Archives de 16 août 2011

Jet4you met en vente ses vols pour la saison hiver 2011 / 2012 et lance 10 nouvelles lignes au départ de la France.

Jet4you, la compagnie à bas prix marocaine, met en vente le 18 août, dès 15h, ses billets pour la saison hiver 2011/2012 qui s’étale du 30 octobre 2011 au 24 mars 2012. De plus, la compagnie élargit son réseau sur le marché français avec l’ouverture de 10 nouvelles dessertes au départ de la France.

En plus des départs depuis Paris Orly, elle ouvrira de nouvelles routes de Lyon, Marseille, Bordeaux, Toulouse et Nantes à destination d’Agadir et de Marrakech.

Jet4you offre 19 routes vers le Maroc à partir de 40 € l’aller simple, toutes taxes et frais compris. Ce prix correspond à la classe tarifaire la plus basse, pour les passagers qui achètent leurs billets suffisamment à l’avance.

www.jet4you.com

Publié 16 août 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Tourisme, Transports

Code de la route-Amendes : Les agents de contrôle refusent les chèques

La loi prévoit le paiement des amendes par chèque. Mais les agents de police et de gendarmerie n’acceptent que l’argent liquide. Le ministère de l’équipement et du transport décline toute responsabilité en indiquant n’avoir aucune autorité sur les équipes de contrôle.

Les vieilles habitudes ont la peau dure. On se rappelle que l’une des grandes nouveautés introduites par le code de la route résidait dans la possibilité donnée aux automobilistes de payer les infractions par chèque. Mais la théorie est une chose et la pratique en est une autre. Plusieurs automobilistes se sont vus refuser ces derniers jours le paiement par chèque. A la question de savoir pourquoi, un agent verbalisateur répond simplement que «ce sont les instructions de la hiérarchie qui nous a demandé de ne plus accepter les chèques». Pour quelle raison ? Notre agent croit savoir que c’est certainement dû au fait que les services de police et de la gendarmerie royale se sont retrouvés avec un nombre important de chèques sans provisions. Au final c’est un retour à la case départ en quelque sorte, c’est soit de l’espèce, soit rien en dépit du nouveau code de la route. Contactée à ce sujet par ALM, Khadija Bourara, conseillère du ministre de l’équipement et du transport, a indiqué que «la loi est très claire à ce sujet. Le code de la route a instauré le paiement par chèque. Le décret d’application prévoit que le chèque doit être libellé au nom du trésorier du Royaume». Pour ainsi dire, le département de Karim Ghellab décline toute responsabilité dans ce dossier. «Le ministère n’a pas d’autorité sur la police et la gendarmerie. Une loi a été élaborée et adoptée, et par conséquent, elle doit être appliquée pour tous». L’article 223 du code de la route stipule que «le paiement de l’amende à titre définitif ou à titre de consignation est effectué en espèce, par chèque ou par tout autre moyen de paiement fixé par l’administration». Pour Abdelilah Hifdi, président de la Fédération nationale du transport (affiliée à la CGEM), il s’agit là d’une anomalie que les pouvoirs publics doivent absolument corriger. «Les agents de police et les gendarmes font ce qu’ils veulent sans se soucier des dispositions du code de la route » déclare M. Hifdi tout en regrettant le manque d’harmonie, de cohérence et de contrôle. Selon M. Hifdi, la bonne application du code est tributaire d’un corps de contrôle. «Il faut instaurer une autorité de pilotage des contrôles routiers à l’instar de la France. Tant que cette instance ne sera pas mise en place, nous n’allons pas avancer». M. Hifdi pointe également du doigt la formation des agents de contrôles en reconnaissant la place primordiale que joue la formation. «Est-ce que l’on a mis en place une formation adéquate pour les agents de police et les gendarmes?», s’interroge-t-il. Selon le code de la route, le paiement des amendes transactionnelles et forfaitaires ( ATF) peut être effectué immédiatement entre les mains de l’agent verbalisateur ou dans un délai de 15 jours à compter de la date de constatation de la contravention ou de réception de la notification de l’avis de contravention en cas de constatation automatisée. Pour sa part, l’article 2 du décretd’application du code de la route stipule que «lorsque le paiement immédiat de l’amende transactionnelle et forfaitaire a lieu entre les mains de l’agent verbalisateur au moyen d’un chèque, le tireur doit être le contrevenant et le chèque doit être libellé à l’ordre du percepteur concerné. Ce paiement peut également avoir lieu par tous les autres moyens de paiement fixés par arrêté du ministre chargé des finances». Si le contrevenant ne s’acquitte pas immédiatement de l’amende, l’agent verbalisateur conserve son permis de conduire ou la carte grise moyennant un récépissé lui donnant droit à la conduite pendant un délai de 15 jours. Le contrevenant ne pourra alors récupérer son permis de conduire ou sa carte grise dans sa ville de résidence que s’il s’acquitte de l’amende dans le délai fixé. Toutefois, le code de la route permet au conducteur en infraction de contester la contravention en déposant une plainte justifiée, en vue de défendre ses droits et éviter tout abus de pouvoir des agents verbalisateurs. Selon l’article 230 du code de la route, le contrevenant peut contester la contravention par une plainte motivée soit devant le procureur du Roi, soit devant l’agent verbalisateur ayant constaté l’infraction ou en cas de constatation automatisée, devant le service duquel émane l’avis de contravention.

ALM – www.journaux.ma

Publié 16 août 2011 par Michel Terrier dans Circulation

Esquisses saharo-hassani: histoire et peuplement par Mouna Hachim

Chronique d’hier et d’aujourd’hui, par Mouna Hachim

Née à Casablanca, titulaire d’un DEA en littérature comparée, je suis journaliste, écrivain, chercheur et éternelle étudiante en quête perpétuelle de Connaissance…
Citadine et rurale, captivée par la richesse patrimoniale que recèle mon pays, guidée par la passion des origines, je suis auteur d’un roman, paru en janvier 2004 sous le titre « Les Enfants de la Chaouia », une fresque sociale dépeignant un siècle d’histoire de Casablanca et de son arrière-pays.
En 2007, j’ai publié en auto-édition, le « Dictionnaire des noms de famille du Maroc » qui présente sous une forme pratique des pans essentiels à la compréhension de l’histoire du Maroc sous le prisme des noms de famille.
Je contribue également tous les mardis  à l’Economiste avec ma « chronique d’hier et d’aujourd’hui », mêlant actualité et histoire.
 

La constitutionnalisation de la culture saharo-hassani nous invite à la réflexion sur une autre composante essentielle de notre identité et sur le symbole de promotion de la diversité des expressions culturelles offert en cette époque d’uniformisation globale de la société et du monde.
Ne parlons ici ni de politique ni n’ouvrons la brèche à des idéologies étriquées; mais voyageons à travers l’espace et le temps, humons les effluves des légendes, remontons quelques arbres de généalogie, pointons la complexité des attaches, les inépuisables interpénétrations…
Peut-on alors commencer sans rappeler le rang de carrefour qu’occupe le Maroc avec ses façades méditerranéennes et atlantiques et son enracinement dans la profondeur africaine à travers le Sahara!
Loin de constituer une barrière, le Sahara qui forme un ensemble depuis l’Atlantique à la mer Rouge, est un vaste espace d’échanges, inspirateur d’empires et de civilisations.
Peuplé depuis des dizaines de milliers d’années, ayant connu un passé moins aride, le Sahara englobe, en plus de ses étendues de dunes, des oasis et villes légendaires dont certaines sont aujourd’hui enfouies dans le sable du désert comme Aoudaghost ou Aretnana.
Carrefour entre les peuples, il a vu le brassage de plusieurs groupes humains. Parmi les populations anciennes figurent les Noirs (Daratites, Ghanéens et Gétules). A ces derniers sont identifiés les Berbères Gzoula qui nomadisaient des montagnes de l’Atlas (Jbel Weltita) au pays Lamta au contact des Noirs de Ghana et dont certaines fractions se sont sédentarisées dans les vallées de l’Anti-Atlas et à Haha.

De leur côté, les Ghanéens (Gnawa) émigrent au Sahara selon le colonel et écrivain Mohamed Boughdadi entre 5.000 et 3.000 av. J.-C. et sont les ancêtres des Woloffs, Wangaras, Peuls, Banbaras, Sarakollés, Soninkés… Ils sont aussi les fondateurs entre 300 et 1240 du riche Empire de Ghana qui chevauchait les Etats actuels du Sénégal, Mali, Mauritanie et que des liens millénaires liaient au Maroc comme le prouvent ces gravures rupestres, sorte de «signalisation routière» le long de la route reliant Figuig et Tondia au Soudan, appelée Route des Chars.
Quant aux Daratites, ils sont apparentés aux Ethiopiens et sont aussi signalés par Pline dans le bassin du Draâ. Ils ne sont pas sans rappeler ces légendes relatives aux descendants de Koush (fils de Canaan, fils de Ham, fils de Noé) fondateurs d’Axoum en Ethiopie. Parmi elles, celle faisant des harratins, des descendants de Koush, venus d’Ethiopie pour s’établir au Draâ où ils bâtirent Zagora.
Dans ce sillage arrivent aussi des peuples désormais liés comme les Himyarites ou Sabéens, venus d’Éthiopie depuis l’Arabie Heureuse. Les liens humains entre le Maroc et le Yémen, favorisés par la voie du désert semblent évidents si l’on considère les ressemblances notables relevées par les chercheurs que ce soit sur le plan de l’agriculture (en terrasse); des systèmes d’irrigation; de l’architecture des Qsour; des arts traditionnels… Parmi les légendes rapportées par les historiens du Yémen, reproduites par Tabari dans son Histoire universelle: un des rois du Yémen, nommé Ifrikos aurait conquis le Maghreb avant l’islam et y aurait fondé des villes et des villages avant de laisser quelques tribus confondues depuis, avec les tribus berbères.
Parmi ces tribus: les Sanhaja (en amazighe, Iznagen. Zenaga). Grands nomades chameliers, peuplant le Maghreb depuis l’Atlantique à l’oasis de Ghadamès en Libye, nomadisant plusieurs siècles avant l’islam des montagnes de l’Atlas jusqu’aux rives du fleuve Sénégal auxquels ils donnent d’ailleurs leur nom, ils étaient connus pour leur voile qui ne laissait voir que leurs yeux, d’où leur surnom d’El-Moulathamoun (Les Voilés).
Réputés pour leurs activités caravanières, ils monopolisaient le commerce de l’or et des esclaves fourni par les pays noirs à travers la grande route commerciale, dite Triq Lemtouni. En 1056, sous l’inspiration de leur chef religieux, Abd-Allah ben Yacine, les Sanhaja fondent le mouvement almoravide et règnent jusqu’en 1147 sur un empire qui s’étendait du fleuve Sénégal à l’Andalousie et de l’Atlantique à Alger avec Marrakech pour capitale.
Les rivaux des Sanhaja étaient les Zenata qui s’étaient faits maîtres des oasis sahariennes au IXe siècle et qui ont fondé au XIIIe siècle, la dynastie mérinide. Cavaliers nomades, ils sont identifiés aux libyco-berbères Garamantes qui nomadisaient depuis le IIIe millénaire avant notre ère, entre la Libye et l’Atlas autour de Djerma (Garama). Réputés pour leurs chariots attelés à quatre chevaux, ils entretenaient aussi des relations commerciales avec le Soudan, le Niger et Carthage.
Le territoire des Zenata est attesté pour sa part dans le désert situé entre Ghadamès et Oued Saoura.
Un de leurs groupes forme la dynastie Banou Midrar à Sijilmassa de 757 jusqu’à sa chute en 976 par les Maghraoua zénètes qui sont tous vaincus par les Almoravides.
En plus de ces peuplements, s’ajouterait dès 1308, l’élément arabe dans le Sahara, constitué par les premiers islamisateurs. Quelques tribus se rattachent à leur filiation comme les Aït Tidrarine, considérés comme les premiers Arabes à peupler la région de Seguia El-Hamra et Oued Dahab.
Mais l’arabisation sera incontestablement le fait des bédouins Béni Hilal et Béni Soleim, suivis des Maâqil dits yéménites, arrivés par vagues successives depuis le XIe siècle. De leurs filiations seraient issues les tribus Hassān qui indiquent leur descendance du guerrier Hassān ben Mokhtar ben Mohamed ben ‘Aqîl ben Ma‘aqil.
Selon la tradition généalogique détaillée par Ibn Khaldoun, Hassān avait cinq fils qui allaient donner naissance à plusieurs tribus: Abd-er-Rahman (ancêtre des Rhamna); Oudey (ancêtre des Oudaya); Dlim (ancêtre des Oulad Dlim); Hammou (ancêtre des Brabech), Obayd-Allah (ancêtre notamment des Oulad Damane)…
Montées dans le Souss au milieu du XIIIe siècle à l’appel du chef berbère rebelle, Ali Aït Idder, ces tribus y forment d’importants groupements. Participant également de manière active au commerce transsaharien «triangulaire» qui menait certaines de leurs branches du sud d’Agadir, à Essaouira ou à Safi, ainsi que le décrit Paul Pascon, ces tribus ne tardent pas à subir les conséquences de la perturbation de cet équilibre économique causée par la pénétration ibère. C’est dans ce contexte d’occupation chrétienne des villes littorales au XVIe siècle que furent proclamés, dans le Draâ, les Saâdiens comme fers de lance de la guerre sainte, rejoints par les tribus du sud-ouest qu’elles soient enrôlées ou pas dans le registre de l’armée appelée «Guich Ahl Souss». Parmi ces tribus: les Chbanate, Chrarda, Zirara, Oulad Delim, Oulad Ahmar, Oulad Jerrar, Brabech, Rehamna, Mghafra, Amarna… Installées pendant les règnes saâdien et alaouite près des principales villes et forteresses, elles entretiennent des relations familiales soutenues avec leurs frères du désert.
D’autres fractions avaient pris en effet la direction du sud saharien et de l’actuelle Mauritanie à partir du XIIIe siècle avec une hégémonie à partir de la deuxième moitié du XVIIe siècle. C’est de tous ces métissage berbères, noirs-africains, arabes… que se formera la société maure organisée globalement en deux schémas de vie non fermés: les guerriers et les cléricaux Zwaya. Progressivement, toutes ces populations se sont constituées en tribus ou confédérations alliées comme c’est le cas pour les Rguibat, Aroussiyin, Oulad Bou-Sbaâ, Aït Ba-Amrane, Filala, Tekna…
Résidant un territoire qui va des derniers contreforts de l’Anti-Atlas à l’océan Atlantique, la confédération des Tekna est composée de tribus semi-nomades (région d’Oued Noun et Bani) et de nomades (à Saqiyya El-Hamra). Divisée en deux leff-s: (Aït ‘Athman et Aït Jmel), elle serait formée initialement de Berbères Jazoula et d’Arabes Hassān. Accompagnant pour certaines de ses fractions, la montée victorieuse des Saâdiens, elle laisse des ramifications dans le Gharb et dans le Haouz de Marrakech…
C’est dire en somme, l’enchevêtrement des liens, la richesse de l’expression artistique et du contenu culturel qu’il nous appartient tous de promouvoir et de sauvegarder dans ses spécificités linguistiques et valeurs patrimoniales en dehors de tout clivage, bercés par un chant aux connotations sublimes, exaltant la fraternité et l’unité du Maghreb et de l’Afrique.

leconomiste.com

Publié 16 août 2011 par Michel Terrier dans Culture, Histoire, Région, Société

Office National Des Aéroports : Guendouz à Agadir

Dalil Guendouz, D. G. de l’Office National Des Aéroports, présentera, aujourd’hui 16 août à Agadir, la nouvelle organisation de l’Office à ses équipes du Sud.
La rencontre réunira ainsi l’effectif d’Agadir, Laâyoune, Dakhla, Tan Tan, Guelmime et Zagora.
La semaine dernière, Guendouz était à Marrakech dans le même objectif.

Publié 16 août 2011 par Michel Terrier dans Agadir, Transports

Installation du nouveau premier président de la Cour d’appel d’Agadir

Agadir 16/08/11

Le nouveau premier président de la Cour d’appel d’Agadir, Abdellah El Jaafari a pris ses fonctions mardi en remplacement de Mustapha Ait El Haloui.

Lors de la cérémonie d’installation, M. El Jaafari a fait part de sa fierté pour la confiance placée en lui par SM le Roi Mohammed VI, exprimant sa détermination à œuvrer sans relâche en vue d’atteindre les objectifs escomptés des chantiers ouverts de la réforme de la justice.

Il a mis l’accent sur le rôle prépondérant de la justice en tant que pilier fondamental de la dynamique enclenchée par le Maroc pour raffermir la démocratie et garantir la primauté du droit.

M. El Jaafari a en outre rappelé que la nouvelle Constitution consacre davantage la séparation des pouvoir et l’indépendance de l’appareil judiciaire.

Cette cérémonie s’est déroulée en présence notamment du wali de la région Souss-Massa-Draa, Mohamed Boussaid, du directeur des ressources humaines au ministère de la justice, ainsi que des membres du corps de la magistrature et du barreau des avocats.

Publié 16 août 2011 par Michel Terrier dans Actualité, Agadir, Justice