.com

Publié 26 août 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Hôtellerie, Tourisme

Agadir: Polémique autour de la gestion des déchets

  • La réinjection des lixiviats dans l’ancienne décharge de Bikarane soulève un tollé
  • Gestionnaires, élus et institutionnels se renvoient la balle
  • La capacité de stockage des casiers de la nouvelle décharge limitée

La gestion de la nouvelle décharge des déchets solides est actuellement au cœur des discussions à Agadir. De fait la question préoccupe véritablement en ce moment les institutionnels, les élus, tout comme le gestionnaire délégué Tecmed. Le souci de tous aujourd’hui est comment gérer les excès de résidus liquides des déchets que sont les lixiviats, face à une capacité de stockage limitée des casiers. Le déversement de ces liquides en juillet dernier dans des fosses de l’ancienne décharge de Bikarane par les services du gestionnaire délégué Tecmed Maroc a soulevé un tollé. Une commission d’institutionnels, à leur tête l’Agence du bassin hydraulique du Souss-Massa-Draâ, a sommé le concerné et la commune urbaine d’arrêter l’opération. Et ce, en raison du risque de pollution pour la nappe phréatique que peuvent engendrer ces rejets liquides non autorisés, est-il indiqué. Pour les responsables de Tecmed, la réinjection des lixiviats de la décharge de Tamalest dans celle de Bikarane a été initiée en accord avec la commune urbaine suite à des réunions de concertation et courriers d’information en date du 6 juin 2011.
Et «elle n’est d’aucun risque de contamination pour la nappe phréatique», est-il indiqué auprès du délégataire. “Nous avons été obligés de proposer cette solution car il nous est difficile de démarrer le système d’aspersion recirculation envisagé pour minimiser le lixiviat et éviter le stockage. La raison en est, des conditions d’exploitation de la décharge contrôlée marquée par le phénomène d’empiétement excessif des trieurs”, ajoute l’entreprise. Et d’ajouter, «Nous avons pourtant interpellé à plusieurs reprises l’autorité délégante pour mettre de l’ordre dans tout cela». Interpellé sur la question, Tariq Kabbage, maire de la ville dit ne pas être satisfait du travail accompli par le gestionnaire délégué en dépit des preuves avancées par Tecmed. (copies de courriers avec accusé de réception). Le maire soutient mordicus « qu’il n’a pas autorisé la réinjection des lixiviats dans l’ancienne décharge de Bikarane’’.
Pourtant un élu en charge des dossiers relatifs à l’environnement reconnaît que la commune a bien accompagné Tecmed dans cette opération. Concernant le phénomène des trieurs, la situation ne peut se résorber qu’une fois le centre de tri opérationnel, indique-t-il. A ce sujet Tecmed avance avoir notifié par courrier du 5 août 2010 à la commune, de l’achèvement des travaux du centre de tri. Mais la structure n’est toujours pas utilisée aujourd’hui.

M. A. – leconomiste.com

Publié 26 août 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Aménagement, Ecologie, Santé

Bare Bone à Agadir

Du 3 au 17 septembre, un concert quotidien au Club Med d’Agadir avec :
Claude Deligne: Soprano sax et trombone
Jean-Pierre Gelineau: Sax et Clarinette
Bernard Santoni-Guérin: Clavier
Serge Jay: Guitare

Publié 26 août 2011 par Michel Terrier dans Agadir, Animation, Musique, Spectacle

Affaire cliniques privées : Le verdict dans cinq jours

Le tribunal administratif rendra son jugement mercredi prochain, concernant la demande de l’arrêt d’application de la décision du ministère de la Santé.

Dans le cadre du conflit qui oppose le Syndicat national des médecins du secteur libéral (SNMSL) et le ministère de la Santé, et suite au recours d’urgence déposé devant le tribunal administratif afin d’ordonner l’arrêt d’application de la décision du ministère concernant la fermeture des fameuses cliniques privées, le dit tribunal a décidé, lors de l’audience tenue mercredi dernier, de rendre son verdict après une semaine de délibération, à savoir le mercredi 31 août.

Rappelons que ce recours fait partie des trois plaintes déposées par le SNMSL (deux auprès du tribunal administratif et la troisième auprès de la Cour Suprême). La deuxième plainte est déposée dans le but d’annuler la décision ministérielle de fermeture des treize cliniques. L’audience se tiendra le 26 octobre prochain.
La dernière plainte, quant à elle, est déposée contre Yasmina Baddou en personne, pour diffamation. La date de l’audience n’a pas encore été décidée.

La démarche des médecins est légitime selon Farouk Iraqi, président de l’Association nationale des cliniques privées (ANCP). «Les médecins de ces cliniques ont fait l’objet de diffamation. Cette décision de fermeture rendue publique leur a causé beaucoup de tort. Il est tout à fait légitime qu’ils portent plainte. C’est la seule manière pour espérer une
reconsidération», estime-t-il.
Ce que ne contredit pas le SNMSL qui, en la personne de son président Mohammed Naciri Bennani, avait, lors de la conférence organisée la semaine dernière, partagé le même point de vue. «Nous demandons une reconsidération pour les cliniques et leurs médecins directeurs», avait déclaré Bennani.

Cependant, cette procédure n’annule en rien celle suivie par le Secrétariat général du gouvernement (SGG). En effet, celui-ci avait décidé d’accorder un délai de trente jours aux cliniques «épinglées» afin de régulariser leur situation et venir à bout des infractions relevées par les commissions d’inspection.
Un délai estimé, bien sûr, insuffisant par les cliniques en question. «Certaines modifications demandées nécessitent un délai plus long pour être réalisées.

Par exemple, pour acquérir un matériel donné, il faut en faire la demande, attendre la livraison…», explique Iraqi. Avant d’ajouter: «Néanmoins, le SGG se montre extrêmement souple et compréhensif. La relation n’est plus aussi coercitive que celle qu’on avait avec le ministère de la Santé».
En effet, Farouk Iraqi est soulagé par le fait que le SGG ait pris le dossier en main, car celui-ci, en plus du délai accordé aux cliniques, se montre prêt à négocier un éventuel retard de la part des cliniques en question. «Le SGG a expliqué que si les modifications exigeaient plus de temps que celui accordé aux cliniques, il suffit de demander un prolongement du
délai, ou présenter au moins des pièces justificatives affirmant que les cliniques ont bel et bien entamé la réalisation de ces modifications, comme des devis par exemple», souligne Iraqi.

Réaménagement général

En plus des treize cliniques dans le collimateur, toutes les cliniques privées du Royaume ont entamé des travaux d’aménagement et ont déposé des demandes d’achat de nouveaux matériels médicaux pour être prêts lors d’un éventuelle inspection, selon le président de l’ANCP. «Même les cliniques qui ne sont pas visées par les rapports des commissions d’inspection, ont entamé des changements. Le but est de conserver notre statut de leader dans le secteur de la santé au Maroc. C’est pour cela que nous avons sensibilisé toutes les cliniques privées pour faire tous les changements qu’il faut pour répondre à la demande des patients avec les meilleurs moyens», indique Iraqi. Et d’ajouter: «C’est une bonne occasion pour les cliniques pour améliorer leur situation et ce pour le bien des patients. Sauf que l’histoire a très mal débuté».

lematin.ma

Publié 26 août 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Entreprises, Santé

Climat et environnement : allez au Sud

La répartition inégale de la densité démographique du pays et le développement plus accentué de sa partie Nord font des villes du Sud mais également de celles de l’Oriental de bons choix.

Rien d’étonnant que les villes d’Agadir et de Marrakech trustent le haut du classement,  pour les grandes villes puisqu’elles possèdent un niveau de pollution acceptable et de véritables atouts géographiques. Agadir, bénéficiant d’un emplacement privilégié à proximité à la fois de la mer et des montagnes, d’un climat tempéré (température moyenne annuelle de 18°C) avec une faible amplitude thermique (8°C) et d’un taux d’humidité relativement bas pour une ville côtière (74%) arrive donc sans surprise en tête du classement. De plus, la ville peut jouir d’un environnement agréable, une pollution industrielle encore faible (2e meilleur taux du classement) et une production de déchets ménagers correcte.

Marrakech est une destination reconnue pour ses températures agréables (température moyenne annuelle de 20°C), son arrière-pays montagneux, et son microclimat offrant le plus faible taux d’humidité des dix grandes villes avec 57%. Mais ce climat continental n’a pas que des vertus puisque Marrakech pâtit davantage de la pollution liée à son parc automobile, aux déchets ménagers (elle représente la 4e plus grande production d’ordures marocaine) et à l’activité industrielle (16 548 employés industriels répartis dans plus de 160 entreprises). Par ailleurs, la ville fait de grands efforts pour équilibrer la balance puisque qu’elle enregistre plus de 1 100 hectares de superficie reboisée.

La ville de Tétouan est troisième de ce classement grâce notamment à sa proximité avec la Méditerranée et les montagnes du Rif. Le nombre d’entreprises de moins de 25 employés, qui représente près de 65% de l’activité tétouanaise, ne produit pas une importante pollution industrielle et permet ainsi à la ville de se classer à la 3e place du classement sur ce critère. Les conditions climatiques y sont plutôt bonnes avec une température moyenne annuelle de 17°C et une amplitude thermique moyenne de 11°C. Enfin, des efforts sont à entreprendre quant au reboisement des forêts puisque seulement 257 hectares ont été replantés.
Les mauvais élèves s’avèrent être les villes de Casablanca, Fès et Rabat qui souffrent d’un niveau de pollution important du fait de leur développement industriel. Casablanca est de loin la grande ville la plus polluée du Maroc (le niveau de pollution à Casablanca est dix fois supérieur à celui de Marrakech) et cela malgré l’avantage d’être à proximité de l’océan Atlantique. Cette même proximité en fait la ville avec l’environnement climatique le moins appréciable parmi les dix grandes, avec un taux d’humidité moyen de 81%. La forte pollution est principalement due au parc automobile qui représente plus de 45% de celui des grandes villes, et à l’importante pollution industrielle.

Pour les villes moyennes, c’est Guelmim et Laâyoune qui arrivent en tête grâce, entre autres, à leur climat agréable toute l’année (température moyenne autour de 19°C avec une amplitude thermique de 8°C), à un taux d’humidité moyen faible (62%), à leur proximité océanique, et à une pollution parmi les moins élevées du Royaume. Notons tout de même que Guelmim est la ville qui est la plus faiblement motorisée et que sa pollution industrielle ne peut être importante lorsque l’on dénombre moins de 10 grandes entreprises industrielles. Quant à Laâyoune, sa pollution est bien plus importante mais sa production de déchets ménagers est l’un des plus faibles du Royaume avec un peu plus de 200 tonnes de déchets managers annuelles.
Notons la bonne place de Béni-Mellal qui se classe 3e du classement avec une température moyenne de 18°C (amplitude thermique moyenne de 18°C) et un taux d’humidité moyen de 59,5%. La proximité des montagnes de l’Atlas permet de compenser un bilan environnemental moyen avec un parc automobile important. Autre atout, une superficie reboisée de plus 500 hectares au cours de l’année 2009.

Par ailleurs le mauvais classement des villes de Mohammédia, Settat et Berrechid est directement lié à leur proximité avec Casablanca. En effet, le climat y est moins clément (taux d’humidité supérieur à 80%) et la pollution tant industrielle qu’automobile y est très importante. Enfin les superficies reboisées y sont très faibles. D’un point de vue général, les petites et moyennes villes offrent tout de même un climat bien plus agréable que ces grandes métropoles.
Pour ce qui est des villes de plus petite taille, elles affichent majoritairement un climat et un environnement agréables : les niveaux de pollution y sont très inférieurs à ceux des grandes villes car l’activité industrielle y est moins développée.
Les villes du sud marocain sont les grands vainqueurs de ce classement où les provinces de Souss-Massa-Drâa (OuladTaïma, Tiznit, Taroudant, Ouarzazate), de Guelmim-Es Smara (Tan-tan) et de Laâyoune-Boujdour-Sakia el Hamra (Dakhla, Boujdour) trustent le top 10. Ainsi, les villes d’Ouled-Taïma et Tiznit sont les bons élèves grâce à leur climat favorable avoisinant les 18°C toute l’année avec une amplitude thermique moyenne de 8°C et un taux d’humidité faible de 57,5%. De plus, les deux villes entreprennent des travaux de reboisement encourageant mais encore largement insuffisant  avec 574 hectares pour Ouled-Taïma et 400 pour Tiznit.

Fqih Ben Salah se hisse à la 8e position du classement, juste après les villes du Sud. En effet, malgré une pollution industrielle un peu plus élevée que la moyenne, la ville se distingue par une importante superficie reboisée (plus 600 hectares) au vu de sa taille. De plus, le climat y est plutôt agréable avec une température moyenne de 18°C (équivalente à son amplitude thermique moyenne) et un taux d’humidité moyen de 59,5%.
En revanche, Errachidia arrive en queue de classement des petites villes, son climat étant marqué par une forte volatilité de la température annuelle (avec un écart moyen de 15 degrés entre la moyenne supérieure et inférieure) et son taux d’humidité étant relativement élevé. De plus, son éloignement de la mer et des montagnes (à plus de 180 km), couplé à la pollution liée à un parc automobile conséquent, ne permettent pas à Errachidia de bien figurer dans ce classement.

Publié 26 août 2011 par Michel Terrier dans Agadir, Ecologie, Tourisme

Agadir: Les professionnels en quête de pistes de relance dans une conjoncture morose

Face au marasme qui plombe aujourd’hui le tourisme, les professionnels du Souss-Massa-Draa tablent sur la mobilisation et l’esprit d’anticipation au niveau des principaux marchés émetteurs et une réelle mise à niveau du produit, dans l’espoir de relancer un secteur stratégie pour le développement régional.« Nous faisons face à une conjoncture difficile » marquée par la crise financière mondiale et ses retombées sur l’industrie du voyage, l’instabilité politique dans certains pays de la région, ainsi que l’impact de l’attentat qui  a frappé Marrakech en avril dernier, souligne le président du Conseil régional du tourisme (CRT), Abderrahim Oumani, à l’occasion du Conseil d’administration de cette instance réunie mercredi.

Si Agadir a enregistré durant les quatre premiers mois de l’année une progression d’environ 22 pc, la tendance s’est renversée depuis. Un recul notable a été constaté au niveau de destinations stratégiques comme les marchés  français et allemand. Le nombre de touristes russes, en évolution ces deux dernières années, ne cesse de régresser accusant une baisse de 60 pc en juillet  dernier.

Aujourd’hui, la réactivité et l’esprit d’anticipation des professionnels est de mise, insiste M. Oumani.

Toujours plus de promotion

A l’mage d’Abdellatif Abid, hôtelier et consul honoraire de la Russie à Agadir, nombre de professionnels plaident pour un effort plus soutenu des opérateurs et des pouvoirs publics en termes de promotion et de communication, autant au niveau des marchés traditionnels que sur des destinations à fort potentiel comme la Russie et la Pologne.

Ils insistent, tout aussi, pour renverser la tendance baissière sur la mise à niveau du produit et le développement de nouvelles niches à fortes valeur ajoutée, l’animation de la destination, ainsi que la programmation de dessertes aériennes directes.

Tout en pointant du doigt en premier une conjoncture macro-économique internationale difficile, Nicolas Malet qui représente un Tour opérateur international actif sur Agadir, n’en regrette pas moins la faiblesse de la capacité litière de la station, un handicap majeur bien que 2000 nouveaux lits s’ajouteraient, d’ici la fin de l’année, aux 25.000 environ que compte la station, dont la moitié reste encore à rénover.

Ce professionnel qui coiffe la commission marketing au sein du CRT d’Agadir, minimise, par contre, l’impact sur le secteur de l’acte terroriste perpétré à Marrakech, donnant pour preuve la bonne tenue du marché britannique et l’intérêt que ne cesse de porter les française pour la destination Maroc.

Le président de la commission évènements et animation, Khalil Tizniti, regrette, pour sa part, la tendance de certains TO à vouloir pousser les professionnels marocains à brader les prix, en invoquant des destinations voisines comme la Tunisie et l’Egypte où le secteur est aujourd’hui plein dans la tourmente.

Réussir la Vision 2020

Il est temps, selon cet hôtelier, de s’adapter aux nouvelles réalités du secteur en mettant notamment à profit les avantages des réservations directes sur internet.

Devant « les grands défis » auxquels fait face aujourd’hui la destination, le  wali de la région Souss-Massa-Draa, Mohamed Boussaid, juge nécessaire de capitaliser les efforts déployés ces dernières années pour consolider et fidéliser les marchés stratégiques de la région, conquérir de nouveaux marchés et encourager le marché national.

La Vision 2020 permet, selon lui, de consolider le partenariat entre professionnels et pouvoirs publics pour promouvoir en priorité  » la qualité et la gouvernance du tourisme à l’échelle régionale et la capacité à répondre aux attentes des touristes tout en valorisant durablement les ressources ».

Pour M. Boussaid, le salut passe par « un ciblage minutieux de la clientèle  potentielle sur de nouvelles niches à fore valeur ajoutée et par le développement d’outils de communication et de promotion de nouvelles générations ».

Dans ce sens, le président du CRT a annoncé qu’Agadir continuera à être présente au niveau des principales foires et salons touristiques internationaux  de même qu’il sera, pour la deuxième année consécutive, hôte de nombreux tournois golfiques avec en tête le prestigieux Trophée Hassan II et la Coupe Lalla Meryem qui ont connu, l’an dernier, un franc succès sportif et touristique.

Après une année 2010 marquée par une réelle embellie, les professionnels de la première station balnéaire restent optimistes dans la capacité de transcender l’actuelle conjoncture peu favorable et pouvoir relancer un secteur  crucial pour le développement de la région.

Omar Achy – MAP

Publié 26 août 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Tourisme

Les hôteliers cassent les prix

  • Des baisses jusqu’à 77%!
  • Aïd El Fitr, une occasion pour limiter les dégâts

Les vacances de Aïd El Fitr constitueront-elles une aubaine pour les hôteliers? En tout cas, au sortir d’une période de Ramadan, période particulièrement difficile dans certaines régions, ils comptent bien capitaliser sur cette semaine de la fête. Les opérateurs refusent de parler de braderie, mais les réductions peuvent aller jusqu’à 77%. Des prix défiant toute concurrence dans des villes comme Marrakech, Fès, Essaouira, Tanger ou encore Fès. «La période de Ramadan aura été très dure pour Marrakech, où nous avons constaté des baisses chez la plupart des opérateurs», explique Lahcen Zelmat, vice-président de la Fédération de l’industrie hôtelière (FNIH) et président du groupe Rassuich (Hôtel Palme Plaza à Marrakech et Hôtel Suisse). Si les taux d’occupation ont connu d’importantes baisses, à Fès, l’on parle d’une situation catastrophique. «C’est du jamais-vu! Le taux d’occupation dans les hôtels a été d’environ 11% dans les établissements de 4 étoiles et entre 1,5 et 3% dans les hôtels 5 étoiles. D’habitude, ces taux se situaient entre 20 et 30% pour les 4 étoiles et 5 à 10% pour les 5 étoiles», affirme Aziz Lebbar, président du CRT de Fès et de l’Association régionale de l’industrie hôtelière. Eté oblige, les opérateurs ne se font pas beaucoup d’illusions pour se rattraper via les vacances de l’Aïd et reportent leurs espoirs sur septembre. «Les prix sont très bon marché et les baisses varient entre 50 et 70%, mais les réservations ne suivent pas», regrette Lebbar.
Selon le vice-président de la FNIH, pour se rattraper, la plupart des opérateurs ont consenti des tarifs plus bas que les offres des années précédentes. «Certains hôtels proposent même des gratuités jusqu’à un certain âge comme une nuit supplémentaire ou encore le spa inclus. L’objectif est de faire la différence pour attirer les touristes nationaux pendant cinq jours au moins», poursuit Zelmat. Pour la période des fêtes religieuses, le tourisme national devient la cible de prédilection des opérateurs. Ainsi, des hôtels proposent des offres spécialement dédiées aux nationaux. «Depuis plusieurs années, notre établissement s’est spécialisé dans le tourisme intérieur. D’ailleurs, composé uniquement de suites, notre hôtel est adapté aux besoins des familles», explique Abdelali Chaoui, patron de l’Eden Andalou, à Marrakech. Une unité hôtelière qui propose des tarifs promotionnels sans aller jusqu’à accorder des gratuités. «Nous nous sommes adaptés à la crise sans aller jusqu’à casser les prix. C’est la raison pour laquelle nous n’offrons pas de gratuité», explique-t-il.
Côté animation, certains opérateurs n’ont pas lésiné sur les moyens. Contrairement aux années précédentes, ils proposent un programme d’animation durant tout le séjour. Il s’agit essentiellement de soirées musicales, de cuisine marocaine, mais certains hôtels peuvent se démarquer: «nous organisons un tournoi de touti pour l’élection de Bacha Carta. Un titre décerné au champion du jeu de cartes», explique Chaoui. «Nous affichons complet pour cette période. Par conséquent, nous ne sommes pas obligés de proposer une offre spécifique pour la fête», affirme un opérateur gadiri.
Les professionnels de Marrakech se frottent déjà les mains. Certains ont déjà atteint 50% de réservation pour la période de la fête, contre une moyenne de 45% pour le reste de l’année. Ils tablent sur un taux d’occupation de 100% pour cette période. «Certains hôtels ont déjà atteint 80%», affirme Chaoui.
A l’inverse des autres opérateurs, le groupe Accor n’a pas concocté d’offres spécial Ramadan. «Depuis l’été, nous proposons des tarifs réduits de 40% dans toutes les villes où notre chaîne est présente. C’est la raison pour laquelle nous n’avons pas prévu de promotion pour l’Aïd», explique-t-on auprès du groupe.

Ville d’émission
A Tanger, les offres pour l’Aïd ne semblent pas trop emballer les opérateurs. D’ailleurs, l’été, les opérateurs ne sont pas habitués à faire des efforts de promotion, l’essentiel de la clientèle à Tanger étant de passage. Malgré tout, cette saison s’annonce particulière avec le Ramadan. Certains établissements ont fait fi de la tradition locale et lancé des offres de promotion. C’est le cas de l’hôtel El Minzah, un 5 étoiles qui propose depuis le début du Ramadan une réduction de 50% sur son hébergement dans le cadre d’une offre réservée aux Marocains résidant à l’étranger. Une chambre double est alors facturée à 2.300 DH, ftour inclus. Cette offre sera d’ailleurs prolongée pour les jours de l’Aïd avec petit déjeuner en place du ftour.
Pour sa part, l’hôtel Andalucia offre une chambre double avec petit déjeuner pour 800 DH pour les jours de l’Aïd, améliorant ainsi l’offre spécial Ramadan qui était de 850 DH pour la même chambre. En prime, l’hôtel offre une séance de sauna gratuite.

Hassan EL ARIF – leconomiste.com

Publié 26 août 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Hôtellerie, Tourisme